Louveto, une plateforme de mise en relation entre vétérinaires - La Semaine Vétérinaire n° 1812 du 25/05/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1812 du 25/05/2019

VIE PROFESSIONNELLE

ACTU

Auteur(s) : TANIT HALFON  

La plateforme Louveto propose aux vétérinaires qui le souhaitent de devenir des «   mentors   » pour d’autres vétérinaires ou étudiants.

Lancée il y a à peine un mois, la plateforme Louveto1 ambitionne d’améliorer le quotidien des vétérinaires. «   Des discussions avec des étudiants m’ont fait prendre conscience de la méconnaissance que l’on peut avoir de la réalité du quotidien du métier de praticien, notamment les relations avec les clients, les horaires chargés…, explique Marie Tanguy, étudiante vétérinaire en 5e année à Oniris et cofondatrice, avec Damien Bry, ingénieur informatique, de la plateforme. C’est de ce constat qu’est née l’idée du mentoring, à l’image de ce qui peut se faire dans les études de médecine humaine.   » La plateforme propose ainsi de mettre en relation des «   louveteaux   » avec des vétérinaires plus expérimentés. Et les nouveaux diplômés ne sont pas les seuls visés pour intégrer ce groupe de “jeunes loups”. Les étudiants mais aussi tout vétérinaire, quels que soient l’âge et le nombre d’années d’expérience, peuvent prétendre à demander l’aide d’un mentor. A l’inverse, être mentor n’implique pas forcément plusieurs années de pratique professionnelle. «   Je veux insister sur le fait que n’importe qui peut apporter quelque chose en tant que men tor. Pourquoi pas même un étudiant en 5 e année ? Il ne faut pas avoir peur de s’inscrire   », précise l’étudiante.

Des objectifs multiples

«   Pour les étudiants, cela pourra leur faire prendre conscience des difficultés de la vie professionnelle, pour apprendre à les surmonter avant d’entrer dans la vie active, souligne Marie Tanguy. La plateforme pourrait aussi être utile aux vétérinaires qui souhaitent se reconvertir.   » Utile aussi pour le maillage en zone rurale ? «   Peut-être que cela pourrait aider les jeunes qui hésitent à s’installer dans certaines zones difficiles de passer outre ces difficultés.   » Les mentors, quant à eux, y trouveront un bon moyen de transmettre et partager des valeurs, d’actualiser leurs connaissances, voire d’être au contact de nouvelles opportunités professionnelles en se constituant un réseau. «   Je précise que ce site n’est pas dans un objectif de recrutement. Dans ce cadre, c’est le louveteau qui fait la recherche du mentor et pas l’inverse, afin de limiter tout usage à mauvais escient.   » Au 31 mai, 170 vétérinaires étaient inscrits dont 115 mentors. Des volontaires ?

1 louveto.fr.

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