Leptospirose bovine : traitement, prévention et aspect zoonotique - Le Point Vétérinaire expert rural n° 331 du 01/12/2012
Le Point Vétérinaire expert rural n° 331 du 01/12/2012

MALADIES INFECTIEUSES

Article de synthèse

Auteur(s) : Amélie Camart-Périé*, Emmanuel Legrand**

Fonctions :
*Clinique vétérinaire de la Risle
6, quai Félix-Faure
27500 Pont-Audemer
**Clinique vétérinaire de la Risle
6, quai Félix-Faure
27500 Pont-Audemer

Lors de leptospirose aiguë, une antibiothérapie précoce limite l’installation de lésions hépatiques et rénales, mais des mesures sanitaires et médicales complémentaires doivent être envisagées.

Dans l’espèce bovine, la leptospirose se manifeste généralement sur un mode enzootique par de mauvaises performances de reproduction. Cependant, certains foyers présentent une atteinte aiguë avec des avortements et une chute de la production laitière. Tous les détails des aspects cliniques ainsi que les méthodes de diagnostic ont déjà été décrits(1). Ce second article s’attelle donc à décrire les différents traitements pouvant être instaurés, puis il détaille les mesures sanitaires devant impérativement être mises en place dans un élevage infecté. Il s’achève sur le caractère zoonotique de la leptospirose.

TRAITEMENT DE LA LEPTOSPIROSE

1. Antibiothérapie

Des études ont été menées en médecine humaine pour tester l’intérêt de l’utilisation des antibiotiques dans le traitement de la leptospirose. Elles comparent le temps de retour aux valeurs usuelles des normes biochimiques, la durée de l’hyperthermie et le taux de mortalité. Il n’existerait pas de différence significative avec ou sans antibiothérapie. Néanmoins, l’utilisation d’un traitement anti-infectieux adapté en phase précoce de la maladie diminuerait la durée de l’expression clinique de la maladie [7]. L’objectif est alors de lutter contre l’installation et le développement de lésions hépatiques et rénales, responsables de la mort du bovin lors d’atteinte aiguë.

Les leptospires sont extrêmement fragiles et sensibles, en particulier aux antibiotiques. In vitro, la gamme d’antibiotiques efficaces contre les leptospires est très large (tableau 1). Néanmoins, les sensibilités in vivo et in vitro sont un peu différentes : cet écart est vraisemblablement lié à la difficulté pour certaines molécules telles que les macrolides de se concentrer dans les reins [2].

L’antibiotique de choix est la dihydrostreptomycine, administrée par voie intramusculaire [IM] à la dose de 25 mg/kg pendant au minimum 3 jours. Cette molécule est capable de se concentrer dans les reins, donc de diminuer le nombre de leptospires qui persistent dans les tubules rénaux [2].

La pénicilline G peut également être administrée à la dose de 6 millions UI/j pendant au minimum 1 semaine. Afin d’améliorer son efficacité, les injections doivent être répétées toutes les 4 heures en début d’évolution. Néanmoins, cette molécule est responsable de nombreux épisodes allergiques. La dihydrostreptomycine est préférée pour cette raison [7].

D’après une étude réalisée sur le sérovar Hardjo, l’amoxicilline (deux injections à la dose de 15 mg/kg IM espacées de 48 heures) semble être une alternative intéressante, et ce d’autant que cette molécule possède un cycle entéro-hépatique qui lui permet d’agir sur les leptospires dans le foie [20].

D’autres antibiotiques ont également été testés. L’oxytétracycline longue action (20 mg/kg IM en une seule injection), le ceftiofur (à la dose de 20 mg/kg/j IM durant 3 jours) et la tilmicosine (10 mg/kg par voie sous-cutanée [SC] en une seule injection) ont donné des résultats très satisfaisants et semblent réduire la leptospirurie (tableau 2) [3].

Le traitement antibiotique est d’autant plus efficace qu’il est mis en place précocement après le début de l’infection. En effet, c’est pendant la phase bactériémique (à savoir durant les 12 premiers jours) que l’action des antibiotiques est la plus évidente, alors que leur utilisation pendant la phase immunologique n’empêche souvent pas l’excrétion urinaire des leptospires [6]. En raison des caractéristiques épidémiologiques de la leptospirose, il est, en théorie, nécessaire de traiter l’ensemble du cheptel. Néanmoins, le coût de traitement, son intérêt, le risque de nouvelle contamination, celui de développement d’antibiorésistance ainsi que les pertes associées aux délais d’attente doivent être considérés avec l’éleveur.

2. Traitement symptomatique

Le traitement symptomatique permet de soutenir les grandes fonctions de l’animal. Il est multimodal et fait appel à la fluidothérapie, aux hépato-protecteurs, aux anti-hémorragiques et éventuellement aux corticoïdes (dose immunomodulatrice). Les vitamines du groupe B limiteraient l’anémie par leur action sur l’érythropoïèse [16]. La transfusion sanguine présenterait un bénéfice pour la survie des bovins atteints de thrombopénie parfois intense lors de leptospirose aiguë [16].

PRÉVENTION DE LA LEPTOSPIROSE

Elle comprend à la fois un volet sanitaire et un volet médical qui doivent être associés afin d’envisager une protection efficace contre cette maladie.

1. Prophylaxie médicale

La vaccination

Quel que soit le pays, la préparation vaccinale est obtenue à partir de souches de leptospires tuées, adjuvées ou non. De nouvelles préparations utilisant des extraits cellulaires sont en voie de développement. L’objectif est d’induire la production d’anticorps agglutinants et dirigés contre les antigènes de la membrane externe des leptospires (le lipopolysaccharide en particulier) [1]. Outre la réponse sérologique spécifique, la vaccination stimule une réponse TH1 satisfaisante à l’origine d’une immunité cellulaire moins spécifique [14]. Les souches sont sélectionnées selon les conditions épidémiologiques des pays concernés et des sérovars dominants. Des vaccins monovalents ou plurivalents existent. En Europe, seul le sérovar Hardjo est intégré dans les vaccins (Spirovac®, Leptavoid®). Aux États-Unis, des vaccins pentavalents contenant les sérovars Pomona, Grippotyphosa, Canicola, Icterohaemorrhagiae et Hardjo sont classiquement utilisés. Les études épidémiologiques indiquent que les sérovars dominants dans les élevages français sont les sérovars Australis, Sejroe (Hardjo) et Grippotyphosa [5]. Cette situation explique l’absence d’utilisation du vaccin canin qui protège contre les sérovars Canicola et Icterohaemorrhagiae. Le seul protocole vaccinal disposant d’une autorisation de mise sur le marché en France (Spirovac®, laboratoire Pfizer) comprend une primovaccination composée de deux injections SC réalisées à 1 mois d’intervalle à partir de l’âge de 4 semaines puis d’un rappel réalisé tous les 6 mois ou tous les ans selon le risque d’infection [18].

L’atténuation des symptômes, en particulier les troubles de la reproduction, constitue le premier objectif de la vaccination. Elle est employée au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas et aux États-Unis à large échelle. Une étude menée aux États-Unis en 2006 a comparé un lot témoin à un lot vacciné contre le sérovar Hardjo : les performances de reproduction étaient nettement améliorées dans le lot vacciné, en particulier le taux de fécondation en première insémination [11]. Néanmoins, l’intérêt de la vaccination à grande échelle doit être réfléchi selon la situation épidémiologique du pays.

Le rôle de la vaccination est également de limiter le portage et l’excrétion urinaire, donc de réduire la pression infectieuse. Cependant, différentes études menées aux États-Unis montrent que la vaccination contre la leptospirose ne protège pas contre l’infection rénale par les leptospires et ne prévient pas l’excrétion des bactéries dans les urines [8]. De plus, tous les vaccins, même s’ils sont dirigés contre un même sérovar, ne possèdent pas la même efficacité, en particulier quand il s’agit de “blanchir” les urines des animaux infectés. Ces comparaisons vaccinales prêtent à controverses et leur compréhension nécessite davantage d’investigations.

La métaphylaxie

Lorsqu’un élevage est touché par des avortements à Leptospira spp., une métaphylaxie peut être également envisagée, en particulier si la pression infectieuse est élevée (nombreux bovins atteints, risque épidémiologique important). Deux protocoles sont possibles : deux à trois injections SC ou IM d’oxytétracycline à longue action (20 mg/kg) ou de dihydrostreptomycine (20 mg/kg) à 15 jours d’intervalle [18]. Les animaux à risque (veaux, femelles gestantes) sont traités en priorité.

2. Prophylaxie sanitaire

Dans un élevage infecté, les animaux excréteurs doivent être isolés. Cependant, en dehors des animaux symptomatiques, cet isolement est difficilement réalisé en pratique car de nombreux animaux excréteurs sont sérologiquement muets. Les animaux sains sont mis à l’écart de l’environnement et des sources d’eau “à risque”. Les locaux sont désinfectés à l’aide de nitrate de chaux ou de solutions iodées. Un assainissement des lieux de stockage des aliments et des sources d’eau s’impose (à l’aide de chlore, par exemple). L’abreuvement des bovins fait appel de préférence à de l’eau potable contenue dans des bacs plutôt qu’aux sources naturelles ou aux eaux stagnantes.

Dans le cas d’avortements, une attention particulière doit être portée à la gestion de l’avorton, du placenta et des écoulements génitaux (photo 1). La litière en contact avec les matières organiques souillées est également curée. La vache ayant avorté est isolée dans un box à l’écart du troupeau [18].

La lutte porte également sur l’élimination de la faune sauvage qui constitue un vaste réservoir de leptospires. L’objectif est de limiter la pression infectieuse dans l’environnement (en particulier hydrique), donc le risque de contamination des bovins. Des campagnes de dératisation et de contrôle des populations de micromammifères doivent être menées bien que leur élimination complète soit illusoire [5].

Un écoulement efficace des eaux usées au sein des stabulations contenant les animaux infectés est primordial. Les zones humides et les terrains marécageux aux abords des locaux d’élevage ou au sein des pâtures doivent être drainés. Les pâtures où sont localisés les animaux excréteurs doivent être assainies par des épandages de nitrate de chaux, de cyanamide calcique ou de superphosphate [12].

Enfin, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (anciennement Office international des épizooties), lors d’échanges internationaux, un dépistage sérologique doit être réalisé à l’aide de deux tests de microagglutination (MAT) effectués à 3 semaines d’intervalle. Il peut être associé à deux injections de dihydrostreptomycine (20 mg/kg) ou d’oxytétracycline à longue action (20 mg/kg) à 15 jours d’écart [10]. Néanmoins, le dépistage sérologique peut poser des difficultés en raison de la grande variabilité des antigènes utilisés dans le test MAT d’un laboratoire à l’autre [12].

LA LEPTOSPIROSE, UNE ZOONOSE

1. Épidémiologie de la leptospirose humaine

Une étude réalisée par le Centre national de référence (Institut Pasteur) a révélé qu’entre 250 et 450 cas de leptospirose humaine ont été diagnostiqués tous les ans entre 1988 et 2003 en France métropolitaine. Néanmoins, il semble que cette maladie soit largement sous-diagnostiquée chez l’homme [19]. Outre-mer, les taux d’incidence sont de 10 à 100 fois plus élevés qu’en métropole, principalement en zone tropicale.

La leptospirose est actuellement reconnue en France comme une maladie professionnelle mais elle n’est plus une maladie à déclaration obligatoire depuis 1986 [12]. Les activités à risque sont celles exposant à un contact direct avec des animaux ou des organes infectés (éleveurs, vétérinaires, personnel d’abattoir, etc.) et celles exposant à un milieu contaminé (égoutiers, travaux publics, forestiers, jardiniers, etc.). Trente pour cent des cas recensés exercent une profession à risque. Quatre-vingts pour cent des individus sont de sexe masculin [19]. Cependant, la leptospirose est une maladie majoritairement associée à la pratique de loisirs aquatiques, de pêche et de chasse.

Les sérovars les plus impliqués en France lors de contamination humaine sont Icterohaemorrhagiae (37 %), Grippotyphosa (23 %) et Australis (8 %). Cette répartition varie beaucoup d’un pays à l’autre [6].

Les animaux d’élevage représentent un réservoir important et jouent un rôle non négligeable dans la contamination humaine. Sur 90 personnes contaminées par des lesptospires à la suite de contacts avec des animaux réservoirs, 15 ont contracté la leptospirose par contact avec des bovins [4].

2. Expression clinique et modes de contamination chez l’homme

L’expression clinique de la maladie est protéiforme. Cependant elle se manifeste principalement sous deux formes : la forme anictérique (ou biphasique) et la forme fulgurante ou ictéro-hémorragique. La forme anictérique correspond à un syndrome pseudo-grippal et ne laisse généralement pas de séquelles. La forme fulgurante, beaucoup plus grave, associe une atteinte hépatique, une insuffisance rénale et des hémorragies multiples secondaires à des troubles de la coagulation. Une atteinte pulmonaire, cardiaque ainsi qu’une méningite peuvent également être observées. Dans les études réalisées sur des populations humaines, 29,4 % des cas sont des formes fulgurantes. Le décès survient dans 2 à 10 % des cas [7]. La leptospirose peut également se manifester par une atteinte oculaire, parfois 10 mois après la phase aiguë : une uvéite pouvant entraîner une cécité, une choriorétinite, une névrite optique ou un œdème de la papille [7].

La contamination humaine est directe et indirecte (figure). Lors d’une contamination directe, l’homme s’infecte au contact d’un animal excréteur (un bovin, le plus souvent) par la manipulation de produits infectés (avorton, placenta, etc.), les manœuvres obstétricales mais aussi par le biais d’aérosols (urines). La contamination par le lait est exceptionnelle. La faune sauvage et les carnivores domestiques sont des sources de contamination plus rares. L’homme se contamine plus fréquemment de manière indirecte par contact avec l’environnement souillé par des animaux infectés. Des pics d’infection humaine sont observés lors d’une pluviométrie élevée : les pâtures sont mal drainées et l’eau stagnante favorise la survie des leptospires [13]. Un cas de transmission humaine verticale a été publié : une femme infectée par des leptospires a donné naissance à un enfant qui a déclaré un épisode de leptospirose 21 jours après le pic de bactériémie de la mère. Des leptospires ont été isolés dans le lait de la mère. L’allaitement semble être la voie de contamination la plus probable dans ce cas [9].

Les leptospires traversent les barrières cutanéo-muqueuses, même saines. Les muqueuses buccales, nasales et oculaires sont le plus souvent incriminées. L’infection par voie cutanée s’effectue majoritairement sur des sites de lésions cutanées [19].

3. Prévention de la contamination humaine

La formation des personnes à risque et des mesures d’hygiène sont indispensables pour limiter la contamination humaine. Le port de gants est impératif lors de manœuvres obstétricales, de manipulation de placenta ou d’avorton, de sondage urinaire (photo 2), etc. Les plaies cutanées doivent être protégées par des pansements imperméables. Après la manipulation d’un bovin, les mains et les bras doivent être nettoyés avec de l’eau et du savon.

Un vaccin humain est disponible en France. Cependant, il ne protège que contre le sérovar Icterohaemorrhagiae. La vaccination n’est pas recommandée de manière systématique chez les personnes à risque et doit être adaptée au cas par cas.

Un traitement antibiotique (pénicilline, ampicilline, doxycycline) à la suite d’une exposition avérée avec un bovin infecté semble efficace à la fois contre les stades précoces et tardifs de la maladie [17].

Conclusion

Le traitement de la leptospirose aiguë nécessite une antibiothérapie précoce afin de limiter les lésions hépatiques et rénales. Lorsque la pression infectieuse est importante, le traitement est étendu à l’ensemble du cheptel. De nombreuses molécules semblent efficaces, mais le coût du traitement et son intérêt doivent être discutés au préalable avec l’éleveur. Des mesures sanitaires sont systématiquement entreprises face à un élevage infecté et passent par la gestion de l’environnement (l’eau, en particulier) et de la faune sauvage. Un vaccin est désormais disponible en France et permettrait d’améliorer les performances de reproduction. La leptospirose étant une zoonose, des mesures d’hygiène de base doivent être observées pour limiter la contamination humaine.

(1) Voir l’article “Leptospirose bovine : épidémiologie et aspects cliniques” des mêmes auteurs. Point Vét. (expert rural). 2012 ; 330(43): 64-69.

Références

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Points forts

→ Un traitement antibiotique précoce limite les lésions hépatiques et rénales lors de leptospirose aiguë.

→ Les leptospires sont sensibles à de nombreux antibiotiques.

→ Lors d’une pression infectieuse élevée, le traitement systématique de l’ensemble du cheptel doit être réfléchi en concertation avec l’éleveur.

→ Un vaccin dirigé contre le sérovar Hardjo dispose désormais d’une autorisation de mise sur le marché en France.

→ La dératisation, l’assainissement des sources d’eau et le drainage des zones humides sont des mesures indispensables pour limiter les risques de contamination.

→ La leptospirose est une zoonose : l’homme se contamine par contact avec l’environnement infecté ou avec un animal excréteur.

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