EDITO
Auteur(s) : Clothilde Barde
Alors que l’Union européenne s’est engagée à consacrer à l’agriculture biologique au moins 25 % des terres agricoles d’ici à 20301, la montée en puissance de cette production pose de nombreuses questions. Ainsi, en France, même si depuis les années 2000 la consommation de produits biologiques a connu une croissance à deux chiffres, le contexte économique est aujourd’hui difficile avec une demande en stagnation, voire en baisse, depuis 20222. Dans ce contexte, outre les aides financières accordées aux professionnels du secteur3, l’expertise vétérinaire peut permettre d’optimiser les performances d’élevage. En effet, même si les premiers éleveurs bio excluaient souvent quasi totalement d’avoir recours à des vétérinaires dits conventionnels, de nombreux praticiens jouent actuellement un rôle important de conseil auprès des éleveurs pour adopter une démarche préventive globale (lire les témoignages recueillis dans le dossier de ce numéro4). Cela nécessite néanmoins de bien connaître le cahier des charges bio et ses spécificités (alimentation, soins préventifs…). Autant de nouveaux services à développer et de nouvelles opportunités à saisir pour les vétérinaires !