FORMATION MIXTE
Articles de la presse internationale selectionnés par Olivier Samson
Les endométrites induites ont des impacts multiples
D'après les résultats de cette étude, l’induction expérimentale d’endométrite à 30 jours post-partum chez la vache laitière entraîne une baisse de la production laitière pendant 4 semaines, une diminution du taux de réussite lors des inséminations artificielles (IA), quel que soit le rang de l’IA (33,4 vs 21,6 %), ainsi qu'une baisse du taux de gestation à 300 jours post-partum (62 % de vaches gestantes lors d’endométrite induite contre 88,2 % chez les vaches saines).
Effets des apports supplémentaires en calcium et en vitamine D3 lors de stress thermique
Dans l'étude présentée ici, les chercheurs ont montré que l’augmentation des apports en calcium (0,97 % de la matière sèche) et en vitamine D3 (3 764 U.I./kg de matière sèche) dans la ration des vaches laitières permet de diminuer les effets néfastes du stress thermique. En effet, ces supplémentations alimentaires réduisent l’hyperthermie, la perméabilité intestinale et les marqueurs inflammatoires sanguins, indépendamment des concentrations en sélénium et en vitamine E de la ration.
Traitement sélectif des mammites cliniques chez les vaches laitières
Cet article de consensus montre que l’identification rapide de la bactérie responsable de la mammite clinique ainsi que les connaissances des caractéristiques de l’élevage et de l’historique cellulaire de la vache permettent de choisir le protocole de traitement le plus adapté. De plus, l’administration d’anti-inflammatoire non stéroïdien conjointement au traitement antibiotique améliore les résultats de guérison, et la mise en place d'un traitement sélectif des mammites cliniques diminue la quantité d’antibiotiques utilisée dans les élevages laitiers.
Détection automatique des chaleurs en début de lactation et performance reproductive
Les vaches laitières malades pendant le post-partum (avortement, rétention placentaire, métrite aiguë ou cétose subclinique) ont un risque élevé d’être en anœstrus dans les 60 jours post-partum (J.P.P.) comparativement aux vaches saines, selon les résultats de cette étude. De plus, les vaches dont les chaleurs ne sont pas détectées par l’appareil de détection automatique des chaleurs lors de leur première insémination artificielle, présentent de moins bonnes performances reproductives que les animaux dont les chaleurs sont détectées dans les 60 J.P.P.