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PRATIQUE MIXTE
FORMATION
Auteur(s) : OLIVIER SAMSON
Selon les résultats de cette étude, en comparaison avec la radiographie, l’utilisation de l’échographie (sonde 5 MHz) est un outil fiable pour diagnostiquer une fracture de la troisième phalange chez les bovins. L’auteur encourage les vétérinaires de terrain à utiliser cette technique accessible dans le cas des boiteries sévères d’apparition brutale.
Laschinger J., Kofler J., Schieder K. et coll., Ultrasonographic diagnosis of closed pedal bone fractures in bovine claws : An ex-vivo study in slaughterhouse specimens, The Vet. Journal, 2021;268:105591.
Cette étude montre que les vaches laitières primipares en hypocalcémie subclinique ([Ca] ≤ 2,2 mmol/l) 3 et 7 jours après vêlage, ont un risque élevé de développer des maladies du post-partum (acétonémie, métrite puerpérale, mammite). Chez les vaches multipares, ce risque survient lorsque les concentrations sanguines en calcium sont basses entre 1 et 3 jours après le vêlage.
Venjakob P.L., Staufenbiel R., Heuwieser W. et coll., Association between serum calcium dynamics around parturition and common postpartum diseases in dairy cows, J. Dairy Sci., 2021;104 (2):2243-2253.
Bien que Mannheimia haemolytica soit une bactérie commensale de l’appareil respiratoire supérieur, les réseaux de surveillance sanitaire vétérinaire des Pays-Bas notent une émergence importante depuis quatorze ans de cas de mortalité de vaches laitières due à des pneumonies foudroyantes ainsi que de polysérosite chez des veaux de boucherie, causés par la bactérie. Les épisodes observés touchent plusieurs animaux du même élevage et sont brefs, le plus souvent d’octobre à juin. Bien que les facteurs de risque ne soient pas identifiés pour le moment, les scientifiques suspectent un changement de la virulence de M. haemolytica et/ou des facteurs d’élevages.
Biesheuvel M.M., van Schaik G., Meertens N.M. et coll., Emergence of fatal Mannheimia haemolytica infections in cattle in the Netherlands, The Vet. Journal, 2021 ; 268 : 105576.
Comme chez les vaches, limiter le stress thermique chez les génisses laitières durant les 60 derniers jours de gestation à l’aide d’un accès facilité aux zones d’ombre, à des brumisateurs ainsi qu’à des ventilateurs permet aux animaux une meilleure thermorégulation et améliore la production laitière en début de lactation (35,8 vs. 31,9 +/- 1,4 kg de lait par jour) selon les chercheurs.
Davidson B.D., Dado-Senn B., Rosa Padilla N. et coll., Late-gestation heat stress abatement in dairy heifers promotes thermoregulation and improves productivity, J. Dairy Sci., 2021 ; 104 : 2357-2368
