EDITO
Auteur(s) : Clothilde Barde
Comme beaucoup de professions, celle d’auxiliaire de santé vétérinaire (ASV) ne déroge pas à la règle : le quotidien du métier ne correspond pas toujours aux attentes des jeunes diplômés. En effet, comme le constate Ariane Vasseur (Lyon 2021) dans sa thèse de doctorat vétérinaire publiée récemment1, « le manque de reconnaissance, l’absence de perspective d’évolution et les salaires jugés trop bas » conduisent souvent à des reconversions professionnelles. En pratique, beaucoup d'ASV, bien que "passionnées par le monde animalier", sont rapidement déçues par leur travail. Malgré tout, la situation n'est pas irrémédiable. Ainsi, comme en attestent les résultats du questionnaire de thèse de Marine Gourdet2 : 78 % des répondants referaient ce choix de métier mais se disent désireux de le faire évoluer. En se concertant, des solutions comme un “meilleur” management d’équipe ou une spécialisation des tâches des ASV, pourraient, à l’instar de nos voisins européens (Royaume-Uni), certainement être mises en application.
Découvrez les enjeux dans le dossier de ce numéro en pages 36 à 41