Bonne rentrée

La profession de vétérinaire est au carrefour de bien des actualités et une cheville essentielle en cette rentrée riche d’actualités et d’enjeux ! Pour preuves, un béluga en détresse médiatisé, des animaux d’élevage sous la canicule, des records d’abandons d’animaux de compagnie, des feux de forêt – qui bousculent et ouvrent les yeux de l’opinion publique à propos des conséquences sur le vivant et les écosystèmes – l’aide portée à la faune sauvage, aux pompiers, etc.

Le Covid-19 avait été un catalyseur du lien entre l’animal, l’humain, l’environnement, la variole du singe soulève de nouvelles questions, avec toutes ses incohérences, amalgames, fake news… qui mieux que les vétérinaires pour établir un dialogue serein, scientifique, au contact proche et quotidien des propriétaires de chiens qui s’interrogent sur l’hypothétique transmission de l’humain à l’animal, de réservoirs d’animaux asymptomatiques ? Et de rappeler que le virus de la variole du singe est bien éloigné du coronavirus.

Les évolutions climatiques et de la répartition des vecteurs font de certains virus comme Zika, le chikungunya, la dengue, des menaces potentielles sur l’Hexagone. Le moustique tigre est présent dans 67 départements de la métropole, versus 58 en 2020 ! Persistent aussi les spectres d’Usutu ou de West Nile. Aux vétérinaires là aussi la compétence et le rôle d’expliquer ces maladies vectorielles transmises de l’animal à l’humain.

Santé animale, santé humaine, alimentation, sujets sociaux, économiques et environnementaux, la profession sous ses différentes facettes répond aux besoins de communication, d’analyse, d’établissement de stratégie globale. Prêts à relever les défis ?