FORMATION MIXTE
Auteur(s) : Articles de la presse internationale sélectionnés par Olivier Samson
Mycoplasma bovis : intérêt de la sérologie pour connaître le statut de l’élevage
La prévalence apparente de Mycoplasma bovis dans les troupeaux laitiers suédois de cette étude est de 17 % lorsqu’il y a une recherche des anticorps anti-M. bovis dans le lait de tank. Elle est de 28 % en cas de sérologies complémentaires réalisées sur des primipares. Les auteurs conseillent donc aux éleveurs de contrôler régulièrement leur statut vis-à-vis de M. bovis en réalisant des sérologies sur les primipares et sur les animaux qu’ils achètent.
Le mucus cervicovaginal est un prélèvement de choix pour détecter Lepstospira spp.
Dans cette étude, sur 73 vaches infectées par Leptospira spp., 87,7 % ont une PCR lipL32 positive sur un fragment d’utérus et/ou du mucus cervicovaginal et seulement 19,2 % sur un échantillon d’urine. En cas de recherche par PCR de Leptospira spp. sur des vaches ayant des problèmes de fertilité, il est conseillé de réaliser des prélèvements génitaux (particulièrement le mucus cervicovaginal).
Conséquences sur le placenta du stress thermique en fin de gestation
Cette étude a permis de montrer que chez les vaches laitières en fin de gestation un stress thermique conduit à des altérations des transcriptions au niveau des cellules du placenta. Le poids des vaches soumises au stress est alors inférieur à celui des vaches qui ne subissent pas de stress thermique et elles ont moins de cotylédons sur leur placenta. De plus, la durée de gestation de ces vaches est plus courte et le poids de naissance du veau est plus faible.
Détection des pneumonies par échographie chez les veaux
Chez le veau, l’échographie pulmonaire du lobe crânial droit et du lobe crânial gauche ou celle du lobe moyen possède une sensibilité élevée pour détecter les lésions de pneumonies. Celle-ci est aussi comparable à celle de l’échographie entière du poumon.