Comédie vétérinaire - La Semaine Vétérinaire n° 1847 du 27/03/2020
La Semaine Vétérinaire n° 1847 du 27/03/2020

LIVRE

COMMUNAUTÉ VÉTÉRINAIRE

Auteur(s) : MICHEL BERTROU

En ces temps moroses, on peut se réjouir que l’humour vétérinaire1 ait des promoteurs actifs. Stéphane Cazenelle (A 85) redouble de fantaisie dans cette suite de son premier roman Ma belle-mère s’appelle Rex2. On y retrouve, dix ans après, David, le praticien-narrateur dont on avait suivi l’installation en canine (avec Alicia, son épouse et associée) dans l’ombre étouffante d’une belle-mère qui décédait à mi-parcours. Persuadé par la suite que Brenda s’était réincarnée dans un berger allemand, le vétérinaire était parvenu à transformer leur vieille rivalité en une alliance lui permettant de dénouer des cas cliniques complexes. Une décennie plus tard, le chien dont l’infaillible diagnostic est devenu une aide indispensable pour David, commence à se faire vieux. Redoutant son déclin cognitif, le praticien nourrit l’espoir de le faire reproduire et qu’un des rejetons hérite de son pouvoir. Poursuivant sa description vivante du quotidien professionnel – les nombreux cas cliniques évoqués vous seront familiers – l’auteur s’amuse de la grande dépendance de David à son assistant canin et va le confronter à l’improbable démultiplication de Brenda. On ne s’étonnera pas qu’il dédie à nouveau son livre à sa belle-mère.

1. Voir l’article consacré à Carole Finck (A 01) dans La Semaine Vétérinaire n° 1845 du 13/3/2020, page 39.

2. Voir La Semaine Vétérinaire n° 1769 du 22/6/2018, page 43.

Les Chiens ne font pas des chats de Stéphane Cazenelle, City Éditions, 14,5 × 22,5 cm, 272 pages, 17,50 €.

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