FORMATION MIXTE
Articles de la presse internationale sélectionnés par Olivier Samson
Contamination par les strongles digestifs et pulmonaires en élevage bio
En agriculture biologique, la contamination par les strongles gastro-intestinaux et pulmonaires des veaux laitiers élevés avec des vaches nourrices est faible. En effet, l’association de vaches peu sensibles à l’infection par des strongles gastro-intestinaux et de veaux sensibles aux strongles mais nourris avec un régime lacté important, d’une densité faible d’animaux et/ou d’une rotation des pâtures, permet une infestation progressive des animaux nécessitant peu ou pas de traitement antiparasitaire dans la première année de vie des veaux.
Constancis C., Chartier C., Leligois M., Brisseau N., Bareille N., Strube C., Ravinet N. Gastrointestinal nematode and lungworm infections in organic dairy calves reared with nurse cows during their first grazing season in western France. Vet. Parasitol. 2022 ; 302 : 109659
Conditions de vêlage et longévité en production des prim’holstein
Les veaux prim’holstein, nés sans assistance et dont le poids à la naissance est élevé ou moyen, ont une longévité importante dans le cheptel en production. En revanche les veaux nécessitant de l’aide au vêlage, de faible poids à la naissance ou jumeaux ont une carrière en production plus courte et 1,7 fois plus de risque d’être réformés précocement.
Facteurs de risque de boiteries chez les vaches laitières
Au niveau individuel, le risque de boiterie augmente avec l’âge et la prédisposition génétique aux boiteries. Côté élevage, les petits élevages (nombre de vaches et surface pâturée), la présence de dermatite digitée, de pierres dans les entrées de pâture, de caillebotis dans les chemins d’accès aux pâtures ainsi que d’un virage serré du couloir de sortie de salle de traite, augmentent le risque d’une forte prévalence de vaches boiteuses.
Effets de la réduction de la fréquence de traite sur les vaches laitières en acétonémie
L’étude montre que chez les vaches laitières en acétonémie ([β-hydroxybutyrate] sanguin ≥ 1,2 mmol/l) la réduction de la fréquence de traite de deux à un par jour pendant deux semaines, en complément de 300 g de propylène glycol per os pendant cinq jours, est plus efficace qu’un traitement seul de propylène glycol per os. Le taux de guérison est alors meilleur et la concentration sanguine de β-OH diminue plus rapidement. En revanche, une traite par jour pendant deux semaines diminue à long terme le niveau de production laitière.