Les bêtes et la maréchaussée - La Semaine Vétérinaire n° 1794 du 19/01/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1794 du 19/01/2019

EXPOSITION

DITES-NOUS TOUT

Auteur(s) : MICHEL BERTROU  

Doté d’une collection de 30 000 objets et documents de 1339 à nos jours, le musée de la Gendarmerie nationale, créé en 1946, est installé depuis fin 2015 à Melun (Seine-et-Marne) dans un ancien bâtiment militaire, spécialement réhabilité.

Le 1er février, l’établissement public inaugure une nouvelle exposition temporaire consacrée à la diversité des liens que, depuis huit siècles, la gendarmerie française entretient avec les animaux. Elle bénéficie pour cela du partenariat d’autres institutions comme la Garde républicaine, le Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) de Gramat (Lot) ou l’ENVA (dont le musée Fragonard prête son cheval en papier mâché d’Auzoux). Si les animaux utilisés par ces militaires en tant qu’auxiliaires – en premier lieu le cheval et le chien – sont évidemment au cœur de l’exposition, celle-ci ne s’y cantonne pas, explorant également les aspects culturels de cette relation (à travers récits et représentations populaires), ainsi que la diversité des interventions qui impliquèrent les gendarmes tout au long de leur histoire, soit pour nous protéger des animaux (du loup, notamment), soit au contraire pour les défendre. On s’étonnera donc moins qu’un ancien colonel de gendarmerie – Jean-Charles Fombonne – ait succédé à notre consœur Natacha Harry pour présider la Société protectrice des animaux (SPA) et on pourra continuer de regretter que cinq vétérinaires seulement servent aujourd’hui au sein de la gendarmerie (quatre à la Garde républicaine et une au CNICG).

Des animaux et des gendarmes – que croyez-vous savoir ?, du 1er février au 22 septembre au musée de la Gendarmerie nationale, à Melun (Seine-et-Marne), gendarmerie. interieur.gouv.fr/musee.

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