Place de la désensibilisation dans le suivi du chat allergique - Le Point Vétérinaire expert canin n° 359 du 01/10/2015
Le Point Vétérinaire expert canin n° 359 du 01/10/2015

ALLERGOLOGIE FÉLINE

Dossier

Auteur(s) : Catherine Laffort

Fonctions : Clinique vétérinaire Alliance,
8, bd Godard,
33300 Bordeaux

La désensibilisation est considérée comme un traitement efficace de certaines allergies chez l’homme et le chien. Son intérêt dans le suivi du chat allergique est encore à démontrer.

La désensibilisation, encore appelée immunothérapie spécifique d’allergène (ITSA), est considérée chez l’homme comme efficace dans le traitement de l’asthme, de la rhinite allergique et de l’anaphylaxie induite par le venin d’hyménoptères [2, 3]. Elle a également montré des résultats prometteurs dans la dermatite atopique (DA) induite par des aéroallergènes [5]. En 2009, une revue non systématique destinée à compiler le maximum d’informations concernant l’ITSA en médecines humaine et vétérinaire a révélé que cette modalité thérapeutique semblait également efficace et sûre dans le traitement de la dermatite atopique canine [10].

Dans l’espèce féline, la place de la désensibilisation et la nature même de la dermatite atopique féline sont la source de nombreuses controverses.

1 La dermatite atopique féline existe-t-elle ?

Chez l’homme et le chien, la dermatite atopique se définit comme une maladie cutanée inflammatoire prurigineuse avec prédisposition génétique, ayant des caractéristiques cliniques spécifiques. Dans la forme classique de la DA canine, le prurit est systématique et localisé à la face et/ou aux doigts et/ou aux grands plis. Des lésions primaires de type érythème, des papules, et parfois une décoloration des poils liée au léchage sont présentes. La DA canine ou humaine est associée le plus souvent à la présence d’IgE spécifiques d’allergènes environnementaux [4, 12]. L’équivalent félin de la dermatite atopique est une entité encore mal comprise et mal définie, pour laquelle il est parfois difficile de retrouver les termes de la définition ci-dessus.

> Aucune prédisposition raciale n’a été démontrée, sauf peut-être pour les chats abyssins [7]. de rares cas de prédisposition familiale sont décrits [11].

> Les présentations cliniques et les images histologiques associées sont souvent différentes de ce qui est observé chez l’homme et le chien [14]. chez le chat, les signes cliniques de la maladie sont variables et peu spécifiques (encadré 1).

Des signes respiratoires tels qu’un asthme, une bronchite, une rhinite et une conjonctivite sont parfois associés aux symptômes cutanés. Cependant, le plus souvent, ils sont observés seuls lors d’atopie chez le chat.

Plusieurs éléments immunologiques plaident pour l’existence de cette entité : des tests d’anaphylaxie cutanée positifs, la caractérisation des IgE félines, la nature de l’infiltrat inflammatoire en peau lésée ou non chez les chats suspects, une augmentation des taux d’IgG spécifiques d’allergènes chez des chats suspects, des tests épicutanés positifs avec des extraits d’acariens et la présence d’un infiltrat inflammatoire en regard du test dans les zones réactionnelles en faveur d’une réaction allergique [7, 8]. Le rôle des IgE dans la pathogénie des réactions d’hypersensibilité à manifestations cutanées n’est cependant pas parfaitement établi.

Ces éléments conduisent certains auteurs à ne pas recommander l’utilisation de l’expression de dermatite atopique féline [9, 14]. D’autres lui associent une définition plus restrictive et la décrivent comme une entité clinique prurigineuse, cortico-sensible, caractérisée par un érythème à la fois facial et podal touchant de jeunes chats (photos 1 à 4) [8]. En l’état actuel des connaissances, la formule de dermatite par hypersensibilité non liée aux puces semble la plus descriptive de la maladie féline [9]. À l’instar des listes de critères diagnostiques des DA canine ou humaine, huit critères diagnostiques ont été récemment proposés chez le chat afin d’aider au diagnostic d’une dermatite par hypersensibilité non liée aux puces (encadré 2) [9]. Sur la base de ces éléments cliniques, il n’est pas possible de distinguer une dermatite par hypersensibilité liée à des trophallergènes (mais pas aux puces) d’une dermatite par hypersensibilité non liée aux puces ou aux trophallergènes. En présence de troubles non saisonniers, un régime d’éviction est donc préconisé afin de déterminer la part de trophallergènes dans le développement de la maladie.

2 Quels tests allergologiques chez le chat ?

Le diagnostic d’une dermatite par hypersensibilité non liée aux puces ou à des trophallergènes repose donc sur le recueil de l’anamnèse, un examen clinique attentif et l’exclusion des autres dermatoses du diagnostic différentiel. Selon la présentation clinique seront évoqués des ectoparasitoses, une dermatophytose, une dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces, de moustiques, une hypersensibilité alimentaire, une dermatose psychogénique, un pemphigus foliacé, une dermatose virale et une pyodermite.

Les tests allergologiques ne sont mis en œuvre qu’en dernier lieu pour définir la sensibilité d’un individu et choisir une stratégie thérapeutique : éviction, immunothérapie spécifique et/ou molécules antiallergiques.

La difficulté de réalisation et d’interprétation des tests allergologiques constitue une barrière importante en allergologie féline.

Intradermoréactions

Les intradermoréactions (IDR) évaluent la présence d’IgE spécifiques fixées sur les mastocytes cutanés sensibilisés par ces allergènes. Elles sont rarement réalisées chez le chat car elles sont plus délicates à effectuer (peau plus fine, plus élastique et plus ferme) et à lire (réactions fugaces, moins volumineuses et érythémateuses) que chez le chien. L’injection de fluorescéine par voie intraveineuse permet d’améliorer la qualité de la lecture à 20-30 minutes [18]. Les allergènes les plus souvent incriminés sont les acariens de la poussière de maison [8, 14]. Cependant, dans une étude rétrospective australienne récente, les IDR étaient à l’origine de réactions intenses dans 68 % des cas (des chats suspects), dirigées contre des pollens (61 %) ou des insectes (46 %) [15]. Comme chez le chien, un chat sain peut présenter un test positif lors d’IDR alors qu’une épreuve négative ne signifie pas qu’il n’est pas sensibilisé à l’allergène. Des réactions faussement positives aux acariens de la poussière de maison peuvent être observées chez des chats parasités par Otodectes cynotis [17]. À l’inverse, le stress peut conduire à des réactions faussement négatives par induction de la synthèse de cortisol [7]. Ces tests ont donc une mauvaise sensibilité et spécificité. Mais chez des chats atteints de dermatite par hypersensibilité non induite par les puces ou des trophallergènes, les IDR restent à l’heure actuelle le meilleur moyen de déterminer les sensibilisations allergiques permettant de mettre en place une désensibilisation. Des progrès restent à faire pour déterminer la nature et la concentration des allergènes utilisés et améliorer la reproductibilité des tests [8]. Dans un modèle expérimental d’asthme félin (sensibilisations connues parce qu’induites expérimentalement), les IDR se sont révélées aussi spécifiques, mais plus sensibles que des dosages sérologiques d’IgE spécifiques [16].

Dosages des IgE

Les dosages sérologiques d’IgE spécifiques sont, pour le praticien, plus simples à réaliser que des IDR car ils ne nécessitent qu’une prise de sang. Différents laboratoires commercialisent ces tests. Cependant, plusieurs écueils limitent leur emploi : les IgE sériques ont une demi-vie très courte et sont, en général, difficiles à doser. Ces tests ne sont pas validés dans l’espèce féline.

Si l’asthme félin est considéré à l’heure actuelle comme une manifestation respiratoire d’une hypersensibilité de type 1 vis-à-vis d’aéroallergènes dans laquelle les IgE ont toute leur place, le rôle des IgE dans la pathogénie des dermatites par hypersensibilité non induite par les puces ou des trophallergènes n’est pas parfaitement établi.

Des IgE spécifiques d’allergènes sont détectées chez des chats sains. Leurs taux ne sont pas significativement différents de ceux observés chez des chats atteints de dermatite par hypersensibilité non induite par les puces ou des trophallergènes [1]. De nombreux facteurs ont une influence sur les taux observés. Il existe une corrélation positive entre l’âge, le mode de vie, l’absence de vermifugation et de traitement antipuces et les taux d’IgE spécifiques d’allergènes. Le sexe et le lieu de vie (urbain ou rural) ne semblent pas affecter la formation d’IgE spécifiques d’allergènes [1].

Comparaison IDR et dosages sérologiques d’IgE

Plusieurs études ont comparé les résultats d’IDR et de dosages sérologiques d’IgE spécifiques, avec des corrélations faibles à moyennes. Les corrélations les plus faibles ont été observées dans les essais les plus anciens, les meilleures (entre 50 et 87,5 % selon les allergènes testés) ont été obtenues avec un test Elisa utilisant le récepteur FceRIa [6]. L’essai réalisé dans le cadre d’un modèle expérimental d’asthme félin avec des sensibilisations attendues et connues met également en avant l’importance du choix du laboratoire qui met en œuvre ces dosages. Ainsi, pour un des laboratoires testés, des résultats aberrants ont été obtenus même après chauffage des sérums (le chauffage détruit les IgE, qui sont thermolabiles) [16].

Conclusion

En l’état actuel des connaissances, le diagnostic des dermatites par hypersensibilité non liée aux puces, chez le chat, est clinique. Les différents tests allergologiques ne sont utiles que pour orienter la thérapie.

3 Désensibilisation du chat asthmatique

Chez l’homme, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère encore la désensibilisation comme le seul traitement curatif de l’allergie aux aéroallergènes. La restauration d’une immunité normale vis-à-vis des allergènes permet de réduire, voire idéalement de supprimer, les manifestations cliniques liées aux réactions allergiques, de limiter les sensibilisations ultérieures, de diminuer la consommation de médicaments antiallergiques et d’améliorer la qualité de vie des patients allergiques [2]. Le principe de la désensibilisation est d’administrer des doses croissantes du ou des allergènes auxquels l’animal est sensibilisé sur une longue période afin d’induire une tolérance immunitaire et clinique [13]. Un de ses points forts est, en effet, non seulement de traiter les symptômes, mais aussi d’entraîner une immunorégulation de la maladie allergique grâce à une véritable reprogrammation du système immunitaire.

Plusieurs données issues d’études contrôlées réalisées à partir de modèles expérimentaux d’asthme félin concordent pour démontrer l’intérêt potentiel de la désensibilisation dans le traitement de cette affection.

La désensibilisation accélérée (rush immunotherapy) par voie sous-cutanée ou mucosale semble efficace et sûre pour lever le bronchospasme créé par l’administration en aérosol de l’allergène auquel le chat est sensibilisé [16].

Si la composition allergénique de la désensibilisation ne correspond pas parfaitement aux allergènes auxquels le chat est sensibilisé, une diminution de l’éosinophilie des voies respiratoires (un des marqueurs biologiques de l’asthme) est malgré tout observée. Cependant, une tolérance immunologique n’est induite que si la composition de la désensibilisation correspond parfaitement aux allergènes responsables [16].

Les corticoïdes administrés par voie orale, mais non par voie inhalée, ont un impact négatif sur l’efficacité de la désensibilisation.

Il reste maintenant à évaluer ces données pour des cas spontanés d’asthme félin lors d’études contrôlées, avant de pouvoir recommander la désensibilisation en routine pour traiter cette maladie [16].

4 Désensibilisation du chat avec dermatite allergique chronique

L’absence de définition clinique précise de la population féline pour laquelle le vétérinaire dermatologue pourrait proposer une désensibilisation, de tests allergologiques de référence pour déterminer les allergènes vis-à-vis desquels ces chats sont sensibilisés et d’études qui évaluent l’innocuité de la désensibilisation par voie sous-cutanée dans une espèce prédisposée au développement de fibrosarcomes aux sites d’injection conduit certains auteurs à n’utiliser cette option thérapeutique dans la gestion du chat allergique qu’en dernier recours [14].

D’autres auteurs se référent à leur expérience clinique, aux quelques études ouvertes et aux petites séries de cas publiées qui semblent montrer que la désensibilisation est efficace et sûre dans le traitement des dermatites allergiques non liées aux piqûres de puces ou à l’alimentation, et pour lesquelles l’implication d’aéroallergènes est suspectée sur la base de tests allergologiques. Les résultats de ces tests sont interprétés par le clinicien à la lumière de l’anamnèse et de l’enquête allergologique. L’efficacité serait similaire à celle observée chez le chien (environ 70 %) et la nature du test allergologique utilisé (IDR ou dosage sérologique d’IgE spécifiques) ne semble pas influer sur celle-ci. Une amélioration clinique est notée entre 3 et 6 mois après le début de la désensibilisation, mais il est parfois nécessaire d’attendre 12 à 18 mois avant d’observer ses pleins effets. Les effets secondaires (prurit, anaphylaxie) sont considérés comme rares dans l’espèce féline [6].

Différents protocoles existent, extrapolés de ce qui se pratique dans l’espèce canine. Le schéma classique prévoit une phase d’attaque au cours de laquelle les injections sont progressivement espacées alors que la dose administrée augmente, puis une phase d’entretien au cours de laquelle une dose identique est administrée au début mensuellement. Le protocole d’entretien doit être adapté à la réponse de l’animal : une dose moindre si le prurit réapparaît à chaque injection, un espacement moindre si le prurit réapparaît quelque jours avant l’injection. Une étude pilote sur 4 chats a évalué l’innocuité d’une désensibilisation accélérée. Après une prémédication à l’aide de triamcinolone et d’hydroxyzine en raison de risques secondaires majorés par le protocole accéléré, les 4 chats ont reçu des doses croissantes d’extraits allergéniques toutes les 30 minutes pendant 5 heures sous contrôle médical. Aucun événement grave n’a été observé. Le prurit a été majoré pour 2 chats, et 2 chats ont développé un nodule dermique ferme et alopécique. Une cytoponction à l’aiguille fine a révélé la présence de cellules inflammatoires et l’absence d’agents pathogènes. Les lésions ont disparu en 3 semaines après application de tacrolimus une fois par jour sur les nodules [20].

La voie sublinguale pourrait se révéler intéressante chez le chat car elle s’affranchit de toute injection. C’est la voie la plus utilisée en médecine humaine en raison de sa facilité d’administration et de sa tolérance accrue par rapport à la voie sous-cutanée [2]. Il n’existe, actuellement, aucun essai évaluant cette voie d’administration chez le chat.Selon des données empiriques, la désensibilisation par voie sublinguale semble bien tolérée dans l’espèce féline. L’administration est facilitée par le faible volume à pulvériser dans la cavité buccale, même si la fréquence des administrations peut constituer un frein chez certains chats.

L’efficacité de ces techniques reste à améliorer car il est difficile de choisir les doses d’’allergènes chez le chat et l’extrapolation, à partir de données humaines et canines, est difficile.

Conclusion

Un manque criant d’études prospectives contrôlées sur la désensibilisation chez le chat est à regretter. Les difficultés pratiques de recrutement et de composition des lots étudiés les rendent difficiles à envisager. Le Scorfad est un score clinique qui s’applique aux chats atteints de dermatose par hypersensibilité et permet l’évaluation de la sévérité de l’atteinte clinique ainsi que la réponse aux interventions thérapeutiques testées lors d’essais cliniques [19]. Sa récente validation permet d’envisager des avancées dans ce domaine. Une désensibilisation ne sera proposée qu’en dernier recours chez le chat atteint d’une dermatite par hypersensibilité non liée aux piqûres de puces ou à l’alimentation, en prévenant les propriétaires des risques potentiels et des résultats incertains.

Références

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Conflit d’intérêts

Aucun.

ENCADRÉ 1
Signes cliniques lors de dermatite allergique chronique chez le chat

> Alopécie auto-induite.

> Dermatite miliaire.

> Prurit cervico-facial.

> Lésions du complexe granulome éosinophilique félin.

> Otites externes cérumineuses.

> Mâchonnement des griffes.

ENCADRÉ 2
Critères de Favrot

> Au moins deux sites atteints.

> Au moins deux patrons lésionnels.

> Alopécie symétrique.

> Lésions labiales.

> Érosions ou ulcérations du menton et du cou.

> Absence de lésions dorso-lombaires.

> Absence d’alopécie non symétrique en région dorso-lombaire ou caudale.

> Absence de nodules ou de tumeur.

La présence de cinq critères sur huit chez un chat présenté pour un prurit permet de diagnostiquer une dermatite par hypersensibilité non induite par les puces avec une sensibilité de 75 % et une spécificité de 76 % [9].

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