Felpreva, un antiparasitaire félin innovant

Vetoquinol conserve au fil des acquisitions qu’il réalise (comme celle de la gamme des antiparasitaires de Bayer) son ADN : être au service de la santé animale et des vétérinaires. Avec une gamme féline déjà riche de produits essentiels, Vetoquinol innove en proposant désormais un endectocide à l’efficacité de longue durée – 13 semaines revendiquées sur les puces – qui rend l’observance facile pour le propriétaire (une application par trimestre) et qui, par sa galénique, réduit au strict minimum la quantité nécessaire au traitement du patient félin (0,37 ml pour les petits chats, 0,74 pour les chats de 2,5 à 5 kg et 1,18 au-delà). C’est le modèle de la pipette de Profender – utilisée avec succès par des millions de propriétaires de chats – qui a été retenu par les équipes.

Le spectre d’action de Felpreva est large, puisqu’il traite contre les ectoparasites (Ctenocephalides felis, Ixodes ricinus, Ixodes holocyclus, avec une action insecticide et acaricide immédiate, ainsi que pour Notoedres cati et Otodectes cynotis), ainsi que contre les parasites internes Toxocara cati (adultes matures, adultes immatures, L4 et L3), Toxascaris leonina (adultes matures, adultes immatures et L4), Ancylostoma tubaeforme (adultes matures, adultes immatures et L4), Aelurostrongylus abstrusus (adultes), Troglostrongylus brevior (adultes), Dipylidium caninum (adultes matures et adultes immatures) et Taenia taeniaeformis (adultes).

« La remarquable durée d’action de Felpreva repose sur le tigolaner, une substance active de la nouvelle famille des bispyrazoles (un inhibiteur GABA, agissant sur le système nerveux des puces et des tiques) », a précisé Sarah Sab, vétérinaire technique terrain, lors de la présentation du produit le 29 mars dernier à Paris. Lors des études d’efficacité in vitro, le tigolaner s’est révélé supérieur à certains laners, catégorie chimique à laquelle il n’appartient pas. L’émodepside a une action inhibitrice sur les fibres musculaires des vers ronds, et le praziquantel sur la perméabilité membranaire au calcium des vers plats. L’AMM et le développement ont précédé des publications internationales, sous presse.

Vetoquinol s’est entouré pour ce lancement d’un board de dermatologues et parasitologues. Intervenants à distance, Jacques Guillot (professeur de parasitologie à Oniris) et Marie-Christine Cadiergues (professeure de dermatologie à l’ENVT) se sont réjouis de l’arrivée de ce nouvel antiparasitaire, notamment dans la prise en charge de la DAPP et de l’atopie, les deux nuisances indirectes de la présence des puces. Autant les puces sont facilement visibles sur un chat non allergique, autant lorsqu’il fait une DAPP, il est rare d’en identifier plus d’une, leur absence n’excluant pas le diagnostic. Pour ces deux affections, le traitement toute l’année sera facilité par les 4 administrations trimestrielles. Au-delà de l’efficacité antiparasitaire in situ, « tout APE/API doit être efficace dans la prévention des zoonoses (larva migrans de Toxocara cati), a rappelé notre consœur Émilie Bouhsira, présidente d’ESCCAP France, sans pour autant porter atteinte à l’environnement, ce qui motivera des études en écotoxicité que vétérinaires praticiens et propriétaires de chats appellent de leurs vœux ». Valérie Lecoutour, praticienne féline à Vence, a souligné la facilitation du partenariat thérapeutique avec le propriétaire, heureux d’avoir un produit pensé et conçu pour son chat.