LA DYNAMIQUE DE LA VIE

La Terre s’est formée il y a 4,5 milliards d’années, mais la vie n’en est surgie que 1 milliard d’années après, sous forme d’organismes unicellulaires qui devinrent peu à peu plus complexes. Il y a 2,3 milliards d’années, ces organismes microbiens produisirent une grande quantité d’oxygène, créant une atmosphère propice à l’éveil d’entités pluricellulaires aérobies. Elles seront à l’origine des végétaux, puis des animaux. Le phénomène s’est accéléré il y a 540 millions d’années avec l’apparition d’invertébrés, d’organismes dotés de carapace et des premiers poissons. Les mammifères n’apparaissent qu’il y a 220 millions d’années et ne prennent de l’importance qu’après l’extinction des dinosaures. Durant les dernières 50 millions d’années, le groupe des primates reste lui-même discret, jusqu’à l’apparition, il y a 200 000 ans, d’Homo sapiens, seul animal de la planète à être parvenu à dominer toutes les autres formes de vie… Sur une échelle de temps aussi démesurée, l’histoire tourmentée du vivant – dont l’étude des fossiles, renforcée par les progrès de la génétique et de l’analyse moléculaire, permet de reconstituer le fil – raconte aussi celle, formidablement dynamique, de la biodiversité (99 % des espèces apparues un jour sur Terre ont disparu). Repartant de ses traces les plus anciennes et à travers un choix d’espèces éteintes ou actuelles qui en illustrent les étapes décisives, cet ouvrage encyclopédique nous aide, avec clarté, à en prendre la mesure vertigineuse.
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Évolution, la grande histoire du vivant, encyclopédie illustrée sous la direction de Steve Parker, Delachaux et Niestlé, 17,2 x 24,5 cm, 576 pages, 39,90 €.