Pourquoi avoir choisi l’enseignement vétérinaire ? - La Semaine Vétérinaire n° 1758 du 06/04/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1758 du 06/04/2018

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Auteur(s) : TANIT HALFON 

CE MÉTIER OFFRE DE NOMBREUSES OPPORTUNITÉS

Ce n’est pas très original, mais je dirais que je me suis dirigée vers l’enseignement vétérinaire car j’aimais les animaux. J’ai grandi avec eux : je vivais avec des chiens, des chats et des abeilles. Je montais aussi à cheval. Avec le métier de vétérinaire, je me disais que je pourrais à la fois aider les animaux et soutenir les propriétaires. Cependant, au vu de la difficulté des études, j’avais écarté ce projet. Pour un temps, j’ai alors envisagé de me diriger vers la gendarmerie montée ou encore l’ostéopathie animale. Mais finalement, sur les conseils de ma vétérinaire, j’ai tenté la classe préparatoire BCPST1, me disant que si je ne réussissais pas le concours, j’intégrerais une école d’ingénieur. Je n’ai aucun regret dans le choix de mes études. D’autant que j’ai pu découvrir que le métier de vétérinaire offrait de nombreuses opportunités, et ne se limitait pas à la clinique. Cette idée me plaît beaucoup, car je crains une certaine lassitude ou de tomber dans une routine. Aujourd’hui, je me dis qu’au contraire, selon les opportunités, les contraintes et mes envies, j’ai la possibilité d’évoluer à tout moment.

Mathilde Tourrel

L’ENVIE DE DEVENIR VÉTÉRINAIRE NE M’A JAMAIS QUITTÉE

Petite, je me voyais déjà travailler au contact des animaux. Probablement en raison du fait que je vivais entourée d’animaux à la maison. Mes parents ne travaillaient pas dans le milieu agricole, mais nous avions tout de même un parc avec des poules, des lapins et des moutons. À partir de là, l’idée du métier de vétérinaire s’est imposée. Au lycée, sur les conseils de mes professeurs, j’ai finalement opté pour un baccalauréat littéraire, à la suite duquel je me suis dirigée vers un BTS agricole. L’envie de devenir vétérinaire ne me quittait pourtant pas, mais j’estimais ne pas avoir le niveau scientifique requis pour tenter une classe préparatoire. J’ai donc d’abord obtenu un diplôme d’assistante vétérinaire, et j’ai enchaîné sur une licence agroalimentaire, puis enseigné en filière agricole. Pour finir, j’ai obtenu un master en productions animales et environnement. C’est seulement alors que j’ai découvert le concours D, que j’ai tenté, sans pression, sur les encouragements de mon maître de stage en master. Je ne regrette pas du tout ce choix et j’envisage d’exercer en clientèle mixte. Si, dans le passé, les animaux de la ferme m’ont poussée à choisir l’enseignement vétérinaire, aujourd’hui, c’est la santé animale qui me motive.

Madeleine Chauvelot

VÉTÉRINAIRE, MAIS AVANT TOUT CHERCHEUSE

Je n’avais pas l’objectif premier d’être vétérinaire. Je me suis tout de même inscrite à une classe préparatoire BCPST1, notamment parce que l’enseignement général dispensé me plaisait. J’envisageais aussi de passer le concours pour suivre le double cursus école normale supérieure (ENS) et VetAgro Sup. Mon objectif était de me diriger vers la recherche, dont la démarche – se poser des questions, expérimenter – me correspondait. Tout en associant cette activité avec le monde animal, qui me passionne depuis toute petite. J’avais d’ailleurs effectué mon stage de 3e en clinique vétérinaire. À l’époque, il m’avait fortement impressionnée, ce qui ne m’avait pas motivée à opter pour le métier, même s’il m’attirait. Je n’ai pas réussi le concours pour l’ENS, mais j’ai tout de même décidé d’intégrer l’école vétérinaire, sur un “pourquoi pas, après tout”. Aujourd’hui, je n’ai aucun doute concernant mon orientation, d’autant que j’ai pu voir qu’il était possible de me diriger vers la recherche, en choisissant un master spécifique en 5e année. Après avoir été en contact avec la pratique clinique, je m’interroge : est-ce que, finalement, je ne consacrerais pas cette dernière année à la clinique, pour avoir un bagage vétérinaire complet avant de me lancer dans une voie dédiée à la recherche ?

1 Biologie, chimie, physique et sciences de la terre.
Laurie Bedouet
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