L’Anses inaugure un bâtiment d’élevage - La Semaine Vétérinaire n° 1791 du 21/12/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1791 du 21/12/2018

RECHERCHE

PRATIQUE MIXTE

L'ACTU

Auteur(s) : TANIT HALFON  

Le laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort s’est doté d’un nouveau bâtiment pour les volailles de chair (poulets et dindes). Il servira à évaluer les réponses des animaux à différentes conditions d’élevage.

Le jeudi 29 novembre, le laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) fêtait ses 60 ans. À cette occasion, Alassane Keïta, chef du service élevage et expérimentation avicole et cunicole (Seleac), a organisé la visite du tout nouveau bâtiment d’élevage conventionnel de volailles de chair dédié à la recherche sur les conditions d’élevage, en lien avec la santé et le bien-être des animaux. Financé dans le cadre du contrat de plan État-région (CPER) 2015-2020, le nouveau bâtiment, d’une surface d’environ 1 500 m2, a remplacé l’un des trois bâtiments de volailles de chair dont disposait le laboratoire1. « L’objectif est d’évaluer les méthodes d’élevage, en tenant compte du bien-être animal, a expliqué Alassane Keïta. Les essais dans ce nouveau bâtiment nous permettront ainsi de définir les conditions de maintien des animaux en bonne santé, mais aussi d’arriver à détecter de manière précoce des dysfonctionnements physiologiques précédant l’apparition des pathologies. » À terme, l’objectif sera de pouvoir proposer aux éleveurs désireux de faire évoluer leur parc immobilier la solution la plus appropriée possible en lien avec leurs objectifs d’élevage.

1 Le Seleac dispose aussi d’un couvoir d’une capacité d’environ 20 000 œufs.

RÉDUIRE L’USAGE DES ANTIBIOTIQUES

Comme l’a expliqué Alassane Keïta, chef du Seleac, l’élevage conventionnel se heurte surtout à des maladies de production, en lien avec les conditions d’élevage des animaux, ce qui constitue la principale source d’utilisation des antibiotiques. De plus, le facteur essentiel qui influence la santé et le bien-être des animaux est l’ambiance. Aussi, dans un contexte mondial d’antibiorésistance, l’identification précise des conditions de maintien de la bonne santé des volailles permettra in fine de réduire l’exposition aux antibiotiques.
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