L’AEEMA fête ses 40 ans

L’association pour l’étude de l’épidémiologie des maladies animales (AEEMA) a 40 ans. L’heure de faire le bilan. « L’association a été créée au début des années 1980, dans un contexte de faible développement de l’épidémiologie animale, caractérisé par peu de littérature sur le sujet, d’enseignement, d’épidémiologistes… a expliqué Barbara Dufour, présidente de l’AEEMA, lors de l’ouverture des dernières journées scientifiques de l’association, le 12 mai dernier. Un groupe de travail de l’Inra a alors réfléchi à la façon de développer cette discipline. Le 28 octobre 1981, l’association était née, sous l’impulsion notamment de Bernard Toma. En mai 1982, avaient lieu les toutes premières journées scientifiques ». L’AEEMA a les mêmes objectifs depuis sa création : faciliter la communication des épidémiologistes entre eux, développer et diffuser des méthodes, promouvoir et réaliser des études, organiser des réunions de recherche ou d’enseignement post-universitaire, et enfin favoriser la publication des résultats de travaux en épidémiologie.

Une refonte du site

Tous ces objectifs ont été (et sont encore) atteints à travers différentes réalisations menées dans le cadre de l’association : participation à l’élaboration de nouvelles formations en épidémiologie ; production et édition d’ouvrages et de revues (2 numéros par an) ; organisation de journées scientifiques annuelles ; groupes de travail ; site internet pour le partage d’informations. Le site de l’AEEMA a été totalement refait. De nombreuses publications scientifiques y sont à ce stade, librement accessibles, et on y trouve notamment toujours le fameux glossaire qui permet de réviser, si besoin, tous les termes de l’épidémiologie. L’AEEMA, c’est aussi une ouverture à l’international, avec la création de 16 sections étrangères dont 10 sont encore en fonctionnement. Ces sections représentent la moitié des membres de l’association. « L’épidémiologie est très récente, et elle est devenue totalement incontournable en prise de décision. Aujourd’hui, on s’oriente vers une collaboration multidisciplinaire », a conclu la présidente de l’AEEMA.