DRAXXIN KP, DE L’INÉDIT POUR LES BOVINS

Draxxin KP est la première association à base de macrolide (tulathromycine) et de kétoprofène, indiquée dans le « traitement des pathologies respiratoires bovines (PRB [ou MRB pour maladies respiratoires bovines, NDLR]), associées à de l’hyperthermie due à Mannheimia haemolytica, Pasteurella multocida, Histophilus somni et Mycoplasma bovis sensibles à la tulathromycine. » Ce nouveau produit combine l’efficacité de Draxxin (tulathromycine) dans le traitement des maladies respiratoires bovines à l’action forte et rapide du kétoprofène (AINS) sur la baisse de la température. Zoetis propose ainsi aux vétérinaires, Draxxin KP, pour le traitement des pathologies respiratoires bovines, associées à de l’hyperthermie, et Draxxin, pour le traitement et métaphylaxie des pathologies respiratoires bovines.

Une efficacité supérieure à celle des antibiotiques

Selon Zoetis, l’association d’un anti-inflammatoire et d’un antibiotique (Draxxin KP) démontre une meilleure efficacité qu’un traitement antibiotique seul (Draxxin), avec « une réduction significativement plus rapide de la température lors de maladies respiratoires bovines, généralement liée à une reprise alimentaire plus rapide ». Le taux de guérison clinique est estimé à 76,4 % à 14 jours. « Les MRB entraînent un processus inflammatoire qui progresse rapidement et qui entraîne des lésions pulmonaires irréversibles ainsi qu’une perte d’appétit », indique Frédéric Lemarchand, responsable technique de la gamme antibiotiques chez Zoetis. Aussi, le kétoprofène dans ce nouveau médicament réduit la fièvre rapidement et présente une durée d’action prolongée. « En effet, des études ont montré que six heures après traitement, les veaux ayant reçu Draxxin KP ont eu une réduction significative de la température comparé à ceux ayant reçu Draxxin. Quand administré dans l’association, le kétoprofène reste plus longtemps à des niveaux thérapeutiques (environ 60 heures) que lorsqu’il est administré seul (effet flip-flop démontré). » Le laboratoire ajoute que la tulathromycine agit longtemps contre les quatre bactéries pathogènes majeures – M. haemolytica, P. multocida, H. somni, M. bovis – associées aux maladies respiratoires bovines.

Une utilisation facilitée

« Elle reste à des concentrations efficaces jusqu’à 14 jours, ce qui permet, en une seule administration, de laisser le temps aux poumons de récupérer de la maladie respiratoire, tout en gardant les 4 bactéries pathogènes majeures sous contrôle », poursuit Zoetis. Côté posologie, pas de changement. Elle reste identique à celle de Draxxin, soit 1 ml pour 40 kg, par voie sous-cutanée, en une seule administration. Il est possible d’administrer jusqu’à 10 ml de produit au même site d’injection, évitant ainsi de repiquer une deuxième fois chez les animaux pesant jusqu’à 400 kg, c’est-à-dire la majorité des animaux relevant d’un tel traitement. « Ceci implique moins de manipulations des animaux et un gain de temps, deux facteurs clés pour assurer une bonne observance », précise Fabrice Magnin, responsable marketing chez Zoetis. La durée de conservation de ce médicament après ouverture est de 56 jours « permettant ainsi d’éviter le gaspillage ». Le temps d’attente viande et abats est de 50 jours.