Vetbionet : un succès européen

Le 7 juin, la Commission européenne a exprimé sa satisfaction vis-à-vis du projet européen Vetbionet¹ destiné à lutter contre les maladies infectieuses animales. Financé par l’Union européenne (UE), ce programme, lancé en 2017, intègre deux unités de recherche, trois plateformes et fédère 30 partenaires issus de 14 pays (dont neuf de l’UE, y compris la France). Il est coordonné par l’Institut national de recherche agronomique (Inra). « Le projet multidisciplinaire a permis d’accélérer les progrès technologiques en matière de diagnostic, de prévention et de contrôle des maladies animales épizootiques et zoonotiques. Il contribue également à faire progresser les techniques de pointe d’analyse, de télémétrie et de bio-imagerie dans ce domaine, de l’échelle du corps au niveau cellulaire », souligne la Commission.

Des solutions alternatives à l’expérimentation animale

L’institution européenne indique que des résultats ont été obtenus pour le développement et l’optimisation de modèles d’infection des animaux d’élevage. Trois modèles ont été finalisés. Il s’agit, en particulier, de la standardisation des essais d’infection par le virus de la peste des petits ruminants chez le mouton, des essais d’infection de la volaille avec le virus de la grippe aviaire et Salmonella, mais aussi de la mise au point de modèles d’infection virale chez la truite et la carpe. La Commission se réjouit de ces avancées. « Pour soutenir ses activités intégrées, Vetbionet a développé des cours de formation agréés avec la Fédération des associations européennes de la science des animaux de laboratoire et d’autres organisations. La première école de formation a eu lieu en janvier 2019 », précise-t-elle. Autre champ d’action du projet Vetbionet : le bien-être animal et les solutions alternatives à l’expérimentation animale. À cette fin, la Commission souhaite qu’il perfectionne et améliore les conditions de détention des animaux, en utilisant des outils avancés d’imagerie automatisée pour surveiller de manière optimale leur comportement et en appliquant des modèles améliorés d’infection du bétail.
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¹ bit.ly/2Ridzvb.