L’avenir se conjugue au présent - La Semaine Vétérinaire n° 1765 du 25/05/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1765 du 25/05/2018

PROFESSION

PRATIQUE MIXTE

L'ACTU

Auteur(s) : TANIT HALFON 

Bien-être animal, médecines complémentaires et révolution numérique : trois sujets d’actualité brûlants pour le vétérinaire rural, qui ont été présentés du 16 au 18 mai derniers, lors de l’édition 2018 des journées nationales des groupements techniques vétérinaires.

Comme chaque année, la Société nationale des groupements techniques vétérinaires a donné rendez-vous aux vétérinaires ruraux pour son congrès annuel, qui s’est déroulé du mercredi 16 au vendredi 18 mai à Nantes (Loire-Atlantique). Cette année, ils étaient environ 400 vétérinaires et 190 étudiants à s’être déplacés. L’édition 2018 s’est ainsi focalisée sur « les actualités thérapeutiques : consensus et nouveaux enjeux ». Plusieurs sujets d’actualité ont aussi fait l’objet de conférences ou d’ateliers : le bien-être animal (encadré page 30), les médecines complémentaires (voir page 31), la révolution digitale, mais aussi le projet de règlement européen sur les médicaments vétérinaires. Des sujets d’intérêt pour le praticien.

La révolution numérique, un train à prendre

À l’instar des agronautes (ou agriculteurs connectés), parle-t-on déjà des vétonautes ? Pas vraiment, d’après les présentations dédiées à la révolution numérique du jeudi 17 mai. « La profession vétérinaire doit prendre conscience de l’importance du sujet et de son impact stratégique sur toutes ses activités », ont d’ailleurs conclu les deux premiers intervenants de cette journée, Grégory Santaner, vétérinaire fondateur de VetoNetwork, société de conseils numériques en santé animale, et Jean-Luc Chambrin, fondateur de Skwazel et directeur commercial chez Synthèse élevage, et tous les deux membres cofondateurs du think tank Vet in tech. Face à des éleveurs qui se sont déjà emparés des outils numériques utiles pour leur pratique, le praticien peut apparaître quelque peu dépassé, voire déconnecté. Alors même que la transformation numérique est bel et bien désormais au cœur de nos sociétés. En janvier 2018, on estimait que 91 % des Français se rendaient tous les jours sur Internet à des fins personnelles, et que 38 millions d’entre eux étaient inscrits sur au moins un réseau social, Facebook étant le plus utilisé.

Des agriculteurs hyperconnectés

Les agriculteurs suivent de près les évolutions technologiques. D’abord avec le Minitel®. Mise en place au début des années 1980, cette technologie s’appuyait sur une offre de services comme la consultation de la météo, des marchés ou encore le calcul de ration. Mais avec son arrêt et l’arrivée d’Internet, ces utilisateurs passent rapidement d’“hyper-geek” à “hyper has-been”. Pourtant, rapidement, de 2015 à 2017, les agriculteurs entament leur deuxième révolution numérique, fondée sur les services, les achats en ligne… et la communication ! « 81 % des agriculteurs vont au moins une fois par jour sur Internet, avec 72 % d’entre eux qui consultent la météo professionnelle agricole au moins une fois par semaine, a souligné Jean-Luc Chambrin. 59 % réalisent au moins un achat en ligne. 42 % utilisent les réseaux sociaux pour des raisons professionnelles. » Et 13 % sont considérés comme « les influenceurs de demain ». Ne dit-on pas “Jamais deux sans trois” ? « La troisième révolution, ce sont les objets connectés, comme les robots de traite et les outils de monitoring des bâtiments », a poursuivi Jean-Luc Chambrin. Avec la vache comme grande championne de la connexion. Tout va très vite chez les éleveurs. D’ailleurs, lors de sa présentation, Hervé Basset, responsable digital chez MSD Santé animale, a parlé de changement de paradigme, avec des éleveurs qui deviennent de nouveaux producteurs de données depuis quelques années, bien avant les vétérinaires.

Des vétérinaires en retard

Dans cette révolution numérique, « où sont les vétérinaires ? » Face à des éleveurs hyperconnectés, la question, posée par Hervé Basset, est la bienvenue. « Début 2018, on estimait que 60 % des vétérinaires disposaient d’un site internet et 30 % d’une page Facebook », a-t-il précisé. Un progrès, même si les praticiens restent sous la moyenne européenne et sous la moyenne des entreprises françaises. Ce retard serait-il lié à une certaine appréhension de la part des vétérinaires ? Comme l’a souligné Hervé Basset, près d’un vétérinaire libéral sur quatre redoute d’être concurrencé par une intelligence artificielle et par la robotique, d’ici quelques années. Malgré tout, Grégory Santaner et Jean-Luc Chambrin ont bien souligné que posséder des objets connectés ne signifie pas savoir s’en servir. « Le vétérinaire rural peut trouver sa place en accompagnant les éleveurs dans l’usage de ces dispositifs. » Hervé Basset, quant à lui, s’est montré très optimiste, en repoussant tout risque de fossé technologique entre les vétérinaires et leurs clients : « Depuis 2016, on note une vraie évolution dans l’attitude des praticiens, avec un nombre de réfractaires au digital qui est passé sous la barre des 10 % en 2017. » Pour lui, la digitalisation est « une opportunité pour créer de la proximité », et « valoriser son expertise », avec des outils numériques qui permettront d’aller vers la prescription de solutions santé personnalisées et d’améliorer la prévention via la captation de données.

TÉMOIGNAGES DE CONGRESSISTES 


GUILLAUME THOMAS-GUINGAND, PRATICIEN EN BOVIN ALLAITANT À CRESSANGES (ALLIER) :

Guillaume Thomas-Guingand, praticien en bovin allaitant à Cressanges (Allier) :
« Je suis tous les jours confronté à des ruptures de stock de médicaments, à des allongements de délai d’attente, à des renforcements des contrôles… avec des clients, forcément stressés, qui ne comprennent pas pourquoi, ce qui amène à une défiance grandissante vis-à-vis de l’allopathie. En venant au congrès, j’espère trouver des informations pertinentes sur ces problématiques pour pouvoir tenir un discours argumenté et clair à ma clientèle. »

ARNAUD DEBRADE, PRATICIEN EN BOVIN ALLAITANT À BELLENAVES (ALLIER) :

Arnaud Debrade, praticien en bovin allaitant à Bellenaves (Allier) :
« Les thèmes des médecines complémentaires et du bien-être animal illustrent un changement positif d’orientation de la profession vétérinaire, qui se dirige vers une thérapeutique raisonnée et vers une meilleure gestion de la douleur. Disposer d’un plus grand nombre d’arguments scientifiques, via les conférences du congrès, facilitera les échanges avec les éleveurs, et in fine, qu’ils acceptent mieux certaines évolutions des pratiques, qui ne seraient pas forcément les plus simples à mettre en œuvre pour eux. »

MATHILDE CHEVALIER, PRATICIENNE EN BOVIN LAITIER À BESSE-ET-SAINT-ANASTAISE (PUY-DE-DÔME) :

Mathilde Chevalier, praticienne en bovin laitier à Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme) :
« La thématique des enjeux thérapeutiques colle parfaitement à mon quotidien, vu que je travaille à Saint-Nectaire, avec des éleveurs en lien direct avec les consommateurs et leurs attentes. En tant que vétérinaire, je dois aider mes clients à les prendre en compte dans leur technique d’élevage. »


VIVIEN LANDRIN, PRATICIEN EN BOVIN ALLAITANT À SAULIEN (CÔTE-D’OR)

Vivien Landrin, praticien en bovin allaitant à Saulien (Côte-d’Or)
« Les sujets des médecines complémentaires et des thérapies ciblées m’intéressent particulièrement car je ne les maîtrise pas, alors que ce sont des enjeux clairement identifiés pour le futur de la profession. On a d’ailleurs quelques éleveurs qui ne jurent que par les médecines complémentaires. »


DOMINIQUE WALEFFE, PRATICIEN EN BOVIN LAITIER AU TEILLEUL (MANCHE) :

Dominique Waleffe, praticien en bovin laitier au Teilleul (Manche) :
« J’ai été désigné pour m’occuper du numérique dans ma structure. J’attends donc des conférences qu’elles m’apportent des conseils pour savoir ce qu’il faut faire ou au contraire éviter, ou encore qu’elles expliquent comment gérer le bashing. »

LE POINT DE VUE DE CHRISTOPHE BRARD


« LE VÉTÉRINAIRE A UNE POSITION TECHNIQUE À AVOIR SUR LE SUJET DE LA MÉDECINE À BASE DE PLANTES »

« Le vétérinaire a une position technique à avoir sur le sujet de la médecine à base de plantes »

Face à la notion de bien-être animal qui monte en puissance dans notre société, le vétérinaire doit prendre toute sa place en tant que référent santé de l’élevage, tiers de confiance indépendant. De la même manière, la médecine à base de plantes est en plein essor, surtout en France, et le vétérinaire a une position technique à avoir sur le sujet. D’ailleurs, cette année, une nouvelle commission SNGTV dédiée aux médecines complémentaires a été créée. Enfin, nous voulions explorer l’usage de la médecine connectée par les vétérinaires, qui sera l’un des éléments du suivi permanent des élevages et pourrait être l’une des réponses face à la désertification vétérinaire. Avec cette évolution, les données d’élevage apparaissent comme un nouvel enjeu stratégique, et l’objectif pour le vétérinaire sera de disposer d’une masse suffisante de données échangeables avec les organismes professionnels, ce que permet le logiciel Vetelevage® mis à la disposition des praticiens par la SNGTV.

UN ATELIER “BIEN-ÊTRE ANIMAL” TOUJOURS AUTANT PLÉBISCITÉ

Pour la deuxième année consécutive, la SNGTV a réuni les vétérinaires dans un atelier d’une journée portant sur le bien-être animal, autour de François Courouble, président de la commission bien-être animal des SNGTV, et d’autres spécialistes du sujet. Les dernières actualités réglementaires et connaissances scientifiques ont été évoquées pour donner aux vétérinaires des clés d’intervention en élevage. Sujet mineur avant les années 1990, le bien-être animal est devenu depuis quelques années un thème prépondérant dans les débats, projets et discussions, qu’ils soient à caractère politique, médiatique ou économique. C’est la raison pour laquelle les groupements techniques vétérinaires (GTV) ont, pour la seconde année consécutive, décidé de consacrer une journée entière de leur congrès national à un atelier portant sur cette thématique. à cette occasion, l’éthologue Aurélia Warin a tenté de comprendre pourquoi les considérations relatives au bien-être animal en élevage ont une place de plus en plus importante dans notre société. Une origine multifactorielle a ainsi été mise en évidence, avec des modifications progressives des pratiques d’élevage, un anthropomorphisme croissant, des modifications des pratiques alimentaires et de nouvelles connaissances scientifiques sur le bien-être animal. Et ce sujet de préoccupation s’inscrit de manière durable au sein de notre société. Jusqu’à présent, la principale réponse avait consisté en la mise en place de réglementations. Mais bien qu’indispensables, elles avaient généralement pour seule ambition d’offrir une protection minimale aux animaux d’élevage. Par conséquent, l’État, ainsi que les acteurs de l’élevage, ont récemment mis en œuvre des mesures plus concrètes.
Ainsi, pour compléter la feuille de route issue des états généraux de l’alimentation en décembre dernier, de nouvelles démarches telles que l’étiquetage neutre des produits garantissant un respect des normes de bien-être, devraient voir le jour. Par ailleurs, certaines filières (comme la filière palmipèdes gras) ont décidé d’ajouter des recommandations dans leurs cahiers des charges. Enfin, le dialogue avec les organisations non gouvernementales “welfaristes” et les scientifiques s’ouvre aussi progressivement.


LE VÉTÉRINAIRE,


UN ACTEUR MAJEUR

Les vétérinaires ont toute leur place à prendre dans ces évolutions. L’État sollicite déjà leur participation dans le cadre des cellules départementales opérationnelles, mais aussi pour les mesures d’abattage et de transport d’urgence, nous a ainsi indiqué François Courouble (A 81). Et au quotidien, la prise en compte du bien-être animal devient une nécessité pour le vétérinaire praticien.
Même si certaines compétences nécessitent d’être approfondies, notamment en ce qui concerne les observations comportementales en élevage, Alice de Boyer des Roches, professeur à VetAgro Sup, a insisté sur le fait qu’il possède toutes les compétences pour appréhender l’ensemble des dimensions du bien être animal. Il est tout d’abord un évaluateur du bien-être animal, mais aussi un interlocuteur privilégié de l’éleveur, qu’il se doit d’accompagner, si besoin, dans la mise en place de mesures correctives au sein des élevages.
Enfin, les dernières connaissances scientifiques concernant tous les paramètres relatifs au bien-être animal (douleur, confort, etc.) abordées au cours de cet atelier ont apporté au vétérinaire les clés indispensables pour connaître les paramètres zootechniques principaux de bien-être en élevage de ruminants et de monogastriques, ainsi que pour évaluer, prévenir et traiter de façon optimale la douleur chez les ruminants.

Clothilde Barde

MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES  

LE BOOM DES MÉDECINES COMPLÉMENTAIRES

L’auditorium est bien rempli ce jeudi 17 mai. Les vétérinaires et d’autres acteurs de la santé animale se sont réunis pour échanger sur le boom des médecines complémentaires. Les conférenciers s’accordent à dire que le vétérinaire, en tant que prescripteur, doit se saisir de ce sujet afin de répondre aux attentes des éleveurs. Force est de constater que le recours aux médecines complémentaires se banalise, en médecine humaine comme vétérinaire. Au début réservée à quelques initiés de l’agriculture biologique, l’aromathérapie, l’homéopathie ou encore la phytothérapie séduisent de plus en plus d’éleveurs désireux de répondre aux attentes sociétales et de réduire le recours aux antibiotiques. Et les vétérinaires dans tout cela ? Surferont-ils sur la vague des médecines complémentaires ? La réponse à cette interrogation ne semble pas si évidente. Les perspectives paraissent pourtant prometteuses. Nombreux ont été les vétérinaires à manifester leur intérêt pour ce sujet lors des dernières journées nationales des groupements techniques vétérinaires. En plus d’un atelier consacré à l’homéopathie, une conférence étalée sur une journée s’est intéressée pour la première fois plus largement aux médecines complémentaires. L’occasion pour les praticiens d’échanger avec les intervenants (administratifs, laboratoires ou encore vétérinaires), mais aussi de partager leurs inquiétudes face au développement de ces médecines. En effet, s’il s’agit pour le vétérinaire de saisir de véritables opportunités pour diversifier son activité, le flou réglementaire persiste quant au statut des médicaments à base de plantes. Une rencontre qui se termine sur des perspectives en demi-teinte sur fond d’incertitudes.


DES MÉDECINES AVANT TOUT COMPLÉMENTAIRES

Les médecines complémentaires sont un sujet d’actualité dont la profession vétérinaire doit s’emparer. Il s’agit de ne pas se laisser dépasser par d’autres sur ce terrain déjà bien occupé par les éleveurs. Fort de son expertise, le vétérinaire pourra répondre aux besoins de l’éleveur tout en lui apportant une valeur ajoutée. À noter que pour les conférenciers, ces thérapies “de fond” ne peuvent se substituer à la médecine d’urgence. Selon eux, il existe un fort potentiel de complémentarité entre ces différentes approches, chacune présentant des particularités. Pour Loïc Guiouillier, vétérinaire homéopathe, membre de la commission médicament et du groupe de travail (devenu commission) médecines complémentaires de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), le praticien doit pouvoir “jongler” entre ces différentes médecines dans l’intérêt de l’animal. La réglementation actuelle n’offre cependant pas de perspectives rassurantes.


MAIS DES MÉDECINES DANS LE FLOU RÉGLEMENTAIRE

Aujourd’hui, l’absence d’un cadre réglementaire adapté sur le statut des médicaments à base de plantes cristallise le débat. Les spécialités à base de plantes sont en effet souvent classées comme aliments complémentaires sans allégation thérapeutique. Concernant l’aromathérapie, seule une cinquantaine de produits à base de plantes est autorisée, dont 21 huiles essentielles. La profession a-t-elle tardé à s’emparer de ces questions ? Certains vétérinaires dans l’assemblée répondent par l’affirmative. Les conférenciers s’accordent à dire que la profession doit se mobiliser afin que ce sujet soit porté par les autorités compétentes. Pour Olivier Fortineau (SNGTV), le praticien doit investir le champ des médecines complémentaires. Du côté de l’industrie, Arnaud Deleu, du Syndicat de l’industrie du médicament et réactif vétérinaires (SIMV), insiste sur la nécessité d’accompagner les laboratoires afin que de nouveaux produits soient mis sur le marché. Le second plan ÉcoAntibio est par ailleurs présenté comme une opportunité de faire évoluer le cadre réglementaire. Pour Jean-Pierre Orand, directeur de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV), la question doit nécessairement être tranchée au niveau européen : « Nous essayons au maximum de faire évoluer le cadre réglementaire. Mais nous peinons à sensibiliser la Commission européenne sur ce sujet. » Le débat avance lentement, mais sûrement. Dans le cadre des discussions sur le projet de règlement européen sur les médicaments vétérinaires, la France a obtenu qu’une réflexion soit lancée dans six ans sur le statut de ces produits. Dans l’intervalle, le vétérinaire devra composer avec une réglementation à la traîne.


Michaella Igoho-Moradel

TÉMOIGNAGES DE CONGRESSISTES 


MATHILDE BOURACHOT, PRATICIENNE RURALE AU DONJON (ALLIER) :

Mathilde Bourachot, praticienne rurale au Donjon (Allier) :
« Il faudrait que nous avancions sur la question des médecines complémentaires, notamment en ce qui concerne leur statut réglementaire et la fixation des limites maximales de résidus (LMR). »

CHLOÉ MISSLIN, PRATICIENNE MIXTE À FRASNE (DOUBS) :

Chloé Misslin, praticienne mixte à Frasne (Doubs) :
« Les vétérinaires doivent être plus présents sur les réseaux sociaux et, plus largement, sur Internet. Ils n’utilisent pas assez ces outils pour valoriser leurs cliniques. »


FLORINE SAVOYET, ÉTUDIANTE VÉTÉRINAIRE À VETAGRO SUP (RHÔNE) :

Florine Savoyet, étudiante vétérinaire à VetAgro Sup (Rhône) :
« Les éleveurs attendent beaucoup les vétérinaires sur le dossier des médecines complémentaires. Ils vont être approchés par des personnes qui ne savent pas ce qui est autorisé ou non. Les vétérinaires ont le recul nécessaire pour les accompagner dans ce domaine. Nous avons tout intérêt à nous investir et à nous positionner vis-à-vis des médecines complémentaires. »
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