Les chats persans sont prédisposés à de nombreuses affections - La Semaine Vétérinaire n° 1825 du 11/10/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1825 du 11/10/2019

ÉTUDE

PRATIQUE CANINE

L'ACTU

Auteur(s) : VALENTINE CHAMARD 

Une enquête britannique met en évidence la vulnérabilité des chats persans face à des maladies dermatologiques, ophtalmologiques et dentaires.

Une étude britannique1, menée par le Royal Veterinary College, en collaboration avec l’université d’Édimbourg, s’intéresse à la santé des chats persans. Elle porte sur 3 325 chats suivis par des structures vétérinaires généralistes depuis 2013 grâce au programme VetCompass. Sans surprise, ces animaux sont vulnérables à de nombreuses affections, majoritairement liées à leur long pelage et à leur conformation. Au moins une anomalie est ainsi enregistrée dans le dossier médical de près de 65 % d’entre eux. Pour 12,7 %, elle concerne leur pelage, 11,3 % présentent des affections dentaires, pour 7,2 %, la croissance des griffes est excessive et, pour 5,8 %, un épiphora a été détecté. Si les maladies sont classées par groupe, les affections dermatologiques concernent 17,9 % des persans, les désordres ophtalmologiques 15,3 % et les lésions dentaires 12,3 %. à noter que la polykystose rénale n’a été recensée que chez 22 chats, ce qui prouverait l’efficacité des programmes d’éradication. La première cause de mortalité reste cependant liée à des maladies rénales (23,4 %). Leur durée de vie moyenne est de 13,5 ans. Les auteurs incitent éleveurs et futurs acquéreurs à prendre les mesures adéquates. Ils espèrent que, comme pour le syndrome brachycéphale qui touche la race canine, une prise de conscience va s’opérer pour le chat.

1 bit.ly/2AEFw8S.

Abonné à La Semaine Vétérinaire, retrouvez
votre revue dans l'application Le Point Vétérinaire.fr