L’art de soigner, l’art d’écouter

Biomarqueurs offrant des diagnostics de plus en plus précoces, analyseurs pour les cliniques intégrant toujours plus de paramètres, dosage des marqueurs de l’inflammation, laser thérapeutique, coagulation chirurgicale par thermofusion, recours à l’impression 3D en orthopédie, anticorps monoclonaux, concentrés plaquettaires, etc. : les techniques et outils de pointe accessibles au vétérinaire se sont multipliés ces dernières années. Mais au-delà de la technicité, l’empathie est une autre des qualités qui font l’identité des praticiens, qui soignent des membres des familles, non parlants qui plus est. Et là encore les exemples ne manquent pas. Trois initiatives ou modes d’exercice développés dans ce numéro de La Semaine Vétérinaire témoignent de l’ancrage de la profession dans le bien-être et le respect de l’animal. Le nombre de cliniques “cat friendly” ne cesse de croître dans l’Hexagone, avec pour caractéristique première une adaptation optimale au tempérament des “patients” félins, que ce soit dans la conception des locaux ou l’accueil de l’animal. Une deuxième initiative met en lumière l’empathie du vétérinaire. La prise en charge de la douleur vient en effet de franchir une nouvelle étape avec la création de la première unité vétérinaire d’évaluation et de traitement de la douleur, un service amené à se dupliquer dans un futur proche. La troisième s’intéresse à la fin de vie de l’animal. Ayant déjà fait l’objet de nombreuses réflexions, au sein de Vétos-Entraide notamment, un centre de ressources lui est désormais entièrement dédié, pour un accompagnement sincère des propriétaires dans cette épreuve. Trois exemples parmi tant d’autres montrant l’implication des vétérinaires au plus près des familles et de leurs animaux, en accord avec l’évolution de la place de ceux-ci dans la société.●

Lire pages 20, 22 et 38 à 44 de ce numéro.