« LE CHÔMAGE PARTIEL VA DEVOIR S’APPLIQUER »

Quels changements rencontrez-vous dans votre activité rurale ?

L’activité rurale est restée plus ou moins la même. Nous n’avions pas prévu de bilans sanitaires d’élevage pour le moment, de toute façon. En ce qui concerne la prophylaxie, nous continuons à la pratiquer, car les animaux vont bientôt tous être sortis, de même concernant les prises de sang d’achat et les visites pour maladie ou urgences. Quant aux vaccins FCO, nous ne faisons que les rappels pour le moment et nous avons arrêté les suivis de reproduction.

Comment s’organisent vos équipes ?

Tous nos salariés ont décidé de venir travailler mais comme notre temps de travail a été un peu réduit, le chomâge partiel va devoir s’appliquer. Nous effectuons en moyenne un jour de moins par semaine, car il y a un vétérinaire et une ASV de moins en canine chaque jour à cause de la réduction de l’activité canine. Les horaires d’ouverture de la clinique sont, en revanche, restés les mêmes.

Comment réagissent les clients ?

La majorité d’entre eux sont compréhensifs, mais nous avons déjà eu certains cas de clients, aussi bien en rurale qu’en canine, qui se sont mis en colère face aux mesures de biosécurité que nous avons adoptées ou qui ont quand même ramené leurs animaux pour des vaccins non urgents.