Insuffisance rénale aiguë isolée due à une leptospirose canine - Le Point Vétérinaire n° 302 du 01/01/2010
Le Point Vétérinaire n° 302 du 01/01/2010

Maladies infectieuses canines

Pratique

CAS CLINIQUE

Auteur(s) : Caroline Girardet*, Angeli Kodjo**, Jean-Lou Marié***, Vincent Rous****, Bernard Davoust*****

Fonctions :
*Secteur vétérinaire de Paris
École Militaire, 1, place Joffre
75007 Paris
**Unité Santé publique vétérinaire
Laboratoire des leptospires
ENV de Lyon
1, avenue Bourgelat
69280 Marcy-L’Étoile
***Groupe de travail en épidémiologie animale du service de santé des armées
****Secteur vétérinaire de Paris
École Militaire, 1, place Joffre
75007 Paris
*****Groupe de travail en épidémiologie animale du service de santé des armées

Chez le chien, la leptospirose est une zoonose majeure toujours à l’ordre du jour. Son épidémiologie a évolué avec l’implication de sérovars inhabituels.

La leptospirose est une maladie infectieuse qui atteint de nombreuses espèces animales. Elle est due à de nombreux sérovars, plus de 200, classés en 23 sérogroupes appartenant à l’espèce Leptospira interrogans (L. i) sl. Chez le chien, hôte particulièrement sensible, elle sévit sous des formes aiguës, la plus caractéristique étant la présentation ictéro-hémorragique, mais également sous des formes d’évolution lente, au tableau clinique grave ou modéré, ou bien atypiques, plus difficiles à diagnostiquer [1, 2, 5].

La leptospirose canine est toujours d’actualité, mais son incidence est sous-évaluée. Son épidémiologie a évolué avec la mise en évidence plus fréquente de sérovars pathogènes autres que Ictérohaemorrhagiae et Canicola, responsables de la maladie.

Cet article évoque un cas de leptospirose atypique dû à un sérovar inhabituel.

Cas clinique

1. Anamnèse et commémoratifs

Un chien militaire berger belge malinois mâle (chien 1), âgé de 5 ans, est présenté en consultation pour vomissements alimentaires et bilieux apparus depuis 2 jours, sans perte d’appétit associé. Aucun changement alimentaire n’a été effectué ni aucun traitement administré. Ce chien né en France n’a jamais fait de mission à l’étranger ou outre-mer. Il vit dans un chenil extérieur sur la base aérienne de Creil, dans l’Oise. Il a été correctement vacciné avec un produit inactivé (Canigen L Virbac®) protégeant contre L. i Canicola et L. i Icterohaemorrhagiae. La dernière vaccination remonte à 7 mois. Ses traitements antiparasitaires internes et externes sont à jour. Aucun antécédent médical n’est noté.

2. Examen clinique

Le chien est légèrement abattu, sans hyperthermie (37,8 °C). La couleur des muqueuses et l’état d’hydratation sont normaux. Les nœuds lymphatiques ne sont pas hypertrophiés. L’auscultation de l’appareil cardiorespiratoire ne révèle pas d’anomalie. La palpation abdominale est indolore, et ne met en évidence ni masse ni accumulation de liquide ou de gaz. La miction est normale et la diurèse conservée. Lors de l’examen initial, aucune diarrhée ni aucune polyuro-polydipsie ne sont notées.

3. Hypothèses diagnostiques

À ce stade, plusieurs hypothèses diagnostiques sont envisagées, avec des causes digestives : gastrite, gastro-entérite infectieuse, corps étranger, obstruction pylorique ou intestinale, et extradigestives, dues à une maladie systémique : pancréatite, hépatite et insuffisance rénale d’origine ischémique, toxique ou infectieuse.

4. Examens complémentaires

Les examens de laboratoire sont entrepris le jour même à la recherche d’une origine extradigestive des vomissements et pour évaluer le déséquilibre hydro-électrique.

Analyses urinaires

Les analyses urinaires comportent une mesure de la densité au réfractomètre, la réalisation d’une bandelette et un examen cytobactériologique. Les résultats indiquent une glucosurie et la présence de sang. La densité urinaire est légèrement abaissée à 1,010. Quelques cristaux de phosphates ammoniaco-magnésiens sont visibles et la culture bactérienne par méthode conventionnelle est stérile.

Analyses sanguines

Les examens sanguins mis en œuvre consistent en une analyse hématologique, un bilan biochimique et un ionogramme. Le taux de granulocytes se situe dans la limite haute des valeurs de référence de l’appareil d’hématologie et au-dessus des valeurs habituelles obtenues pour ce chien, suivi régulièrement (entre 5 et 6 x 109/l). Une importante élévation du couple créatinine-urée est mise en évidence (la natrémie, la kaliémie et la phosphatémie sont normales). Une insuffisance rénale aiguë est alors diagnostiquée ( tableau 1 ).

Imagerie médicale

L’échographie de l’appareil urinaire révèle une vessie et une prostate normales. L’image des reins montre par endroits une légère hyperéchogénicité du cortex rénal (rein droit), mais la jonction cortico-médullaire est toujours présente. La taille et le contour des reins ne sont pas modifiés ( photos 1 et 2 ).

L’échographie de l’appareil digestif, incluant le pancréas et le foie est normale.

Sérologie

Afin d’établir un diagnostic étiologique de cette insuffisance rénale aiguë, des sérologies leptospirose, ehrlichiose, dirofilariose et leishmaniose sont effectuées.

Les prélèvements sont entrepris 3 jours après la consultation, soit 5 jours après le début des signes cliniques.

Pour les trois dernières sérologies, des tests rapides Snap® (Idexx Laboratories, États-Unis) sont réalisés, dont les résultats sont négatifs.

Pour la sérologie leptospirose, le test de micro-agglutination (MAT), méthode de référence, est effectué. Il consiste en la mise en évidence d’une agglutination des leptospires vivantes, pour chaque sérovar de Leptospira interrogans testé, par des anticorps présents dans le sérum du chien suspect ( photos 3 et 4 ). Des dilutions croissantes de sérum sont utilisées [1, 5]. Quinze sérovars sont testés, appartenant à quatorze sérogroupes différents. Les résultats obtenus sont en faveur d’une leptospirose due au sérovar Australis ou/et Grippotyphosa : positivité respective à 1/6 400 et à 1/3 200 ( tableau 2 ) ; seuil de positivité du laboratoire de l’Institut Pasteur de Paris : 1/100).

5. Diagnostic

En l’absence de déshydratation, de perte sanguine ou d’obstruction des voies urinaires et en fonction des résultats des examens complémentaires, une insuffisance rénale aiguë parenchymateuse est diagnostiquée. L’étiologie est infectieuse, due à une leptospirose canine à sérovar non ciblé par la vaccination : Leptospira interrogans sérovar Australis ou sérovar Grippotyphosa. Le titre élevé des anticorps contre ces deux sérovars différant d’une dilution, il ne nous permet pas de conclure avec certitude sur le sérovar responsable de la maladie.

6. Pronostic

Certaines complications métaboliques de l’insuffisance rénale aiguë ne s’étant pas développées, le pronostic, bien que réservé, n’apparaît pas sombre :

– absence d’anémie normochrome normocytaire peu régénérative ;

– pas de fuite protéique (hypoalbuminémie) ;

– absence d’hyperphosphatémie associée à une baisse du débit de filtration glomérulaire ;

– pas d’acidose métabolique.

7. Traitement

Le chien est hospitalisé le jour même. Le traitement mis en place comprend une diète de 24 heures couplée à une fluidothérapie (Ringer lactate à la dose de 5 ml/kg/h) pour le maintien de l’équilibre hydrique et l’épuration des déchets azotés.

Une antibiothérapie (enrofloxacine, 5 mg/kg/j par voie sous-cutanée, Baytril®) et un antiémétique d’actions centrale et périphérique (métoclopramide, 0,7 mg/kg 2 fois par jour par voie intraveineuse, Primperid®) sont également associés. La diurèse étant effective, aucun diurétique n’est administré.

8. Évolution

Vingt-quatre heures après la réanimation médicale et l’antibiothérapie, les paramètres biochimiques tendent à se normaliser. Les vomissements sont contrôlés et une alimentation liquide entérale (appétit conservé) riche en protéines, en lipides et en glucides (Fortol®) est entreprise sur une journée, avant la reprise d’une nourriture à base de croquettes. La fluidothérapie est poursuivie 4 jours et l’antibiothérapie est maintenue pendant 8 jours. Après l’obtention des résultats sérologiques confirmant la leptospirose, l’administration des fluoroquinolones est arrêtée, remplacée par de la doxycycline (Doxyval®, à la dose de 10 mg/kg/j par voie orale) afin de prévenir un éventuel portage rénal chronique.

La précocité d’un traitement adapté et étiologique conditionne le pronostic de survie.

Après 10 jours d’hospitalisation, l’état clinique et les résultats des examens urinaires et sanguins étant favorables, le chien est rendu à son unité ( tableau 3 et photo 5 ).

Discussion

1. Étude épidémiologique

Présentation et champ d’application

En raison de l’implication de sérovars de leptospires autres que ceux habituellement rencontrés, une étude épidémiologique est entreprise afin d’identifier une éventuelle source de contamination dans l’environnement et un portage de la bactérie par d’autres chiens du même chenil. Cette étude est réalisée en collaboration avec le laboratoire de leptospirose de l’ENV de Lyon. Le chenil militaire où est hébergé le chien est situé sur la base aérienne de Creil, dans l’Oise. Ce chenil fait l’objet de mesures de dératisation régulières et aucun rongeur n’y a été observé. Le seul animal sauvage proliférant aux alentours du chenil et pouvant entrer en contact avec les chiens est le lapin de garenne.

L’ensemble de l’effectif canin présent au chenil, soit 29 chiens, fait l’objet d’un prélèvement sanguin en vue d’un dépistage de la leptospirose (plusieurs mois après le cas clinique de leptospirose canine chez l’un des chiens). La vaccination annuelle des chiens militaires est réalisée à l’aide d’un vaccin polyvalent CHPPiLR incluant un vaccin inactivé contre les sérovars Icterohaemorrhagiae et Canicola ( tableau 4 ).

Méthode

La technique retenue pour le dépistage de la leptospirose canine est le test de micro-agglutination (MAT).

Le MAT est la méthode de diagnostic de référence. Il est fondé sur la détection d’une réponse immunitaire à l’infection par la leptospirose [1, 5]. Cet examen, qui détecte les immunoglobulines G de manière très sensible, est peu précoce, la positivité intervenant au plus tôt environ 8 jours après la mise en place du tableau clinique. De surcroît, ces anticorps peuvent persister dans l’organisme pendant plusieurs mois. Aussi, seul un titre très élevé en corrélation avec la clinique et l’épidémiologie, ou la réalisation d’une cinétique d’anticorps (deux titrages à environ 3 semaines d’intervalle) peuvent confirmer avec certitude le caractère récent de l’infection. L’autre méthode de diagnostic pouvant être mise en œuvre est la technique d’amplification génique par polymerase chain reaction (PCR) sur le sang (jusqu’au 7e jour après l’infection) ou sur les urines de l’animal suspect, permettant de détecter de l’ADN leptospirosal. Elle est précoce (dans le sang), spécifique et rapide, mais présente plusieurs inconvénients : elle indique uniquement l’infection par l’espèce Leptospira interrogans, sans possibilité d’identifier le sérovar en cause, et en raison d’une leptospirémie et d’une leptospirurie transitoires, la PCR peut parfois être faussement négative (une PCR négative ne permet pas de conclure à l’absence de portage de leptospires) [1].

Résultats

Les résultats du test de micro-agglutination sont positifs au 1/40 (tableaux 5 et 6 complémentaires sur www.WK-Vet.fr). Les réponses élevées en anticorps agglutinants induites par des sérovars autres que Canicola et Icterohaemorrhagiae se différencient d’une réponse vaccinale et sont incontestablement d’origine infectieuse [1, 2].

L’interprétation des taux d’immunoglobulines dirigées contre les leptospires des sérovars vaccinaux, plus difficile, doit être réalisée en corrélation avec le délai entre le prélèvement et la dernière vaccination. Ainsi, des taux élevés en anticorps agglutinants pour les sérovars Icterohaemorrhagiae et Canicola, excédant 1/320, peuvent signer une origine infectieuse si la vaccination date de plus de 3 mois [1, 2, 7]. La persistance de ces anticorps agglutinants postvaccinaux est en effet relativement courte [3, 6, 9]. Des titres plus élevés ont été fixés par Stokes et coll. pour définir les seuils de positivité d’infection pour les sérovars Icterohaemorrhagiae et Canicola, mais ils sont inapplicables en France car le vaccin contre la leptospirose utilisé dans l’étude comprenait quatre valences [12]. Des titres faibles, inférieurs à 1/320, peuvent être dus à des sérovars autres que ceux contenus dans les vaccins actuels en raison d’une réaction croisée entre les antigènes des différents sérovars [1, 2].

Par conséquent, l’interprétation des résultats d’un titrage unique doit être strictement corrélée à l’expression clinique et aux données épidémiologiques. La démarche diagnostique la plus rigoureuse passe par la réalisation d’une cinétique d’anticorps, comprenant deux titrages à 3 semaines d’intervalle, afin de mettre en évidence une séroconversion ou une augmentation du taux d’anticorps directement liées à une infection récente par des leptospires.

2. Implication de sérovars pathogènes atypiques

L’épidémiologie de la leptospirose s’est modifiée sous la pression vaccinale et l’action de mesures sanitaires regroupant la dératisation et la désinfection des structures d’hébergement des chiens. En France, les infections canines dues au sérogroupe Canicola ont décliné au profit de celles dues à d’autres sérogroupes. L’incidence des sérovars pathogènes différents d’Icterohaemorrhagiae et de Canicola peut également être expliquée par l’augmentation des contacts entre le chien et des hôtes réservoirs distincts du rat. La symptomatologie des leptospiroses varie selon le sérovar impliqué, avec des formes graves, modérées ou asymptomatiques. L’insuffisance rénale aiguë isolée peut être l’expression d’une infection par ces sérovars inhabituels, comme l’illustre ce cas clinique. Des infections asymptomatiques sont parfois également mises en évidence, comme ici, où 2 chiens présentent des taux d’anticorps contre les sérovars Australis et Grippotyphosa sans antécédent pathologique. L’incidence élevée des sérovars de leptospires autres qu’Icterohaemorrhagiae et Canicola dans notre étude atteste de la fréquence des infections par des leptospires pathogènes appartenant à des sérogroupes non représentés dans les préparations vaccinales [2, 7, 8, 12].

Ces formes cliniques modérées, voire asymptomatiques, le plus souvent non diagnostiquées, dans lesquelles l’animal est toujours excréteur de leptospires constitue ainsi un risque potentiel de zoonose pour l’homme. La vaccination peut jouer un rôle dans l’apparition de ces formes cliniques silencieuses, en protégeant l’animal contre la maladie, mais pas contre l’infection et le portage rénal [1, 2].

3. Intérêts et limites de la vaccination contre la leptospirose

Les vaccins actuellement disponibles en France contiennent une suspension inactivée de deux sérovars de Leptospira interrogans, Icterohaemorrhagiae et Canicola. Ces vaccins confèrent une protection contre l’infection par les leptospires de ces deux sérovars, qui diminue la gravité de la symptomatologie et réduit l’excrétion bactérienne urinaire et le portage rénal [1, 3, 9, 10].

Cependant, la vaccination n’assure pas une protection croisée suffisamment importante pour prévenir une infection par des leptospires appartenant aux autres sérovars. Ainsi, 3 chiens de notre étude possèdent des taux élevés d’anticorps contre les sérovars Australis ou Grippotyphosa impliquant une infection par ces derniers. Ces résultats sont en adéquation avec les données de prévalence sérologique chez le chien où les sérogroupes Icterohaemorrhagiae, Australis et Grippotyphosa sont les plus représentés [4, 7, 8]. Néanmoins, la vaccination peut atténuer l’expression clinique de ces sérovars pathogènes, améliorant ainsi le pronostic de survie du chien infecté, mais rendant plus difficile la suspicion clinique [1, 11].

Aucune corrélation directe n’est observée entre le taux d’anticorps agglutinants pour les sérovars Icterohaemorrhagiae et Canicola et la protection conférée par la vaccination [9]. Les résultats de l’étude sérologique indiquent que ce taux d’immunoglobulines décroît rapidement dans le temps : 4 chiens sur 29 présentent des titres en anticorps contre les sérogroupes Icterohaemorrhagiae et/ou Canicola extrêmement faibles malgré une vaccination datant de moins de 10 mois.

En présence de données épidémiologiques en faveur d’une pression bactérienne élevée, notamment aux sérovars Icterohaemorrhagiae et Canicola, un rappel vaccinal semestriel serait, néanmoins, une garantie de protection plus efficace [5].

La leptospirose est une zoonose majeure, toujours d’actualité. Son épidémiologie a évolué avec la diversité des hôtes réservoirs, les changements climatiques et l’implication plus fréquente de sérovars différents de ceux rencontrés habituellement (Canicola et Icterohaemorrhagiae). Sa recherche dans le diagnostic étiologique d’une atteinte rénale ou hépatique est systématique.

Références

  • 1 – André-Fontaine G, Hernandez J. La leptospirose chez le chien. Point Vét. 2008;39:47-51.
  • 2 – André-Fontaine G. Canine leptospirosis. Do we have a problem? Vet. Microbiol. 2006;117:19-24.
  • 3 – André-Fontaine G, Branger C, Gray AW et coll. Comparison of the efficacy of three commercial bacterins in preventing canine leptospirosis. Vet. Rec. 2003;153:165-169.
  • 4 – André-Fontaine G. Leptospiroses animales. Bull. Épidémiol. Agence française de sécurité sanitaire des aliments. 2004;12:1-3.
  • 5 – Greene CE, Miller MA, Brown CA. Leptospirosis. In: Infectious diseases of the dog and cat. 2nd ed. Saunders WB, Philadelphia. 1998:273-281.
  • 6 – Klaasen HLBM, Molkenboer MJCH, Vrijenhoek MP et coll. Duration of immunity in dogs vaccinated against leptospirosis with a bivalent inactivated vaccine. Vet. Microbiol. 2003;95:121-132.
  • 7 – Kodjo A. Rapport de l’activité “diagnostic leptospirose” du laboratoire de diagnostic bactériologique. École nationale vétérinaire de Lyon. 2008.
  • 8 – Lefur C, Bellin J, Rochereau S et coll. Rapport de l’activité diagnostique de l’unité de bactériologie médicale et moléculaire des leptospires. École nationale vétérinaire de Nantes. 2006.
  • 9 – Minke JM, Bey R, Tronel JP et coll. Onset and duration of protective immunity against clinical disease and renal carriage in dogs provided by a bi-valent inactivated leptospirosis vaccine. Vet. Microbiol. 2009;137:137-145.
  • 10 – Schreiber P, Martin V, Najbar W et coll. Prevention of renal infection and urinary shedding in dogs by a Leptospira vaccination. Vet. Microbiol. 2005;108:113-118.
  • 11 – Sonrier C, Branger C, Michel V, Ruvoen-Clouet et coll. Evidence of cross protection within Leptospira interrogans s.s in an experimental model. Vaccine. 2000;19:86-94.
  • 12 – Stokes JE, Kaneene JB, Schall WD et coll. Prevalence of serum antibodies against six Leptospira serovars in healthy dogs. J. Am. Vet. Med. Assoc. 2007;230:1657-1664.

POINTS FORTS

• La leptospirose doit faire partie du diagnostic différentiel d’une insuffisance rénale aiguë isolée.

• Le test de micro-agglutination permet d’identifier le sérovar de Leptospira interrogans en cause. Une cinétique d’anticorps (deux dosages à un mois d’intervalle) confirme l’existence d’une infection récente.

• L’épidémiologie de la leptospirose s’est modifiée avec la mise en évidence plus fréquente de sérovars de leptospires autres que Canicola et Icterohaemorrhagiae comme responsables de la maladie.

• La vaccination actuelle des chiens contre la leptospirose ne protège pas contre l’infection par des leptospires appartenant à des sérovars différents de Canicola et Icterohaemorrhagiae.

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