La faune sauvage est souvent présentée comme un danger potentiel pour l’élevage, notamment en tant que réservoir possible d’agents pathogènes transmissibles aux animaux de rente, voire à l’être humain. Or, les échanges se font dans les deux sens, et il n’est pas rare qu’un foyer primaire soit domestique. Face à l’enjeu majeur de maintien d’une biodiversité en déclin, la question de la cohabitation entre élevages et faune sauvage n’a jamais été autant d’actualité.
Qu’est-ce que la biodiversité ? Si on s’en tient au plan1 de la France présenté en juillet 2018, il s’agit de « la richesse des espèces, des écosystèmes, leur diversité génétique et leurs interactions
». Elle y apparaît essentielle car elle fournit « un nombre incommensurable de services à nos sociétés
». Pour la «
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de La Semaine Vétérinaire
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