Les groupes sanguins chez le chat - Le Point Vétérinaire expert canin n° 341 du 01/12/2013
Le Point Vétérinaire expert canin n° 341 du 01/12/2013

HÉMATOLOGIE FÉLINE

Article de synthèse

Auteur(s) : Fabrice Fosset

Fonctions : College of Veterinary Medicine
University of Illinois at Urbana-Champaign
3505 Veterinary medicine basic sciences building
2001 South Lincoln Avenue
Urbana, IL 61802
États-Unis
fabricefosset@gmail.com

La connaissance des groupes sanguins chez le chat permet de comprendre les risques de réactions transfusionnelles et d’isoérythrolyse néonatale.

Le système de groupes sanguins AB est le plus communément décrit chez le chat domestique. Trois groupes sont décrits dans ce système : A, B et AB[3, 5, 7, 13, 14, 16]. La connaissance de ces derniers a une importance particulière chez les félins. En effet, les chats possèdent des anticorps naturels allo-immuns contre le groupe sanguin qu’ils ne présentent pas.

GÉNÉTIQUE DU SYSTÈME AB

1. Antigènes

Les types sanguins A, B et AB sont définis par la présence d’antigènes spécifiques (glycolipides membranaires) à la surface des érythrocytes. Deux formes de gangliosides sont décrites : l’acide N-acétylneuraminique (NeuAc) et l’acide N-glycolylneuraminique (NeuGc) [1, 14]. La proportion de NeuAc et de NeuGc présents à la surface des érythrocytes dépend de l’activité de l’enzyme cytidine monophosphate-acide N-acétylneuraminique hydroxylase (CMAH) qui transforme le NeuAc en NeuGc. L’activité de la CMAH est dépendante des allèles A, aab ou b que possède l’individu (figure 2)[1, 14].

2. Expression des groupes sanguins

Les chats de type A sont porteurs de l’allèle A codant pour une enzyme complètement active. Les érythrocytes de type A expriment à leur surface en majorité des NeuGc et une très faible quantité de NeuAc. Les chats de type B sont porteurs de l’allèle b qui code pour une enzyme CMAH inactive. La surface de leurs érythrocytes est donc porteuse exclusivement de NeuAc. Les chats de type AB sont porteurs de l’allèle aab qui code pour une enzyme partiellement active responsable de la présence des deux types d’antigènes (NeuAc et NeuGc) à la surface des érythrocytes dans des proportions comparables [14]. L’allèle A est dominant sur les allèles aab et b et l’allèle aab est dominant sur l’allèle b (figure 1). Toutefois, l’allèle aab semble être rare dans la population féline et est exprimé plus fréquemment quand celle-ci comporte des chats de type B. Sur le plan génotypique, les individus de type A peuvent être (A,A), (A,aab) ou (A,b), ceux de type AB possiblement (aab,aab) ou (aab,b), et les individus de type B sont toujours (b,b)[5].

ANTICORPS ALLO-IMMUNS ET LEURS CONSÉQUENCES

Les chats de type B âgés de plus de 3 mois possèdent tous des anticorps anti-A puissants, principalement des IgM et en moindre proportion des IgG. Ils sont responsables de réactions d’hypersensibilité de type II entraînant des agglutinations et des hémolyses intravasculaires intenses. Ces anticorps anti-A induisent des réactions transfusionnelles et des isoérythrolyses néonatales toutes deux potentiellement fatales [3, 7, 10, 12, 18]. Trente pour cent des chats de type A possèdent des anticorps anti-B détectables dans le sang [3, 7, 10, 12, 18]. Ces derniers se répartissent en proportions égales d’IgM et d’IgG, et présentent une activité agglutinante et hémolytique beaucoup plus faible que les anticorps anti-A. Ils sont responsables de réactions transfusionnelles modérées, ainsi que de la destruction précoce des globules rouges de type B administrés à un chat de type A. Le bénéfice de la transfusion en est diminué [29]. Les chats de type AB ne possèdent pas d’anticorps anti-A ou anti-B.

1. Réactions transfusionnelles

Les réactions transfusionnelles observées lors de l’administration de sang de type A à un chat de type B entraînent des signes cliniques tels que de la fièvre, des vomissements, des vocalisations, de la léthargie, de l’ictère, et parfois la mort. Quelques millilitres de sang de type A administrés à un chat de type B suffisent à provoquer la mort [9].

Les signes cliniques notés chez un chat de type A recevant du sang de type B sont moins sévères. De l’inconfort, de l’agitation, de la tachycardie, une hémoglobinémie et une hémoglobinurie peuvent être observés. Le bénéfice de la transfusion est perdu en environ 48 heures.

Les chats du groupe AB peuvent théoriquement être transfusés avec du sang de type A ou B. Cependant, les anticorps anti-A présents dans le sang de type B sont susceptibles de provoquer la destruction des globules rouges du receveur. Les anticorps anti-B qui se trouvent dans le sang de type A peuvent également limiter l’efficacité de la transfusion si le receveur est AB. Il est recommandé de transfuser un chat de type AB avec un concentré globulaire de type A, B ou AB, ou avec du sang entier de type AB.

2. Isoérythrolyse néonatale

Le phénomène d’isoérythrolyse néonatale est observé lors de l’accouplement d’une chatte de type B avec un mâle de type A. Durant la prise de colostrum, les anticorps anti-A sont ingérés par le chaton et absorbés par l’intestin pendant les 24 premières heures de vie. Ces anticorps se fixent et provoquent la destruction des érythrocytes des chatons de type A et, dans une moindre mesure, de ceux de type AB [13]. Ce phénomène d’isoérythrolyse n’est pas observé quand une femelle de type A est accouplée avec un mâle de groupe B. Les signes cliniques observés chez les chatons sont un abattement, une anorexie, une hémoglobinurie, un ictère, une anémie, une tachypnée, une tachycardie, entraînant parfois la mort [24]. Chez les chatons qui survivent à cette réaction d’isoérythrolyse néonatale, une nécrose du bout de la queue, typique de ce phénomène, est observée. Elle résulte d’une agglutination à basse température en regard des extrémités qui induit une ischémie et une nécrose [6].

PRÉVALENCES DES DIFFÉRENTS TYPES DANS LE SYSTÈME AB

Le groupe A présente la prévalence la plus élevée dans la population féline mondiale. Dans la plupart des pays, celle-ci est comprise entre 85 et 100 %[4, 10-12, 15, 20, 23, 26, 29]. Toutefois, la prévalence du groupe B est plus élevée dans certains pays : 20 % en Grèce et 30 % au Royaume-Uni[8, 21]. Pour un même pays, les prévalences peuvent varier selon les régions. En Australie, où la prévalence des chats de type B est généralement supérieure à celle d’autres pays, une différence d’environ 10 % est ainsi observée entre Brisbane (26,3 %) et la région de Sydney (36 %) [3, 19].

La prévalence du groupe AB dans le monde est en général très faible, voire nulle. Certains pays font figure d’exception, avec des prévalences atteignant 4,1 % sur l’île de Grande Canarie et à 5,9 % au Portugal [22, 25].

Les prévalences des différents groupes sanguins félins varient également en fonction de la race. Certaines races sont reconnues pour être presque uniformément de type A, quel que soit le pays. C’est le cas des siamois, des tonkinois et des orientaux à poils courts [8, 9, 15, 17, 25]. D’autres races présentent une prévalence de type B plus élevée, comme le turkish van en Turquie (60 %) et le british shorthair aux États-Unis (58,9 %) (photo 1) [2, 9, 27].

Les prévalences des groupes sanguins félins et leurs possibles évolutions sont le résultat des croisements et des importations.

AUTRES GROUPES SANGUINS

Le système de groupes sanguins AB est le plus communément décrit chez le chat domestique, mais il n’est pas unique. Récemment, un autre antigène membranaire appelé mik a été mis en évidence [29]. L’absence de cet antigène à la surface des érythrocytes semble être associée à la présence d’allo-anticorps naturels. Ces derniers sont responsables de réactions hémolytiques transfusionnelles aiguës chez des chats pourtant compatibles dans le système AB.

TYPAGES ET CROSS-MATCHING

→ Le principe du typage sanguin est fondé sur l’observation macroscopique de l’agglutination des érythrocytes en présence d’anticorps spécifiques. L’agglutination indique la présence de l’antigène spécifique au type sanguin.

Plusieurs sortes de tests existent pour effectuer le typage sanguin des chats. Ils utilisent pour la plupart des antisérums de types A et B, composés d’anticorps mono- ou polyclonaux, ainsi que de la lectine (Triticum vulgaris). Celle-ci se fixe spécifiquement au NeuAc porté par les érythrocytes de type B.

→ Le cross-matching permet de s’assurer de la compatibilité du donneur et du receveur avant une transfusion. Il consiste à mettre en contact le plasma du receveur avec les érythrocytes du donneur (cross-match majeur) et le plasma du donneur avec les érythrocytes du receveur (cross-match mineur).

1. Typage par agglutination sur carte

Les cartes de typages (par exemple, RapidVet®-H Feline [dmslaboratories, inc. ou Agrolabo]) utilisent des anticorps monoclonaux anti-A d’origine murine pour identifier les érythrocytes de type A et la lectine pour déterminer les globules rouges de type B. Le typage sur carte est facile d’utilisation en pratique privée et demande peu de matériel. La sensibilité pour les individus de type AB est faible et de 95 % pour ceux de type B (encadré 1 et figure 3) [22].

2. Typage par agglutination sur gel en colonnes

Le test d’agglutination sur gel (par exemple, ID Gel-Test Micro Typing System ou DiaMed AG) est composé de six colonnes permettant de typer deux échantillons de sang. Chaque colonne comporte une matrice de gel comprenant des anticorps monoclonaux anti-A d’origine murine, dans la colonne A, et des anticorps monoclonaux anti-B d’origine murine, dans la colonne B. La troisième colonne ne contient pas de réactif et sert de contrôle négatif (encadré 2 et figure 4). Ce test de typage est plus sensible que celui sur carte, mais requiert davantage de matériel et est plus coûteux (photo 2) [22].

3. Cross-matching sur tube

Un cross-matching sur tube est facilement réalisable en clinique (encadré 3 et figure 5). Les tubes sont obtenus en mélangeant le plasma du receveur avec les érythrocytes du donneur (cross-matching majeur) et le plasma du donneur avec les érythrocytes du receveur (cross-matching mineur). Si une agglutination est présente et/ou que le surnageant montre des signes d’hémolyse, le test est positif. Un test positif pour le cross-matching majeur ou mineur indique que la transfusion présente un risque pour le chat (photos 3a et 3b).

Conclusion

La découverte récente d’un nouveau groupe sanguin chez le chat rappelle que la médecine de transfusion est relativement récente. Parmi la multitude d’antigènes présents sur les érythrocytes du chat, il est possible que, à l’avenir, certains soient identifiés pour avoir une importance clinique. Avant toute transfusion, il est recommandé de typer le chat afin de prévenir les risques. Dans une certaine mesure, un cross-match peut également être utile. En matière de reproduction, la connaissance du groupe sanguin des parents, ou du moins de la mère, avant l’accouplement permet de se prémunir contre le risque d’isoérythrolyses néonatales. Ce phénomène devrait aussi figurer dans le différentiel de tous les chatons qui présentent les signes cliniques compatibles avec une isoérythrolyse, si le groupe sanguin de la mère n’est pas connu.

Références

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Conflit d’intérêts

Aucun.

Points forts

→ Les chats de type B sont porteurs d’anticorps naturels anti-A responsables de réactions transfusionnelles potentiellement mortelles.

→ Des phénomènes d’isoérythrolyses néonatales sont observés lorsqu’une chatte de type B donne naissance et élève des chatons de groupe A.

→ Des groupes sanguins qui ont une importance clinique, autre que le groupe AB, existent chez le chat, tel le mik.

→ Il est primordial de s’assurer de la compatibilité entre le donneur et le receveur avant une transfusion à l’aide d’un typage et, idéalement, d’un cross-match.

ENCADRÉ 1
Description de la technique de typage par agglutination sur carte

Chaque carte de typage est porteuse de trois cases :

– contrôle négatif : sans réactif vérifiant la présence d’autoagglutination ;

– case A : lyophilisat d’anticorps anti-A ;

– case B : lectine (Triticum vulgaris).

→ Contrôle : 1 goutte de sang + 1 goutte de diluant (mouvement circulaire de 10 secondes) :

– en présence d’une agglutination, laver les érythrocytes et recommencer ;

– en l’absence d’agglutination, continuer le test.

→ Cases A et B : 1 goutte de sang + 1 goutte de diluant (agiter 10 secondes).

→ Case A : ajouter une goutte de diluant.

→ Tourner la plaque pendant 2 minutes.

→ La lecture est ensuite effectuée en inclinant la carte de 10 à 20 degrés :

– si agglutination dans la case A : chat de type A ;

– si agglutination dans la case B : chat de type B ;

– si agglutination dans les cases A et B : chat de type AB.

ENCADRÉ 2
Description de la technique de typage par agglutination sur gel en colonnes

→ Séparation des érythrocytes et du plasma par centrifugation (3 500 g pendant 10 minutes).

→ Ajouter 25 µl du culot dans 500 µl de diluant.

→ Ajouter 12,5 µl de la suspension dans chaque colonne.

→ Centrifuger (910 g pendant 10 minutes).

Résultats : le test est considéré comme positif si les érythrocytes restent en haut d’une colonne ou ne migrent que très peu dans le gel.

→ Tube contrôle : test interprétable si les érythrocytes ont migré dans le fond.

→ Tube A positif et tube B négatif : chat de type A.

→ Tube A négatif et tube B positif : chat de type B.

→ Tube A positif et tube B positif : chat de type AB.

Remarques : les protocoles ci-dessus sont standards et présentés ici comme exemple. Il est recommandé de se référer au mode d’emploi spécifique du test réalisé.

ENCADRÉ 3
Protocole de cross-matching sur tube

Ce protocole est standardisé depuis quelques années [28].

→ Centrifuger le sang et isoler le plasma.

→ Laver les érythrocytes avec une solution tamponnée au phosphate.

→ Réaliser une suspension d’érythrocytes à 3 à 5 % (par exemple, 5 µl d’érythrocytes dans 95 µl de diluant).

→ Mélanger 50 µl de plasma et 25 µl de la suspension d’érythrocytes, incuber ensuite 10 minutes à 37 °C et centrifuger 15 secondes à 1 000 g

→ Agiter délicatement pour évaluer la formation d’un caillot.

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