For me, formidable ? - La Semaine Vétérinaire n° 1779 du 28/09/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1779 du 28/09/2018

Edito

Auteur(s) : MARINE NEVEUX 

Avec près de trois quarts de praticiens “plutôt optimistes” ou “optimistes”, le moral de la profession est bon, comme le révèle le baromètre annuel de l’économie vétérinaire. Les chiffres d’affaires attendus cette année sont en hausse ou maintenus dans la majorité des cas. Il existe aussi une volonté de développer de nouveaux services chez près d’un tiers des confrères, et 44 % dressent un bilan positif des actions mises en place précédemment. La lourdeur des charges fiscales et administratives, le manque de temps pour soi assombrissent néanmoins le tableau.

En outre, les attentes sociétales et la jeune génération poussent les employeurs à évoluer dans leur approche de l’entreprise, de ses valeurs, de l’engagement de l’équipe. Face aux difficultés d’embauche, dont près de deux tiers des confrères souffrent, se réinventer est aujourd’hui le maître mot ; d’ailleurs, plus d’un tiers des vétérinaires interrogés ont fait évoluer leur processus de recrutement pour attirer les talents. Et 59 % ont mis en place des outils de fidélisation des employés.

L’évolution est aussi plus large : transformation digitale, regroupements, etc. L’apport de capitaux extérieurs questionne aussi. Les capitaux investis dans les cliniques vétérinaires suscitent majoritairement une opposition pour 31,9 % des sondés et 31,2 % “demandent à voir”. 20,6 % estiment que cela peut être une solution pour la transmission.

« Nous sommes une profession avec une formidable capacité d’adaptation aux évolutions de nos activités », s’enthousiasmenotre confrère Pierre-Marie Cadot, président de l’association Ergone. Les vétérinaires s’approprient de plus en plus les nouvelles technologies, les objets connectés, la communication et souhaitent faire de la transformation digitale une alliée. Alors au final, for me, formidable ?

Lire pages 40 à 47 de ce numéro.

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