Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Point Vétérinaire.
Téléchargez gratuitement l'application !
Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Point Vétérinaire.
Téléchargez gratuitement l'application !
EXPOSITION COMMERCIALE
PRATIQUE MIXTE
L'ACTU
Auteur(s) : FRÉDÉRIC THUAL AVEC CLOTHILDE BARDE ET AMANDINE CLÉMENT
Des outils de santé connectée aux méthodes innovantes de prévention et de diagnostic, en passant par les nouveaux services, les propositions des exposants du congrès de la SNGTV étaient nombreuses pour répondre aux grands enjeux de demain de la profession. Rencontres.
Outre les institutionnels et association toujours présents (Anses, Interbev, CNOV, Vetfuturs, AVSF), l’exposition commerciale des dernières journées nationales des GTV a rassemblé de nombreux exposants.
Les nouveautés thérapeutiques présentées sur le congrès étaient nombreuses. Parmi celles-ci, on peut citer les réalisations des laboratoires Lilly France et TVM, mais aussi…
Afin de réduire l’utilisation d’antibiotiques et de veiller au bien-être animal, le laboratoire Bayer a mis au point un programme de tarissement sélectif intelligent : Tarismart. Il s’agit d’une méthode de comptage cellulaire pendant le tarissement, période où les risques d’infection sont les plus élevés. Ce programme est construit en partenariat avec la SNGTV, afin d’établir un protocole à destination du praticien pour qu’il puisse savoir comment aborder le tarissement sélectif : déterminer les vaches à traiter, opter pour le traitement le plus adapté (obturateur, antibiotique, les deux ou de simples mesures d’hygiène) avec la volonté de diminuer le recours aux antibiotiques et d’améliorer le bien-être animal. Tarismart complète ainsi la gamme mammaire déjà proposée par le laboratoire avec l’obturateur Dryseal® et l’antibiotique intrammmaire Arentor® DC (céphalonium). Par ailleurs, un nouveau service d’antibiogramme sur lait de tank, Tankigram, permettant de suivre et de surveiller la sensibilité dans les élevages de différentes molécules d’antibiotique, viendra compléter ce dispositif d’ici la fin de l’année. Les vétérinaires pourront ainsi fournir aux éleveurs des valeurs de concentration minimale inhibitrice (CMI) pour l’ensemble des molécules antibiotiques intramammaires utilisées. En complément du protocole de tarissement sélectif, des données d’historique de l’élevage et des chiffres nationaux, les pratiques pourront ainsi être suivies au cours du temps et à l’échelle nationale.
Un an après avoir lancé le vaccin respiratoire Bovalto Respi® intranasal destiné aux jeunes veaux, le laboratoire Boehringer Ingelheim, présent sur l’ensemble des productions et qui revendique une gamme complète d’intramammaires et d’obturateurs pour enrayer les phases critiques du cycle de production de la laitière, lance Bovikalc® Dry, le premier bolus pour optimiser les périodes de tarissement.
Depuis deux ans le laboratoire Ceva a mené en France, en partenariat avec l’ENVT et l’Inra, une large enquête épidémiologique, auprès des éleveurs et des vétérinaires, sur l’efficacité de l’éprinomectine pour traiter les strongles gastro-intestinaux des petits ruminants. Les premiers résultats ont montré près de 100 % d’efficacité des traitements administrés par voie injectable contre seulement 80 % en pour on, ce qui confirme l’intérêt de la voie injectable pour limiter la sélection de strongles gastro-intestinaux à sensibilité réduite et, par conséquent, prévenir l’apparition de futures résistances.
De plus, en élevage bovin, avec l’outil d’aide à la décision développé par Nadine Ravinet, enseignante-chercheuse à Oniris, le vétérinaire peut présenter à son éleveur les critères de ciblage des troupeaux et de sélection des vaches laitières à traiter lors d’audits parasitaires ou d’interventions en élevage.
Tout est dit dans la signature ou presque. Cédés par le groupe Boehringer Ingelheim, la gamme Coophavet® et son site de fabrication situé à Saint-Herblon en Loire-Atlantique (110 personnes, 23 millions d’euros de chiffre d’affaires) viennent d’être rachetés par le laboratoire hollandais Dopharma. Le site est spécialisé dans la fabrication de génériques de produits en santé animale pour animaux de rente (antibiotiques, métaboliques, solutés, etc.) et dans le façonnage. Avec cette acquisition, Dopharma souhaite s’établir sur le marché français et élargir son portefeuille avec des marques complémentaires.
Depuis six mois, la gamme rurale est développée par le laboratoire Dechra. Le lancement de produit le plus conséquent concerne le pénéthamate injectable prêt à l’emploi. Plus simple et plus pratique à utiliser qu’un mélange de poudre et de liquide, dont la perte de principe actif est estimée à 7 %, Revozyn® RTU se veut davantage précis et garantit une meilleure observance pour le traitement des mammites cliniques ou subcliniques dues à des staphylocoques et à des streptocoques sensibles à la pénicilline. Par ailleurs, une gamme complète d’anti-inflammatoires est proposée par le laboratoire, qui se targue également d’être le seul sur le marché à commercialiser des fluides hypertoniques en conditionnements de 500 ml et 3 l. En ce qui concerne la reproduction, le Puset® est déjà un outil d’hyperfécondation qui peut être utilisé lors du transfert embryonnaire et la gamme devrait encore s’étoffer d’ici à la fin de l’année, afin de « proposer des produits qui n’existent pas ailleurs et d’apporter des solutions nouvelles », a indiqué Valérie Loisy, responsable France de la gamme industrie et ruminants.
Filiale du groupe Grimaud, ce spécialiste des autovaccins et des vaccins pour toutes les espèces animales (poissons, oiseaux, volailles, porcins, ruminants, chevaux, animaux de compagnie, etc.) enrichit sa gamme pour les lapins avec le Filavac® VHD KC+V, destiné aux maladies hémorragiques du lapin, et le Filavac® MYX LJF613, contre la myxomatose. Premier producteur d’autovaccins bactériens (traitement alternatif aux antibiotiques), Filavie vient d’inaugurer l’agrandissement de ses locaux pour étoffer ses équipes de recherche et de développement et accroître ses capacités d’innovation en ce qui concerne les vaccins viraux.
Avec le lancement de ses deux vaccins Ubac® et Startvac®, le laboratoire espagnol Hipra estime pouvoir couvrir en moyenne 80 % des causes de mammites bovines. Après des dizaines d’années de recherche et de développement, Hipra, spécialisé dans la recherche de solutions de prévention, aura lancé 21 vaccins au cours des 10 dernières années, majoritairement en Europe. Après avoir sorti sur le marché l’an dernier son troisième vaccin contre les mammites (Ubac, mammites bovines à Streptococcus uberis), la filiale française, située près de Nantes (Loire-Atlantique), innovera cette année avec cinq nouveaux vaccins, dont un intranasal pour les bovins, un vaccin contre les maladies abortives des brebis, deux autres destinés aux volailles et un pour la filière piscicole. Par ailleurs, au total 40 autres projets sont en cours pour les cinq prochaines années.
À la suite de l’acquisition de Qalian pour doper sa branche animale, le laboratoire bulgare Huvepharma (Human and Veterinary pharmaceuticals), fabricant de médicaments pour la santé humaine et la santé animale, entend s’imposer comme un acteur majeur sur le marché des animaux de rente par une approche globale (santés digestive, respiratoire et amélioration des performances). Sur le marché français, Huvepharma offre pour cela cinq gammes complémentaires de spécialités vétérinaires : des médicaments, des aliments complémentaires diététiques, des produits d’hygiène (détergents et désinfectants), des additifs (coccidiostats, probiotiques) et des enzymes. Experte en fermentation, elle « se différencie par un portefeuille de produits à destination des animaux de rente, dont 80 % des molécules en Europe sont issues de sa propre recherche et production, ce qui permet un contrôle optimal de la qualité », indique Christian Vervaet, directeur des ventes Europe. De plus, l’entreprise est « disponible pour accompagner les vétérinaires et les acteurs des filières des animaux de production en leur proposant des formations », a indiqué notre confrère Alex Klein, directeur général.
MSD Santé animale incite plus fortement à la prévention. Le laboratoire lancera, début septembre, un nouveau vaccin intranasal destiné à lutter contre les deux principales maladies respiratoires du jeune veau. Avec cette nouveauté, MSD espère contribuer significativement au développement de la vaccination respiratoire des bovins en France. Par ailleurs, le laboratoire complète sa gamme avec un nouveau produit biocide et fongicide, utile en biosécurité, destiné à lutter contre la cryptosporidiose et la coccidiose présentes lors de diarrhées néonatales des veaux.
Le laboratoire Original Process propose aux vétérinaires des solutions (ProbioactiFAP®) à usage individuel ou collectif pour la gestion du microbiote des animaux. « L’efficacité de ces produits a pu être scientifiquement prouvée », a indiqué Isabelle Delporte, PDG de l’entreprise. En effet, à l’issue des conférences de l’atelier digestif consacrées au microbiote, elle a rappelé les résultats d’études montrant la réduction de la fréquence des diarrhées chez les veaux traités par Fortiflor®, pâte orale (étude menée avec le GTV Bourgogne sur trois élevages et étude de Faubladier et Guin, 2017). Par ailleurs, Sylvie Blain, présidente de la commission caprine de la SNGTV, a présenté l’intérêt de ProbioactiFAP® en utilisation préventive chez les chevreaux (réduction de 30 % de la mortalité en conditions défavorables [Blain et Delporte, 2019]).
Avec le stand de Meridian Bioscience, deux autres exposants ont présenté leurs offres en matière de méthodes diagnostiques destinées aux vétérinaires.
Fondée en 2002, la société NBVC accompagne les vétérinaires en nutrition, en biochimie et en métabolisme des ruminants et des équidés. Racheté en 2017 par le groupe pharmaceutique irlandais Bimeda, le laboratoire s’est ainsi ouvert aux marchés étrangers. Depuis sa création, la société vise à apporter des réponses concrètes aux préoccupations quotidiennes des vétérinaires. Un quart de l’effectif est mobilisé sur la recherche et le développement pour comprendre les déficiences en oligoéléments et vitamines, les troubles métaboliques, mettre en évidence les marqueurs et les moyens de les corriger. « Nous sommes capables d’accompagner les vétérinaires auprès de leurs éleveurs en les repositionnant comme partenaires indispensables », précise la directrice technique.
« La santé en continu ! », tel est le credo de Zoetis, qui a décidé de développer une stratégie de soins en continu (“continuum of care”) autour de quatre axes : prédire, détecter, prévenir et traiter. Prédire avec l’outil de diagnostic respiratoire facilité Rispaudit®, qui utilise un support de type papier buvardtransmissible par courrier postal, permettant d’éviter de faire un envoi immédiat sous couvert du froid. Détecter avec l’analyseur de lait VetScan® DC-Q (comptage cellulaire différentiel au quartier) et le microscope HD destiné aux cabinets mixtes, qui permet de prendre des photos et des vidéos, ainsi que de les partager pour anticiper et optimiser les prises de décisions. Ces appareils sont, par ailleurs, complétés par le dispositif Smartbow de boucles auriculaires connectées, qui permettent aux élevages de grands troupeaux de “monitorer” l’activité des vaches (rumination, chaleurs, géolocalisation). Prévenir avec une gamme de vaccins respiratoires (Rispoval®, Rispoval® intranasal, etc.), d’antiparasitaires (Cydectine®, notamment) et un obturateur interne du trayon (OrbeSeal®). Et enfin traiter avec les médicaments proposés par Zoetis depuis plusieurs années. « On élargit notre business à la prédiction et à la détection des maladies, conclut Nathalie Barrellier,directrice marketing de Zoetis. Notre objectif est d’être présents aux côtés des vétérinaires à chaque étape de la santé. »
C’était l’un des rares à proposer du matériel sur le congrès avec DeLaval (matériel de traite) et IMV imaging (matériel d’échographie portatif). Wopa France, dont le siège se trouve à Saint-Denis- d’Anjou en Mayenne, présentait un modèle de cage de parage. « Un outil sécurisant pour les vaches et les vétérinaires », selon le laboratoire.
Le laboratoire Wamine, est la branche vétérinaire du groupe PiLeJe, spécialisé en phytothérapie et en alimentation fonctionnelle, dont la vocation est de privilégier la formation des professionnels de santé à ces techniques thérapeutiques naturelles. « La demande est croissante de la part des propriétaires, mais ça n’avance pas vite », constate Florine Rivaud, responsable communication et événementiel de la marque. Selon elle, faute d’avoir été enseignée dans les écoles vétérinaires, la phytothérapie est encore trop peu fréquente. « Mais la jeune génération y est heureusement plus sensible », estime-t-elle. Wamine propose des extraits de plantes standardisées ou EPS (matières premières à usage pharmaceutiques), qui permettent aux praticiens de réaliser des préparations magistrales devenant alors de vrais ". « Nous espérons que les autorités combleront, dans un avenir proche, le vide juridique que constituent actuellement les délais d’attente », a-t-elle ajouté.
Axience se développe aussi bien sur le marché de l’hygiène et de la désinfection des trayons avec Platinum® Uddercare, en post-trempage, et 4XLA®, en pré et post-trempage, que des établissements de soins vétérinaires (surfaces, instruments, etc.). « La mise en œuvre du plan “antibiotiques” impose d’instaurer des protocoles de désinfection non seulement dans les cliniques, mais aussi pour les voitures, les bottes, les instruments… C’est un marché qui connaît une croissance importante », reconnaît Laurent Flaus, président du laboratoire. Par ailleurs, dans le domaine de l’anesthésie, ce dernier a présenté la mépivacaïne, une nouvelle molécule anesthésique locale, utilisée pour le diagnostic des boiteries du cheval (Mépidor®) et Spasmizole®, association antispasmodique-analgésique, qui complète la gamme d’analgésiques existante pour les grands animaux.
Nimrod Vet s’est spécialisé dans la nutrition et la réhydratation des ruminants, des petits ruminants et des chevaux. « C’est une niche en croissance », explique l’un de ses fondateurs, Guillaume Deschard, ex-directeur marketing de Pfizer Santé animale, qui s’est associé en 2013 au vétérinaire britannique David Renney pour développer les produits Selekt® en France, dont des solutions d’hydratation à base d’électrolytes administrées via une pompe et un drencheur dans le rumen des bovins, des ovins et des caprins. Une pratique récente qui, depuis 15 ans, constitue une solution alternative à la perfusion. « C’est une thérapie de soutien nécessaire en élevage, car les conditions d’élevage des vaches laitières les exposent de plus en plus aux problèmes de déshydratation », remarque le nutritionniste de formation.
Arrivée sur le marché de l’élevage en 2015 avec une offre consacrée au réseau vétérinaire, la marque du groupe Kersia développe une gamme d’une quinzaine de solutions biocides pour l’hygiène de la traite et la désinfection en élevage, mais aussi des compléments alimentaires sous différentes galéniques (bolus, liquides, poudres), et commercialise un analyseur portable (Vet Photometer®), utilisable en élevage ou en clinique pour le dosage des acides gras non estérifiés (Agne), de la calcémie, de la magnésémie et de la lactatémie.
Fabricant d’aliments complémentaires et de produits d’hygiène sur le marché vétérinaire, Savetis, PME bretonne implantée à Dinan (Côtes-d’Armor), lance une gamme de phytothérapie pour les basses-cours jusqu’à une dizaine de poules. Cette gamme comprend des produits naturels sans délai d’attente : DrainoPhyt®, CoxiPhyt®, VermiPhyt®, ArgiPhyt® et VitaPhyt. Savetis renforce également sa gamme VetoPhyt® ruminants avec C for RumiPhyt®, bolus pour relancer la rumination par l’apport de 50 g de plantes.
Spécialisé dans le nettoyage, la désinfection des installations et la gestion des boiteries, Synthèse Élevage (filiale du groupe Chêne Vert conseil), a équipé plus de 120 exploitations en un an et demi avec son kit de lavage et de pulvérisation Spray-fit Robot®. « Le lavage des pieds, c’est 40 % d’amélioration de résultat dans la gestion des boiteries », assure Stevenn Clec’h, responsable ruminants chez Synthèse Élevage. Utilisable en agriculture biologique, le Hoof-fit Spray®, solution prête à l’emploi en spray, est cinq fois plus économique qu’un programme en pédiluve, selon le laboratoire.
Vétalis Technologies veut faire évoluer son modèle économique. Le laboratoire français, spécialisé en nutraceutique animale et connu pour avoir été le premier à maîtriser la technologie des bolus, souhaite ainsi intégrer ses clients vétérinaires dans son innovation avec une approche design thinking, en créant la première communauté de vétérinaires impliquée dans la prévention, nommée le Pré Carré. Objectif : impliquer les vétérinaires dans la coconstruction des cahiers des charges, dans la mise au point de produits innovants jusqu’au prototype, utiliser ce réseau de partenaires pour tester et valider les produits et créer de la valeur, de nouveaux services pour que la profession retrouve des marges. « Je veux que les vétérinaires prennent conscience de leur valeur dans la chaîne alimentaire », explique Laurent Chéry, président de Vétalis, qui a revu l’organisation de sa société pour fonctionner en mode « agile » avec un management transversal.
Spécialiste de la santé animale, le laboratoire Elanco lance VetAlerte, un système d’alerte très simple par e-mail, reposant sur cinq critères paramétrables (reproduction, santé, qualité du lait, production et mortalité) pour suivre et travailler sur la prévention en élevage. Encore en période de test, la solution, qui se greffe sur le service ICownect, logiciel éleveur, de la société ICowsoft devrait être commercialisée sous la forme d’un abonnement mensuel. Pour Elanco, il s’agit de donner accès aux vétérinaires aux données de leurs élevages (actuellement 3 000 éleveurs utilisent le logiciel ICownect) et de renforcer les liens de confiance entre le vétérinaire et l’éleveur dans le cadre d’un suivi global de troupeau.
L’un est espagnol, l’autre russe. Ingénieurs en électronique et en télécommunications, Roman Igual et Viktor Toldov, à la suite de leurs thèses de doctorat avec l’Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l’information et la communication avancée (Ircica), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), ont mis en commun leurs compétences pour créer Lituus, une start-up vouée au bien-être des bovins. Au contact des éleveurs du nord de la France et avec le support de l’Institut supérieur d’agriculture (ISA) de Lille, le duo a ainsi mis au point un collier connecté qui permet de détecter et de surveiller les chaleurs des bovins et d’évaluer le bien-être des animaux en détectant les troubles du comportement, le confort thermique et lumineux des animaux…. De plus, grâce à la technologie LoRa®, Lituus peut capter les données jusqu’à 2 km de distance. L’industrialisation est en cours et les premières séries devraient être disponibles durant l’été.
Leader en France, le logiciel de gestion de cabinets, cliniques ou hôpitaux vétérinaires, qui aurait déjà fait l’objet de plus de 500 évolutions au cours de l’année écoulée, apporte cette fois une véritable nouveauté. Il intègre, dans sa version 903, la gestion des stocks avec différents niveaux de complexité. Plusieurs sites pourront être interconnectés sur un même serveur, de même que les stocks présents dans les voitures, les réfrigérateurs, les armoires, etc.
Vétoquinol, laboratoire pharmaceutique français a développé un partenariat avec la start-up nord-irlandaise Farm Vet System et lance sur le marché français l’application VetImpress pour tablettes et smartphones. Cette innovation vise à collecter et à fusionner les données dans les élevages pour améliorer l’expertise et le suivi vétérinaire. Le vétérinaire pourra ainsi partager les informations avec les éleveurs et mieux les accompagner grâce à des prises de décision efficaces pour améliorer la conduite des élevages bovins et optimiser son conseil. Farm Vet System est une société indépendante de Vétoquinol et ne partage pas sa base de données avec cette dernière.
Aux côtés de la CARPV, de La Compagnie des vétérinaires, de la presse vétérinaire (notamment Le Point Vétérinaire avec le lancement du numéro spécial La chirurgie en pratique en rurale), du Groupe Pasteur Mutualité et du cabinet Poulnot-Hagopian-Darbier, les centrales d’achats vétérinaires étaient présentes sur le salon.
La centrale d’achat vétérinaire Alcyon développe un écosystème digital complet pour simplifier la vie des vétérinaires. « Nous souhaitons positionner et maintenir le vétérinaire dans la boucle du digital pour éviter son exclusion du marché », indique Olivier Duran, directeur général d’Alcyon. Dans cet objectif, la centrale a ainsi pris 30 % de participation dans la plateforme de prise de rendez-vous en ligne CaptainVet, a favorisé la création de 1 000 sites internet grâce à la solution “clé en main” de Chezmonvéto, enrichit la solution logicielle de gestion de cabinet DrVeto, avec notamment le module Vétometrie pour transférer anonymement des données et offrir des statistiques à ses abonnées, et a noué un partenariat avec le site de vente en ligne Kali Vet.
Avec sa solution de commandes, TransNet, désormais disponible sur l’App Store et Google Play, Centravet propose de nouveaux services, comme la visualisation de la date de péremption des stocks en temps réel, la liste des produits favoris ou des filtres pour gérer les critères de recherche. C’est la sixième évolution du logiciel, cette fois en mode software as a service (SaaS), pour intégrer les nouvelles technologies et être lisible sur PC, tablette et smartphone. Une évolution majeure pour la centrale d’achat.
Coveto veut rester la centrale de référence (13 % de parts de marché) du secteur vétérinaire, avec une activité tournée à 70 % vers le médicament, à 15 % vers l’aliment et autant vers le matériel, « Nous sommes clairement dans une logique de croissance externe avec deux rachats significatifs révélateurs de notre stratégie », reconnaît Emmanuel Thébaud, directeur communication et marketing de Coveto. À l’image de l’intégration de la centrale Medicoop en 2013, devenue Coveto Limoges, pour pousser ses pions vers le Sud-Est, et de la reprise, il y a trois ans, d’Hospimédi, spécialiste des échographes, des lasers et des appareils de physiothérapie, mise en avant pendant les journées nationales des GTV. « Nous sommes sur un marché porteur. En deux ans, nous avons vendu plus de 300 lasers », indique Yves-Charles Restif, directeur général délégué Hospimédi, qui bénéficie de l’effet réseau et du service après-vente (SAV) de Coveto.
Lors de ce congrès, le stand Virbac était aux couleurs de sa nouvelle campagne institutionnelle “Célébrons ensemble votre quotidien”. Le laboratoire français, qui fête cette année ses 50 ans, souhaite, à travers cette campagne, mettre à l’honneur les vétérinaires. Elle se décline en différentes thématiques : l’importance de l’humain, l’exigence de qualité, le développement de la prévention et de la vaccination. Le laboratoire a, par ailleurs, organisé le 16 mai un petit-déjeuner confraternel sur le thème « Mutations de la profession vétérinaire : rester un vétérinaire tendance », sous forme de tables rondes animées par des experts, qui a réuni plus de 40 vétérinaires. Le laboratoire a enfin présenté deux posters relatifs à l’épidémiologie des métrites et à l’intérêt d’une association “péni-strepto” dans la prise en charge raisonnée de cette maladie.
Lancée en 2011 pour les spécialités liées aux animaux de compagnie, la plateforme de télémédecine, créée à Strasbourg (Alsace) par la vétérinaire Dorine Olejnik, ajoute les animaux de rente à son catalogue : un éventail de 500 formations enrichies par trois à quatre webconférences hebdomadaire, diffusées en live, et disponibles en replay. Wizzvet s’appuie sur une centaine de vétérinaires référents aptes à répondre à des cas cliniques complexes et à apporter une solution en 24 heures.
•
