Particularités anatomiques et comportementales, et besoins nutritionnels du furet - Le Point Vétérinaire n° 353 du 01/03/2015
Le Point Vétérinaire n° 353 du 01/03/2015

NUTRITION DU FURET

Dossier

Auteur(s) : Adeline Linsart*, Géraldine Blanchard**

Fonctions :
*Unité NAC
CHV Saint-Martin
275, Route impériale
74370 Saint-Martin-Bellevue
**Animal Nutrition Expertise
BP 40176
92160 Antony

Certaines habitudes alimentaires pourraient favoriser l’insulinome ou les troubles digestifs chroniques chez le furet. L’utilisation d’aliments humides ou de rations carnées est à conseiller aux propriétaires.

L’instauration d’une alimentation équilibrée est essentielle pour offrir au furet une vie longue et en bonne santé. Cependant, durant la dernière décennie, de nouvelles affections ont été observées, pour lesquelles une origine nutritionnelle est suspectée. Il est possible que les modes actuels d’alimentation soient à l’origine de l’émergence de certaines maladies chez le furet.

L’objet de cet article est de rappeler le comportement alimentaire naturel du furet, parfois méconnu, et de décrire l’anatomie digestive. Les besoins nutritionnels sont également définis.

1 Comportement alimentaire naturel du furet

Le furet est un carnivore strict, appartenant à la famille des Mustélidés. Autrement dit, c’est un putois domestiqué. Historiquement, il est utilisé pour la dératisation et la chasse aux lapins. À l’état sauvage, les furets n’existent plus, excepté dans quelques zones géographiques (par exemple, la Nouvelle-Zélande) où des populations domestiques se sont réimplantées à la faveur de conditions particulières (milieu clos, absence de concurrence et abondance de proies). L’étude de ces populations a permis de caractériser le comportement alimentaire naturel du furet [2, 13, 19].

Il est considéré comme un prédateur opportuniste chassant préférentiellement les lagomorphes [2]. Les mâles, plus athlétiques, se nourrissent de lapins adultes et de proies variées (oiseaux, morceaux de cadavres, rongeurs), alors que les femelles privilégient des proies de petite taille (lapereaux, petits rongeurs, oisillons, œufs) (photo 1). Occasionnellement, le furet peut consommer de petits amphibiens ou des invertébrés.

À l’inverse du chat ou d’autres mustélidés, il ne consomme jamais de végétaux : les seuls composés végétaux présents dans le tube digestif du furet sont ceux déjà présents dans le contenu des viscères des proies chassées [2]. En revanche, comme les félins carnivores sauvages, il mange la peau de ses proies, qui peut constituer un apport de lest (équivalent de la fibre) suffisant pour stimuler le transit [7]. La consommation des proies varie de manière saisonnière, en fonction de leur abondance et des besoins énergétiques du furet. Une “obésité” saisonnière physiologique est observée chez les individus sauvages et les furets logés en extérieur notamment. Un gain de poids de 30 à 40 % peut être noté à l’entrée de l’hiver, caractérisé par une augmentation de la couche graisseuse sous-cutanée [1, 17]. Ce phénomène est également mis en évidence chez les furets sédentaires logés en intérieur, mais de manière moins marqué en général. Le poids du furet peut ainsi, par exemple, passer de 1 kg durant la belle saison à 1,4 kg en hiver. Il est essentiel que les propriétaires pèsent leur furet de manière bimensuelle de manière à obtenir des courbes de poids de référence.

Le furet tend à chasser et à stocker les proies avant de les consommer [2]. C’est un comportement qui se retrouve chez le furet domestiqué, qui cache la nourriture autant qu’il la consomme [4, 14]. Les volumes ingérés à chaque repas augmentent si le nombre de repas journaliers décroît. Le furet adapte ainsi la fréquence de ses repas (donc le volume d’aliments ingérés) pour maintenir un apport énergétique constant malgré une disponibilité de nourriture variable [2, 11].

Domestiqué, le furet tend à faire de nombreux petits repas, notamment lorsqu’il dispose d’une alimentation industrielle sèche. L’attrait pour les substances grasses et les liquides est identique au comportement naturel. Le furet prend du plaisir à laper et apprécie les aliments présentés sous forme liquide (photo 2).

Les goûts alimentaires sont en général fixés très tôt (avant 4 à 6 mois) [18]. Il convient donc d’exposer les jeunes furets à des aliments variés (ration ménagère équilibrée, nourriture industrielle humide et sèche, et proies) entre la sixième semaine et l’âge de 6 mois. Un sevrage mixte (croquettes et ration ménagère carnée) est recommandé [18].

Enfin, il existe une attirance notable du furet pour les éléments indigestibles, qu’il prend plaisir à mâchouiller, tels que les tissus, les éponges, les caoutchoucs et silicones. Ce comportement peut être majoré chez les individus très sédentaires. Relier cette attitude à un ennui potentiel vient à l’esprit, mais cela n’a pas encore été clairement démontré.

2 Anatomie et physiologie digestives du furet

L’anatomie digestive du furet reflète son caractère de prédateur carnassier. Cet animal dispose d’une dentition acérée capable de déchiqueter muscles et tendons et de broyer les proies consommées à l’état sauvage [5, 11, 14, 17, 18]. L’œsophage dispose d’un épithélium kératinisé, pouvant résister à l’ingestion d’éléments vulnérants (os brisés, griffes des proies chassées) [18]. L’estomac est capable de se distendre largement (jusque 50 ml/kg), permettant l’ingestion d’importants volumes de nourriture au cours d’un même repas, à l’instar du chien [18]. L’intestin grêle est proportionnellement plus court chez le furet que pour un chat de même poids [9, 17]. Les différentes portions (jéjunum, iléon) sont assez indifférenciées et la valvule iléo-cæcale est absente. Cela contribue à un transit digestif très rapide (3 à 4 heures de la bouche à l’anus), nécessitant une digestion très efficace et la consommation d’un aliment carné de grande qualité [11, 14, 18]. La flore intestinale réduite est composée d’Escherichia coli, de Proteus vulgaris et de différentes bactéries à Gram positif (staphylocoques, streptocoques). Les bactéries anaérobies sont très peu présentes chez le furet [6]. Cette flore digestive limitée a de très faibles capacités de fermentation [1, 11, 14]. De même, les enzymes de la bordure en brosse de l’intestin grêle sont en petite quantité [17, 18]. Enfin, le côlon du furet est très court : les capacités de réabsorption et de fermentation sont donc extrêmement faibles.

L’anatomie digestive du furet confirme donc sa profonde nature de carnivore strict. Il n’est physiologiquement pas capable de digérer les glucides (fibres, amidon, sucre simple) [1, 9, 11, 17]. Son transit digestif très rapide impose la distribution d’un aliment de haute qualité nutritionnelle avec une teneur en fibres adaptée, afin que tous les nutriments puissent être correctement digérés.

3 Besoins nutritionnels du furet

L’alimentation du furet devrait contenir exclusivement des produits d’origine animale, protéines et lipides de haute valeur biologique, étant donné les très faibles capacités d’adaptation de son tube digestif.

Besoin énergétique

Le besoin énergétique d’entretien (BEE) est estimé à 200 à 300 kcal EM (énergie métabolisable)/kg PV (poids vif)/j. Chez la plupart des furets rencontrés en consultation, il convient de minorer le BEE, ces animaux étant très sédentaires et ayant de faibles postes de dépenses énergétiques (environnement chauffé, exercice physique limité, animaux stérilisés).

À l’inverse, chez des furets en croissance ou lors de la gestation, le BEE doit être majoré, comme dans les autres espèces. L’augmentation du BEE serait de 12 à 20  % durant la gestation [17]. La provision d’une nourriture plus grasse ou de repas plus fréquents permet de répondre à cette augmentation du BEE.

Besoins protéiques et lipidiques

Ces données ne sont pas définies avec précision chez le furet. Il semble qu’un apport de 20 à 30 g de protéines animales/kg PV convienne [8, 15]. La taurine et l’arginine sont vraisemblablement des acides aminés essentiels chez le furet [15]. En proposant des protéines animales de haute valeur biologique (muscle) et des graisses animales non transformées, les besoins protéiques et lipidiques sont convenablement couverts.

Chez le vison, il est établi que les apports lipidiques doivent couvrir au moins 50 % du BEE [16]. La graisse de poulet ou de canard couvre bien les besoins en oméga 3 et en oméga 6 (photo 3) [17]. L’huile de colza peut également être utilisée pour satisfaire ces besoins en acides gras essentiels [15].

Besoins glucidiques

Chez le furet, les besoins glucidiques sont considérés comme négligeables, à condition que les besoins protéiques et lipidiques soient couverts [1, 10, 11, 17]. Les glucides simples et complexes doivent être limités au minimum dans la ration : ils ne devraient pas présenter plus de 1 à 3  % des apports énergétiques [1, 11, 14, 15, 17]. Les éléments indigestibles (phanères, etc.) des proies consommées à l’état naturel par les mustélidés jouent le rôle de lest au niveau du tube digestif : un faible apport en cellulose brute permet d’assurer un fonctionnement digestif optimal dans les rations ménagères ou industrielles. Un apport excessif en glucides est certainement délétère chez le furet (encadré, photo 4). En stimulant continuellement le pancréas, l’excès d’apport glucidique pourrait contribuer à l’augmentation de la fréquence de l’insulinome chez le furet [3, 18]. Bien qu’aucune étude scientifique ne l’ait confirmé, il semble que la fréquence de cette affection soit moindre dans les pays où les furets sont traditionnellement nourris avec un régime carné strict (Royaume-Uni, Australie) [14]. De plus, la teneur excessive en fibres de certains aliments limite la digestibilité de la ration.

Besoins minéraux

Les besoins minéraux ne peuvent être qu’extrapolés à partir du régime alimentaire naturel du furet et des besoins établis chez d’autres carnivores tels que le vison ou le chat. Le furet est sensible aux troubles ostéo-articulaires et urinaires. Comme chez les autres mammifères, le respect du rapport phospho-calcique est essentiel (Ca/P de 1,2 à 1,7). Un apport excessif en calcium nuit à la disponibilité du phosphore, du zinc et du cuivre alors qu’une ration mal complémentée débouche sur une ostéodystrophie nutritionnelle.

Besoins vitaminiques et oligo-éléments

Le furet ne convertit pas le β-carotène en rétinol (la forme animale active de vitamine A) et doit ainsi bénéficier d»un apport de vitamine A d’origine animale [15]. Cependant, ses besoins ne sont pas établis précisément. Il convient donc de les extrapoler à partir de ceux de carnivores proches et mieux connus tels que le vison [16, 20].

Besoins hydriques

Les besoins hydriques du furet sont estimés entre 75 et 100 ml par individu et par jour [18]. Ils sont plus importants lors de la consommation d’un aliment sec et estimés à environ trois fois le volume d’aliment sec consommé [18]. Un biberon et une gamelle d’eau lourde et stable sont proposés afin de faciliter la prise de boisson, notamment chez les individus malades ou âgés. Les furets apprécient de boire dans des gamelles ou des fontaines à eau, mais ils vont également y jouer, y déposer de la nourriture, ce qui nécessite une surveillance étroite de la part des propriétaires.

Variations des besoins selon l’âge et le statut physiologique

Les furets âgés présentent souvent une perte de poids et une fonte musculaire. Cela peut être lié aux dysfonctionnements de l’organisme (maladies cachectisantes) [12]. Mais il convient également de vérifier la qualité des apports protéiques. Des rations hyperdigestibles et appétentes, avec une teneur en protéines maintenue, sous forme préférentiellement humide afin de faciliter l’hydratation de l’organisme, sont recommandées. De petits repas fréquents, éventuellement liquides et tiédis, facilitent la prise alimentaire.

En aucun cas, les apports protéiques ne doivent être réduits chez les furets âgés sous prétexte de préserver la fonction rénale. Cela imposerait d’augmenter les apports lipidiques pour maintenir la couverture énergétique, ce qui n’est pas souhaitable (densité énergétique de la ration trop élevée, absence de satiété, etc.).

Conclusion

L’étude de la physiologie digestive du furet et de son comportement naturel amène à penser que les méthodes d’alimentation actuelles devraient être revues. En effet, l’émergence de certaines affections (insulinome, troubles digestifs chroniques) peut être favorisée par les aliments industriels secs plébiscités depuis de nombreuses années par les vétérinaires et les propriétaires de furets. Même si aucun lien n’a pu être formellement démontré, il est fortement souhaitable que les vétérinaires modifient leurs habitudes de prescription et de conseils nutritionnels. Conduire les propriétaires de furets à revoir leurs habitudes alimentaires et les inciter à l’utilisation régulière de rations carnées et d’une alimentation industrielle humide sont des pistes majeures d’évolution.

Références

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CONFLIT D’INTÉRÊTS

– Adeline Linsart : Aucun.

– Géraldine Blanchard a formulé les produits Vit’i5.

ENCADRÉ
Quid des aliments industriels 

Les aliments industriels secs ou humides haut de gamme destinés aux chatons ou aux furets couvrent généralement les besoins nutritionnels du furet. Cependant, ils ne constituent pas un mode d’alimentation idéal.

Le furet régule le volume ingéré en fonction de son besoin énergétique

→ La valeur énergétique moyenne d’une proie est de 1 kcal/g alors que les aliments industriels secs sont en moyenne trois à quatre fois plus concentrés en énergie. Cela signifie que le furet doit consommer très peu d’aliment pour couvrir son besoin énergétique. Par conséquent, pour atteindre une sensation de satiété convenable avec un aliment sec, il peut absorber des calories excédentaires, qui le conduisent à l’obésité.

→ L’alimentation industrielle humide est plus adaptée. Cependant, de nombreux auteurs considèrent que les besoins énergétiques du furet ne peuvent être couverts avec un aliment humide. Cela repose, selon nous, sur une interprétation erronée des besoins nutritionnels du furet. En effet, s’il est bien choisi, un aliment humide possède une densité énergétique semblable à celle des proies ou d’une ration ménagère carnée (environ 1 kcal/g). Les aliments humides de mauvaise qualité (aliment bas de gamme) ou inadaptés (aliment humide pour chien ou chat adulte) sont à proscrire. Il est préférable d’opter pour un aliment pour furet ou chaton, suffisamment riche en protéines animales et en énergie [11].

Les capacités de fermentation et de réabsorption du tube digestif du furet sont faibles

L’exposition du tube digestif du furet aux fibres et aux glucides (simples et complexes) est négligeable dans l’alimentation naturelle : elle représente environ 1 à 3 % de matière sèche (MS) des apports alimentaires [15]. Pourtant, les aliments industriels secs qui constituent le mode d’alimentation le plus fréquent chez les propriétaires de furets apportent a minima 15 à 20 % de MS d’extractif non azoté [17]. L’excès de cellulose brute contribue à un transit digestif plus rapide, diminuant la digestibilité de la ration.

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