Maladie d’Aujeszky : un foyer détecté dans les Pyrénées-Atlantiques

La prophylaxie porcine annuelle a permis la détection d’un foyer de maladie d’Aujeszky¹, le 15 mars 2018 (confirmation le 23 mars par le laboratoire national de référence de l’Anses² de Ploufragan-Plouzané) dans un élevage porcin³ de plein air des Pyrénées-Atlantiques. Une enquête a permis d’identifier trois élevages situés dans le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, ayant fourni des porcelets à l‘exploitation. Au total, ce sont 11 élevages porcins, situés dans un rayon de 5 km autour du foyer, ainsi que les trois élevages en lien épidémiologique avec le foyer, qui ont fait l’objet d’un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS), impliquant des visites cliniques associées à des dépistages sérologiques. Tous les porcs de l’élevage touché ont été euthanasiés.

Une absence d’extension

Toutes les sérologies concernant les élevages placés sous APMS sont revenues négatives. De plus, l’enquête n’a pas révélé de propagation possible de la maladie vers d’autres exploitations. Ainsi, dès le 28 mars, le département des Pyrénées-Atlantiques a pu retrouver son statut “indemne” vis-à-vis de la maladie. Ce cas intervient un peu moins de 8 ans après les dernières déclarations de maladie d’Aujeszky dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques (septembre 2010). Depuis, la France est considérée comme indemne pour son compartiment domestique, la maladie continuant de circuler chez les sangliers. Pour ce dernier foyer, l’hypothèse retenue est celle d’une contamination par des sangliers sauvages infectés.
•

¹ bit.ly/2HpTcHu.

² Agence nationale de sécurité sanitaire.

³ L’élevage est divisé en deux sites situés sur les communes de Pontiacq-Viellepinte et Lamayou.