Calculs urétraux chez le lapin : étude de deux cas - Le Point Vétérinaire expert canin n° 332 du 01/01/2013
Le Point Vétérinaire expert canin n° 332 du 01/01/2013

UROLOGIE DES NAC

Cas clinique

Auteur(s) : Sylvie Mignot-Gasparoux

Fonctions : Clinique vétérinaire Alliance
8, boulevard Godard
33300 Bordeaux

Les calculs urinaires chez le lapin sont sous-diagnostiqués. Au travers de cas cliniques, le diagnostic, le traitement mais surtout la prévention de ces affections sont abordés de manière très pratique.

L’urine des lapins est naturellement turbide de part une charge calcique importante. Le passage d’une situation physiologique à une situation d’urgence critique d’obstruction urinaire par calcul urétral est souvent insoupçonné.

CAS CLINIQUE N° 1

Un lapin nain mâle âgé de 2 ans et demi a été vu par son vétérinaire traitant 2 jours auparavant car il présentait du sang dans les urines. Il est référé à la clinique pour une détérioration subite de son état général.

1. Commémoratifs

Ce lapin est un mâle non castré qui vit en intérieur, dans une cage dont il sort souvent. Son alimentation est exclusivement sèche, composée de foin et de granulés de luzerne (de qualité supérieure). Il est à jour de ses vaccins VHD (Virus Hæmorrhagic Disease,maladie hémorragique virale) et myxomatose.

La propriétaire de l’animal rapporte qu’il mange moins depuis 3 jours, date à laquelle le vétérinaire qui l’a examiné a constaté du sang sur les poils en bordure du pénis et lui a prescrit Rongeur Digest®, Spasmoglucinol® et Baytril®.

2. Examen clinique

Le lapin est prostré, déshydraté, et son pénis présente de nombreuses traces de morsures. Sa propriétaire rapporte qu’il n’a ni uriné ni produit de crottes depuis la veille au soir. L’embonpoint est normal. La palpation abdominale déclenche une douleur abdominale aiguë.

3. Examens complémentaires

Une radiographie latérale révèle la présence d’un volumineux calcul dans l’urètre (photo 1). Le faible contraste de la cavité abdominale et l’épaississement de la paroi cæcale permettent d’évoquer une éventuelle péritonite.

Le bilan biochimique montre une insuffisance rénale aiguë (tableau 1).

4. Traitement et évolution

Devant la gravité des symptômes et malgré le pronostic très réservé, la propriétaire souhaite que le calcul soit retiré afin de lever l’obstruction urinaire. L’animal reçoit une injection de chlorhydrate de morphine par voie intramusculaire (5 mg/kg) et l’anesthésie est induite et poursuivie uniquement par voie gazeuse (Isoflurane®) [8, 10]. Le lapin est placé en décubitus dorsal et les zones tondues sont limitées à l’abdomen postérieur et à la zone pelvienne afin de prévenir la déperdition de chaleur préjudiciable à la reprise du transit.

Une urétrostomie périnéale est pratiquée. Le calcul est extrait difficilement car il est très adhérent à la muqueuse urétrale. Celle-ci se déchire lors de l’extraction et sa suture au moyen de fil monofilament 1.5 (Monocryl®) est laborieuse.

La laparotomie abdominale basse permet de visualiser des uretères dilatées d’urine et une hernie de la muqueuse vésicale au travers de la musculeuse au niveau du polygone d’insertion des uretères. Devant les lésions présentées par le lapin et à la demande de sa propriétaire, l’animal est euthanasié en phase peropératoire.

CAS CLINIQUE N° 2

Une lapine âgée de 2 ans non castrée a été vue un mois auparavant par le vétérinaire traitant pour une irritation de la région anale. Elle est apportée en consultation car elle présente du sang dans les urines depuis le matin.

1. Commémoratifs

Cette lapine vit dans une famille comportant de nombreux animaux dont la propriétaire surveille étroitement la santé. Elle est nourrie d’aliments frais très variés et de foin sans luzerne. Aucune nourriture industrielle ne lui est distribuée. Son appétit est conservé. Des crottes plus petites ont été notées depuis 1 mois.

2. Examen clinique

L’animal présente un embonpoint marqué. La région génito-anale est souillée de sécrétions séro-sanguinolentes. À la palpation abdominale, un corps solide de grande taille est identifié dans la région pelvienne.

3. Examen complémentaire

Une radiographie latéro-latérale confirme la présence d’un volumineux calcul vésical (photo 2).

4. Traitement et évolution

La cystotomie avec extraction du calcul vésical est programmée pour le lendemain matin. La lapine reçoit le soir même de la buprénorphine (Vetergesic®) à la dose de 0,05 mg/kg, du phloroglucinol (Spasmoglucinol®) à 3 mg/kg et de l’enrofloxacine (Baytril®) à 5 mg/kg par voie sous-cutanée.

La préanesthésie est assurée par de la xylazine (Rompun®), à la dose de 3 mg/kg par voie intramusculaire, et du chlorhydrate de morphine à 5 mg/kg par voie sous-cutanée, et l’anesthésie par de l’isoflurane après une induction au masque. La laparotomie abdominale basse révèle une vessie vide, tant d’urine que de calcul. En revanche, l’utérus et les cornes utérines sont dilatées par du liquide. Devant cette situation, l’animal est radiographié en phase peropératoire (photo 3).

Le très volumineux calcul a migré dans l’urètre. Une épisiotomie est réalisée et le calcul est refoulé assez facilement dans la vessie et retiré par la plaie de cystotomie (photo 4).

L’ovario-hystérectomie est pratiquée en urgence devant le risque encouru en raison de la présence d’urine dans les organes génitaux (encadré 1).

La laparotomie se termine classiquement par une suture de la vessie au moyen d’un fil monofilament résorbable 1.5 aiguille ronde (Monocryl®), et des sutures musculaire à l’aide d’un fil résorbable tressé (Vycril®) déc. 1.5 et cutanée avec un fil polyamide déc. 2 (Surgipro®). Enfin, une suture de l’épisiotomie plan par plan à l’aide de monofilament déc. 1.5 est réalisée.

Le lendemain, la vulve présente un œdème marqué. L’animal est placé sous Baytril® et Spasmoglucinol® à la dose de 3 mg/kg deux fois par jour pendant 8 jours. La reprise de l’alimentation et du transit est immédiate.

DISCUSSION

1. Anatomie

La vessie des lapins est en grande partie pelvienne et peu extensible. Lors d’obstruction de l’urètre, elle ne peut se distendre et, très vite, les uretères vont se dilater et les urines stagner dans les reins, entraînant rapidement des lésions irréversibles et une insuffisance rénale aiguë.

Les voies urinaires basses des lapins sont très larges et extensibles. L’urètre est très court, tant chez la femelle que chez le mâle (figures 1 et 2). A contrario de la plupart des espèces (herbivores ou carnivores), chez le lapin, les calculs urétraux ne se forment pas dans l’urètre, mais dans la vessie et sont propulsés dans l’urètre sous la pression de l’urine à la faveur d’un traitement spasmolytique.

Toutefois, comme cela a été observé chez un autre animal, ils peuvent passer de la vessie dans l’urètre quand leur taille n’est pas encore très importante, ne pas obstruer complètement celui-ci et y grossir dans un second temps. Dans ce troisième cas, seul le renflement palpable à la base du pénis avait alerté le propriétaire alors que le calcul mesurait 25 mm x 15 mm.

2. Étiologie et épidémiologie

Nature cristalline des urines de lapin

L’urine des lapins est physiologiquement cristalline (tableau 2). Les composants se trouvent sous une forme amorphe et donnent à l’urine une coloration entre le blanc et l’orange soutenu, voire café crème, selon la présence ou non de porphyrine [6]. Cette couleur naturelle peut aussi varier avec le nourrissage à base d’extrudés plus ou moins teintés par des colorants industriels et les pigments naturels des plantes. Lors de pigmentation de l’urine, le diagnostic différentiel est à établir avec la présence ou non de sang dans les urines. La composition des urines varie selon l’âge du lapin.

Un apport alimentaire excessif en calcium, par le biais d’aliments riches en calcium ou de pierres à lécher, va déséquilibrer la concentration urinaire en calcium et provoquer la précipitation des formes amorphes et une cristallurie marquée, voire la formation de calculs (encadré 2).

Métabolisme du calcium chez le lapin

Dans la plupart des espèces de mammifères, le métabolisme du calcium est régulé par la parathormone (PTH), la calcitonine et la vitamine D. Chez le lapin, la PTH régule presque seule la concentration sérique en calcium. De fait, l’urine est la voie unique d’excrétion du calcium dans cette espèce. Le ratio calcium/potassium n’est pas critique chez le lapin, qui supporte des taux de calcium sérique très importants proportionnels aux apports alimentaires. En effet, le calcium est absorbé passivement par les intestins dans cette espèce [4, 5, 6, 9].

Facteurs aggravants

L’embonpoint, le peu d’exercice et la mauvaise distribution de l’eau (eau pas assez renouvelée, trop cristalline, biberon inadapté et défectueux) vont favoriser le développement de calculs [5, 6, 8, 10]. La consommation d’eau journalière chez le lapin est de 50 à 120 ml/kg/j, soit 5 fois plus que chez le chien [6, 10]. Lors de la lactation, cette consommation peut être doublée [10].

Chez la femelle, la faible longueur de l’urètre et la proximité entre l’orifice urétral, le vagin et le rectum favorisent l’ascension des germes fécaux et le développement fréquent de cystites infectieuses à Pseudomonas ou à E. coli évoluant à bas bruit [5, 10]. L’infection urinaire est caractérisée par la présence d’agents pathogènes, de leucocytes et de cellules épithéliales servant de noyau protidique aux calculs en formation.

3. Signes cliniques

Les signes cliniques sont souvent frustes et très tardifs [5, 6, 10]. Les saignements ne sont pas permanents. Aucun petit calcul n’a jamais été mis en évidence lors de radiologies systématiques, et il est vraisemblable que la boue urinaire, fréquemment observée en revanche, précipite en totalité à la faveur des changements évoqués ci-dessus.

La présence d’un gros calcul dans une vessie pelvienne entraîne une gêne à la défécation et les commémoratifs révèlent une diminution du volume des crottes datant de quelques jours à quelques semaines.

Le passage du calcul vésical dans l’urètre est, dans les deux cas évoqués ci-dessus, d’origine iatrogène suspectée. Le relâchement du sphincter vésical est secondaire à l’administration de spasmolytiques ou à une anesthésie myorelaxante [10].

4. Diagnostic et pronostic

La radiographie est l’examen complémentaire de choix pour déterminer l’emplacement du calcul. Alors que l’échographie ne permet pas toujours de le situer s’il est intrapelvien ou périnéal. La densité radiographique et l’aspect permettent de différencier un calcul de la boue vésicale urinaire.

Toutefois, une échographie doit être effectuée afin d’objectiver un épanchement abdominal et de visualiser les reins et les uretères (en cas de dilatation).

Le pronostic va dépendre de la rapidité d’intervention. Les lésions vésicales, urétrales, urétérales et rénales secondaires à cette obstruction se développent rapidement et sont le plus souvent irréversibles. L’évaluation de la fonction rénale préalable va relativiser les chances de récupération de l’animal après l’opération.

5. Traitement

Lors de calcul urétral, le traitement ne peut être que chirurgical [6, 8]. La voie d’abord périnéale est privilégiée. Toutefois, les lésions de la muqueuse urétrale sont souvent importantes et sa suture est délicate. Le recours à un microscope opératoire doit être envisagé afin de s’assurer de la régularité de la suture et de son étanchéité.

La laparotomie abdominale médiane est identique à celle qui est pratiquée chez les carnivores. Il convient de prendre garde à la quasi-absence de tissu sous-cutané graisseux, à la finesse de la musculature abdominale et à la présence d’un volumineux cæcum du côté droit, dont la paroi est extrêmement fine et rend la laparotomie plus délicate que chez les carnivores. La cystotomie qui s’ensuit ne présente pas de particularités distinctives comparativement à celle des carnivores.

Elle est pratiquée en complément de l’urétrostomie périnéale lors de calcul urétral afin de visualiser les lésions de la vessie et des uretères et d’y remédier si cela est nécessaire et possible.

L’échographie est indispensable en phase postopératoire afin de suivre le retour à la normale du fonctionnement de la vessie, des uretères et des reins après la levée de l’obstruction.

Si la boue vésicale n’a pas encore précipité en calcul, une augmentation de la diurèse peut être tentée en administrant par voie sous-cutanée, dans un premier temps, 20 à 30 ml/h de soluté salé isotonique [6]. Dans les cas plus sévères, un massage de la vessie par taxis externe sous anesthésie générale est envisagé. L’hydropulsion du calcul par cystocentèse semble possible [6].

6. Prévention

La prévention est primordiale et consiste en des mesures hygiéniques et alimentaires simples, comme :

– éviter le foin de luzerne et les granulés contenant de la luzerne ;

– prévenir l’obésité par une alimentation à base de foin à 70 %, une distribution de granulés exceptionnelle et en petite quantité, et de l’exercice (faire courir le lapin) ;

– éviter les aliments frais riches en calcium chez les animaux sains et privilégier ceux qui sont pauvres en cet élément chez les lapins dont la radiographie met en évidence une boue vésicale déjà marquée (encadré 3) ;

– maintenir un rapport phosphocalcique entre 1/1 et 1/2 ;

– apporter moins de 1 000 UI/kg/j de vitamine D [6] ;

– ne pas mettre de pierre à lécher à la disposition des lapins ;

– vérifier journellement l’attribution d’eau, l’augmenter en cas de chaleur ou de pièce très chauffée et y adjoindre du jus de fruit pour en accroître l’appétence.

Conclusion

Les calculs urétraux des lapins sont d’origine iatrogène. Ils résultent du passage de calculs vésicaux dans l’urètre à la suite de l’administration de spasmolytiques, d’anesthésiques ou de tranquillisants [10]. Les calculs vésicaux des lapins sont secondaires à la précipitation rapide de la boue urinaire asymptomatique fréquemment rencontrée dans cette espèce.

Afin de prévenir une affection pour laquelle le pronostic vital est engagé, des mesures d’hygiène s’imposent, tant alimentaires que comportementales.

Les acidifiants urinaires semblent mal supportés dans cette espèce. Cependant, ils devraient être étudiés plus précisément dans l’avenir.

Références

  • 1. Boucher S, Bulliot C, Doumerc G et coll. Examens complémentaires chez les NAC. Atlas. Point Vét. 2010;39:55-56.
  • 2. Boucher S, Nouaille L. Maladies des lapins. 2e éd. France Agricole. 2002:13.
  • 3. Bulliot C, Doumerc G, Ferreira X et coll. Thérapeutique chez les NAC. Proceedings Puy-du-Fou. 2011.
  • 4. Carpenter JW. Exotic Animal Formulary. 3rd ed. Ed. Elsevier Saunders Saint-Louis, Missouri. 2005:434p.
  • 5. Hoefer HL. Exotic Veterinary Care. Urolithiasis in rabbits and guinea pigs. Proceedings of North American Conference Orlando. 2006.
  • 6. Johnson D. Rabbit calcium metabolism, “bladder sludge”, and urolithiasis. CVC in Kansas City Proceedings. 2009.
  • 7. Mac Cracken TO, Kainer RA. Atlas d’anatomie du chien, du chat et des NAC. Les fondamentaux. Éd. Med’com, Paris. 2010.
  • 8. Mentré V. La chirurgie urinaire des petits mammifères de compagnie. Point Vét. 2009;n° spéc. “Chirurgie des tissus mous et dentisterie des petits mammifères de compagnie” (40):89-91.
  • 9. O’Malley B. Clinical anatomy and physiology of exotics species. Ed. Saunders Ltd, Saint-Louis. 2005:189-190.
  • 10. Queensberry KE, Carpenter JW. Ferrets, rabbits and rodents. clinical medicine and surgery. 2nd ed. Ed. WB Saunders, Philadelphie. 2004:188-193.

Points forts

→ Les urines de lapin sont naturellement chargées en composés calciques amorphes qui forment une « boue urinaire » pouvant se transformer en un calcul monobloc à l’origine d’une urgence chirurgicale.

→ Primitivement formés dans la vessie, les calculs urinaires peuvent migrer subitement dans l’urètre à la faveur d’une intervention iatrogène.

→ La radiographie est l’examen complémentaire de choix pour le dépistage précoce des calculs vésicaux, ainsi que pour le diagnostic des calculs urétraux.

→ La prévention médicale étant peu explorée, la prévention zootechnique est primordiale, et passe par l’alimentation, l’exercice et le dépistage précoce.

ENCADRÉ 1
Ovario-hystérectomie de convenance

L’ovario-hystérectomie doit permettre l’ablation de la plus grande partie de l’utérus possible (la ligature utérine est posée le plus près possible des cols utérins) afin d’éviter de créer une cavité risquant de se remplir d’urine [3].

Les cornes utérines s’abouchent séparément dans le vagin par deux cols de l’utérus [2].

ENCADRÉ 2
Aliments riches en calcium (liste non exhaustive)

Les aliments riches en calcium sont :

– le céleri branche ;

– les épinards ;

– le chou frisé (feuilles vertes) ;

– les feuilles de betterave ;

– les feuilles de navet ;

– la luzerne ;

– le trèfle (fleurs et feuilles) ;

– les tiges et les feuilles de brocoli ;

– les blettes ;

– le cresson ;

– le persil ;

– le foin ou les granulés d’élevage à base de luzerne.

D’après [5, 10].

ENCADRÉ 3
Aliments pauvres en calcium (liste non exhaustive)

Les aliments frais pauvres en calcium sont :

– toutes les salades (à l’exception de la scarole) ;

– l’herbe à chat (blé, avoine) ;

– la carotte ;

– le chou frisé (feuilles blanches) ;

– le panais ;

– le bulbe de navet ;

– le pourpier ;

– les pousses de blettes ou de betterave.

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