Claude Carozzo, notre confrère, notre ami, notre frère - La Semaine Vétérinaire n° 1922 du 26/11/2021
La Semaine Vétérinaire n° 1922 du 26/11/2021

Hommage

COMMUNAUTE VETO

Auteur(s) : Tes confrères.

Le temps a passé depuis cette sombre journée d’août où Claude a disparu.

Le temps de l’incrédulité. Le temps du chagrin. Le manque auquel il faut se résigner.

Nous, ses amis, ses collègues, tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer, voulions témoigner par ces mots de la chance que nous avons eue de le connaître. Cette liste à la Prévert est longue. Les mots qui suivent vous seront également venus à l’esprit assez naturellement, comme à nous-mêmes.

Enthousiaste, infatigable, novateur

Il est difficile de citer un seul domaine, une seule invention chirurgicale lorsque l’on évoque Claude en tant que chirurgien. Car c’était sa volonté que de conserver toute sa polyvalence, tout ce qui fait l’attrait du métier de chirurgien, tout ce qui évite aussi de tomber dans une routine où l’esprit novateur s’ennuie. Claude était éclectique dans ses passions chirurgicales mais toujours dans le souhait d’innover, toujours dans une envie de perfection. Dans les articles du Point Vétérinaire Claude aimait dispenser ses connaissances, autant qu’il trouvait important de partager ses découvertes dans les revues internationales avec le même souci du travail d’équipe.

Partage

Choisir d’enseigner dans une école vétérinaire et y demeurer lorsque l’on devient une référence dans sa spécialité démontraient, si l’en était besoin, l’engagement fondamental de Claude à transmettre ses connaissances et sa passion pour la chirurgie auprès des étudiants, internes et résidents. La peine qui se lisait sur les visages de tous à la rentrée était une démonstration évidente de leur reconnaissance.

Humain, convivial, drôle

Mais on ne peut évoquer Claude sans parler de l’homme. Nous avons partagé un sandwich sur un coin de table entre deux opérations pour certains, discuté autour d’un verre dans les couloirs d’un congrès pour d’autres, mais aussi chanté, ri et plaisanté lors d’un repas de gala où l’ambiance était par trop guindée. Certains ont dansé, bu lors de troisièmes mi-temps arrosées, et dansé encore jusqu’à la fin de soirées heureuses. Tous ont aimé sa présence, son humour et sa joie communicative. Sa force tranquille.

Il existe évidemment des souvenirs et des mots, plus intimes, des moments privilégiés. Nous sommes certains que ceux qui vont lire ces lignes en garderont plein la tête et au fond du cœur tant notre ami Claude Carozzo nous a donné toutes ces belles occasions de se souvenir de lui.

A toi, notre Ami.

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