ReSA : parlons d’innovation - La Semaine Vétérinaire n° 1792 du 06/01/2019
La Semaine Vétérinaire n° 1792 du 06/01/2019

MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES

ACTU

Auteur(s) : MICHAELLA IGOHO-MORADEL 

La 4 e édition des Rencontres de recherche en santé animale (ReSA) a été organisée en décembre, avec quelques nouveautés, dont des pitchs pour présenter des projets innovants.

Ce rendez-vous est désormais incontournable. Les 4 et 5 décembre s’est tenue à Lille (Nord) la 4e édition1 des rencontres de recherche en santé animale (ReSA) au sein de Biofit, la convention d’affaires européenne dédiée aux collaborations en sciences du vivant. Cet événement, organisé par le Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV), a pour objectif de faciliter l’échange entre des équipes de recherche privée et publique et des sociétés de biotechnologies, en médecine vétérinaire et humaine, en France et en Europe. En parallèle, le SIMV a présenté son nouveau Code d’éthique et de bonnes pratiques2. Une façon pour les industriels d’affirmer les engagements pris, afin de « sécuriser la filière du médicament vétérinaire ».

Un lieu d’échanges

Les adhérents du SIMV ont pu aller à la rencontre de porteurs de projets en innovation. « Nous facilitons l’examen des projets par nos entreprises. Certaines innovations sont nées au ReSA », indique Jean-Louis Hunault, président du SIMV. Pour la première fois cette année, des petites et moyennes entreprises adhérentes ont été conviées à participer, aux côtés des grands groupes. « C’est le seul endroit où les grands groupes et les petites entreprises se retrouvent », se félicite le président, organisateur des rencontres. Une occasion pour ces acteurs de « découvrir les possibilités offertes » par le ReSA.Cette année, le SIMV a opté pour un nouveau format d’échanges. Lors de pitchs de 15 minutes, des plateformes technologiques ou de services innovants ont pu présenter le contenu de leurs activités aux entreprises de la santé animale. Ces sessions de 90 minutes au total étaient destinées à « offrir la possibilité de promouvoir auprès de nos industriels des solutions novatrices dans leurs activités de recherche, d’innovation, de production ou de développement commercial ».

Cette édition a été aussi l’occasion, pour l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), de remettre ses prix de l’innovation.

Un code d’éthique

20 ans après l’élaboration de sa première version, le nouveau Code d’éthique et de bonnes pratiques du SIMV se veut plus étoffé. Composé d’orientations, de recommandations et d’analyses, il a pour objectif d’accompagner les acteurs de l’industrie du médicament vétérinaire. « C’est un travail qui nécessite de l’endurance et de l’engagement de la part des collègues dans les laboratoires », souligne Jean-Louis Hunault. « Son but est de fournir à nos acteurs un document de référence afin qu’ils connaissent la déontologie générale de nos entreprises et qu’ils puissent l’appliquer », indique Arnaud Deleu, directeur des affaires économiques du SIMV. Il aura fallu 195 pages et une seconde version pour condenser l’ensemble des connaissances utiles à l’exercice de son activité, appliquées par les industriels. « Le code réunit la déontologie, les recommandations de bonnes pratiques dans les domaines de la publicité, de la communication, des relations commerciales, de la formation, du bien-être animal. Il intègre également les analyses partagées par les juristes des entreprises sur les dispositions “anti-cadeaux” ou la transparence des avantages et conventions », indique le SIMV. « Nous avons échangé avec le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires afin de permettre à nos marketeurs de connaître sa doctrine de façon à ce que leurs actions ne viennent pas mettre les vétérinaires dans une situation inconfortable par rapport à leur Code de déontologie », conclut Arnaud Deleu.

1 bit.ly/2sqwKqM.

2 bit.ly/2VRsyhj.

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