Le livre de la rentrée - La Semaine Vétérinaire n° 1776 du 07/09/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1776 du 07/09/2018

Edito

Auteur(s) : TANIT HALFON 

Une rentrée étudiante, c’est un peu comme un livre. Il (ou plutôt elle) est divisé(e) en plusieurs chapitres. Chapitre I : la préparation. Notre histoire débute quelques mois plus tôt, par des réunions, des discussions et des prises de décisions. « Il nous faut notamment définir, avec la tutelle, le nombre d’étudiants à accueillir et la répartition entre les différentes voies d’intégration 1 », dit Christophe Degueurce, directeur de l’école nationale vétérinaire d’Alfort. Fin août, à Toulouse, les formateurs se rodaient, en assistant au tout nouveau séminaire de rentrée leur présentant notamment la nouvelle organisation de la Direction de l’enseignement et de la vie étudiante de l’école. Chapitre II : le premier jour. On devine à la lecture que la rentrée commence. La foule d’étudiants, entre excitation et trac, découvre le lieu de ses cinq prochaines années d’études. Voire plus si affinités. Elle est accueillie en grande pompe par les discours solennels (« et humoristiques », précise Christophe Degueurce) des directrices et directeur des établissements. à Oniris, on organise un « accueil administratif et scolaire », durant lequel les étudiants assistent à un cycle de conférences sur des thématiques comme les assurances (« avec la juriste de l’établissement », détaille Catherine Magras, directrice des formations) ou l’engagement sociétal et environnemental de l’établissement. à VetAgro Sup, ils suivent dès leur deuxième jour le module Vétérinaires du xxie siècle, mis en place depuis trois ans, durant lequel « ils réfléchissent, par petits groupes, sur les grands enjeux de la profession et le positionnement des vétérinaires face à eux », précise Emmanuelle Soubeyran, directrice de l’établissement lyonnais. Chapitre III : la fête. L’écriture est plus floue (ou est-ce la vision ?), des blancs parsèment les paragraphes, et les pages sont nettement moins nombreuses. La fatigue sans doute. Chapitre IV : et après ? Et après, les étudiants devront réfléchir et définir leurs parcours professionnels. Ils changeront peut-être d’avis, car la faune sauvage, équine, rurale ou canine, ce n’est décidément plus ce qu’ils veulent faire… pour revenir finalement à leurs premiers amours. Ils changeront peut-être d’avis et suivront un nouveau chemin, sans se retourner. Ils découvriront assurément de nouvelles voies à explorer, à emprunter, qu’ils n’envisageaient, voire n’imaginaient pas. Mais tout cela, c’est une autre histoire. ●

1 Six voies d’entrée existent pour intégrer une école nationale vétérinaire française : concours A-BCPST, A-TB, B, C, D et E. La voie A est celle qui offre la majorité des places.

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