Les vétérinaires, acteurs majeurs d’“une seule santé” mondiale - La Semaine Vétérinaire n° 1747 du 13/01/2018
La Semaine Vétérinaire n° 1747 du 13/01/2018

DOSSIER

Auteur(s) : SERGE TROUILLET AVEC CLARISSE BURGER 

Pour faire face à l’émergence de nouveaux risques sanitaires, une démarche conjointe des acteurs de la santé animale, de la santé humaine et de l’environnement est essentielle. Les vétérinaires y contribuent activement, au travers de nouveaux projets européens de recherche, de collaborations interdisciplinaires et internationales, de nouveaux cursus dans l’enseignement supérieur vétérinaire, agronomique et de santé publique. Tour d’horizon.

Le concept One Health et ses “cousins” Eco Health et Global Health se positionnent à l’interface entre homme, animal et écosystème. Il s’agit d’atteindre une condition de santé globale par les moyens de l’éducation et de la recherche. Pour ce faire, la collaboration scientifique et politique doit, selon ces concepts, primer la spécialisation, la catégorisation, les frontières entre disciplines, le réductionnisme, la dispersion épistémologique. Le concept One Health, proposé en 2004 par la Wildlife Conservation Society (WCS), est originellement centré sur la santé humaine, les affections d’origine infectieuse et les zoonoses. Il est aujourd’hui soutenu par des institutions internationales telles l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Tous les infectiologues connaissent l’importance de la relation médecine humaine-médecine animale et la place des vétérinaires dans la chaîne de transmission des agents pathogènes par diverses voies, principalement vectorielles. Le slogan One Health, “une seule santé”, est adopté par tous les spécialistes », explique Marc Gentilini, président honoraire de l’Académie nationale de médecine et de la Croix-rouge française, dans sa chronique publiée dans le numéro spécial de La Semaine Vétérinaire, en décembre dernier1.

En 2006, le projet Eco Health de l’International Association for Ecology and Health est soutenu par divers organismes, comme en France par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), aux États-Unis par la Fondation Bill et Melinda Gates, etc. C’est une discipline en émergence à l’interface de l’écologie, des sciences de la santé et du développement durable. Quant au Global Health, un courant porté par plus de 150 universités dans le monde, il se constitue en approche disciplinaire (de nombreux programmes de masters Global Health sont aujourd’hui offerts par des établissements), avec une vision intégrative, internationale et éthique.

Faire face aux maladies nouvelles d’origine animale

À l’échelle mondiale, les risques potentiels de crises sanitaires sont innombrables. Aussi le concept One Health est-il porté « par une coalition de gens suffisamment conscients de ces risques, suffisamment informés pour essayer de les affronter, et suffisamment solidaires les uns des autres pour conduire des actions communes », commente André-Laurent Parodi, président honoraire de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France. Au cours des quatre dernières décennies, rappelle-t-il, « le monde a connu, en moyenne, une pandémie émergente chaque année ; depuis 1970, environ 335 maladies nouvelles ou occasionnées par de nouveaux agents pathogènes sont apparues, 75 % de ces maladies étant d’origine animale ».

Mais le fait nouveau tient dans la répétition de ces événements sanitaires, notamment les épidémies d’origine animale dont celle à virus Zika et la fièvre hémorragique à virus Ebola sont les derniers avatars. Cela a conduit à rechercher les conditions susceptibles d’en favoriser l’émergence et la diffusion. Certaines ont été créées par des évolutions récentes et souvent profondes des sociétés humaines : explosion démographique, vieillissement de la population, augmentation exponentielle des déplacements, notamment de populations précaires, occasions de contacts entre humains et animaux, évolution des modes d’élevage des animaux, etc.

Pour autant, la composante qui attire le plus l’attention des épidémiologistes est celle des perturbations environnementales, avec leurs conséquences sur la biodiversité. Quelques exemples. En raison du réchauffement climatique, le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur de la dengue et du chikungunya, a émergé dans le Sud de la France en 2010. À cause de la déforestation, le virus Nipah est apparu chez les hommes en Malaisie en 1998 ; ils avaient été infectés par les porcs du village dont la nourriture l’avait été elle-même par des chauves-souris frugivores, réservoirs naturels de ce virus, chassées de leur habitat.

La déforestation, par ailleurs, contribue sans doute à l’accroissement de la maladie de Lyme aux États-Unis : en provoquant l’appauvrissement des populations d’opossums, principal réservoir de Borrelia burgdorferi, l’agent de la maladie, elle a conduit les tiques vectrices, faute d’opossums, à se tourner vers un petit rongeur, la souris à pattes blanches, laquelle est un réservoir bien plus riche en agents infectieux, ce qui entraîne un pouvoir contaminant plus élevé de la morsure de tique. « Changement climatique, déforestation, travaux d’irrigation, fournissent une multitude d’exemples convaincants qui illustrent bien, observe André-Laurent Parodi, les interrelations entre santé animale, santé publique et environnement, dans l’émergence de nouveaux risques ou de leur plus grande acuité. »

Une épidémiosurveillance à l’échelle planétaire

Les protagonistes et fondateurs du concept One Health (OIE, FAO, OMS) s’attachent aujourd’hui à évaluer l’impact de ces perturbations de l’environnement sur l’apparition des événements sanitaires, notamment les maladies transmissibles, émergentes ou réémergentes d’origine animale. Ils établissent des relations conventionnelles visant au dépistage précoce de ces maladies, ainsi qu’à la mise en œuvre de méthodes communes propres à les contrôler.

Dans cette logique, le tout récent programme conjoint européen de recherche sur les zoonoses alimentaires, l’European joint programme on foodborne zoonoses (EJP One Health), devrait permettre à une quarantaine de partenaires, issus de 19 États membres de l’Union européenne, de collaborer. Retenu par la Commission européenne, ce programme s’appuiera sur un réseau de laboratoires et d’instituts de recherche européens qui développeront le concept One Health par le biais d’actions communes, lesquelles portent sur la lutte contre les risques émergents, les zoonoses d’origine alimentaire et la résistance aux antibiotiques. Coordonné par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), à partir du 1er janvier 2018, l’EJP devrait aussi générer des données scientifiques nécessaires à l’analyse des risques sanitaires. En France, les partenaires de l’EJP sont l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), l’Institut Pasteur et Santé publique France.

Le rôle d’épidémiosurveillance de tous ces organismes aux plans local, national et mondial, les conduit à recommander, en particulier à l’adresse des services vétérinaires, la mise en place de procédures prophylactiques classiques : isolement des animaux malades ou suspects, vaccinations, abattages sanitaires, contrôles aux frontières, etc.

Des vétérinaires légitimement impliqués

Ces grands organismes internationaux interviennent également dans le domaine de la thérapeutique, notamment de l’antibiothérapie. Les vétérinaires français prouvent leur implication à cet égard. Le prix de la Journée vétérinaire mondiale 2017 de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de la World Veterinary Association (WVA), dont le thème était « Actions de sensibilisation à la lutte contre l’antibiorésistance, et bon usage des antibiotiques en médecine vétérinaire », a été remis officiellement le 29 août 2017 lors du Congrès mondial vétérinaire à Incheon, en Corée du Sud, au Conseil national de l’Ordre des vétérinaires (CNOV) pour l’action menée en France.

André-Laurent Parodi relate que, lors d’une conférence qu’il animait récemment au Mexique, il avait été surpris de constater à quel point ses auditeurs « tombaient de l’armoire » quand il leur expliquait que les vétérinaires étaient également impliqués dans la lutte contre les maladies de l’homme. « Il y a longtemps qu’ils sont reconnus en France comme des agents de la santé publique. Dès 1820, lorsque le roi Louis xviii a créé l’Académie nationale de médecine, afin de rassembler un aréopage d’experts qui puissent guider l’action du gouvernement en matière de santé publique, il a fermement voulu que s’y trouvent des vétérinaires. Tant par leur contribution au sein de ces grands organismes que par leur pratique quotidienne, les vétérinaires contribuent très activement à l’application du concept One Health », conclut-il.

1 La Semaine Vétérinaire n° 1745 du 22/12/2017, pages 36 et 37.

VETAGRO SUP : UNE APPROCHE INTÉGRATIVE DE LA SANTÉ MONDIALE

L’institut d’enseignement supérieur et de recherche VetAgro Sup a inscrit au cœur de son projet d’établissement, en 2016, le concept Global Health. Une sorte d’évidence compte tenu de sa particularité de regrouper trois écoles : vétérinaire, sciences agronomiques et santé publique, toutes ayant des approches différentes mais complémentaires de la santé. Pour illustrer le déploiement de cette stratégie à l’international, VetAgro Sup est devenu, en juillet 2017, la première institution française à être membre à part entière du consortium des universités travaillant sur la thématique Global Health, une place obtenue simultanément avec l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaire (EISMV) de Dakar, au Sénégal. Ce consortium de plus de 150 universités issues du monde entier, construit des collaborations interdisciplinaires et facilite le partage de connaissances pour relever les défis de la santé mondiale, par exemple pour VetAgro Sup, de répondre à des problématiques locales de santé et d’alimentation en Afrique de l’Ouest.


« DES CONNAISSANCES TRANSVERSALES SUPPLÉMENTAIRES »

Outre les dimensions recherche, expertise et collaborations internationales, cette démarche se traduit par une évolution de l’enseignement. Depuis 2016, un module intitulé “Les vétérinaires du xxie siècle et les grands enjeux” interpelle les étudiants de VetAgro Sup (en 1re et 2e année) sur les grands enjeux du monde de demain et comment se positionner face à eux. Depuis l’automne 2017, un nouveau cursus a été mis en place pour les étudiants de 1re année, avec stage obligatoire dans le domaine de la santé publique vétérinaire, avec modules interdisciplinaires et plus intégrés associant le fondamental et la clinique allant jusqu’au diagnostic et jusqu’à l’élargissement des perspectives avec l’intervention de professeurs de sciences politiques et de philosophes, etc. Les étudiants vétérinaires et ingénieurs agronomes iront ensemble dans les élevages, avec un apport mutuel de connaissances.
La formation des ingénieurs agronomes évolue elle aussi vers une approche globale des questions de santé, notamment par la création de la nouvelle option, “Agriculture, environnement, santé, territoire”, dans laquelle interviennent des enseignants vétérinaires.
Emmanuelle Gilot, enseignante-chercheuse en charge de problématiques en lien avec les interactions sanitaires entre animaux domestiques, animaux sauvages et l’homme, défend cet aspect multidisciplinaire comme ne consistant pas à ce que tous sachent tout sur tout : « C’est une autre façon d’organiser l’enseignement pour avoir les mêmes compétences dans son domaine, mais doublées de connaissances transversales supplémentaires et d’une plus grande capacité à travailler en réseau avec des professionnels ayant d’autres compétences, venant d’autres disciplines. Nous proposons une méthode, pas seulement un contenu. »

LUTTER CONTRE LA DÉSINFORMATION ET CARACTÉRISER LES RÉSERVOIRS

Pour mettre en œuvre “une seule santé” mondiale, plusieurs obstacles demeurent toutefois, comme les dangers de la désinformation et de la méconnaissance des maladies infectieuses, ainsi que les difficultés de prévision des risques d’émergence.
Des points exposés lors de la séance du 23 novembre 2017 à l’Académie nationale de médecine, réunissant vétérinaires et médecins. André-Laurent Parodi, professeur honoraire de l’Académie vétérinaire de France, a d’abord souligné l’importance de cette « démarche conjointe, visant à contrôler les risques sanitaires dans le domaine des maladies transmissibles, émergentes et réémergentes »,rappelant les conditions favorisant l’émergence des épidémies d’origine animale.
Puis, concernant l’évaluation du risque d’émergence des nouvelles maladies infectieuses, François Bricaire, professeur des universités (maladies infectieuses, médecine interne), a pointé les difficultés de prévision, car il existe beaucoup de variables et d’inconnues (ESB1, H1N1, Sras2, Ebola, etc.) :« Oui, nous pouvons prévoir les risques d’émergence, mais les expériences récentes ont montré que nous avons fait des erreurs, a-t-il ajouté.Pour une grippe, il est quasi impossible de savoir quand elle arrivera, si ce sera un virus bénin ou virulent, si le vaccin conçu à partir des virus précédents sera efficace. »
Marc Gentilini, professeur des universités (maladies infectieuses et tropicales, santé publique), a insisté sur les dangers de la désinformation et des méconnaissances à propos des maladies infectieuses, pointant notamment les erreurs lors de l’épidémie de grippe de 2009, qui ont coûté 1,5 milliard d’euros à la France, dû au vaccin et à la mobilisation de nombreux acteurs. S’y ajoutent aussi les désinformations autour du sida, du virus Ebola et de la maladie de Lyme. « Il ne faut pas céder à la désinformation. Les populations méritent une autre information », a-t-il conclu.
Dans la même logique, Charlotte Dunoyer, chef de l’unité de l’évaluation des risques liés à la santé, à l’alimentation et au bien-être des animaux, à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a rappelé les problèmes de biosécurité, comme celui du moindre respect des mesures de biosécurité durant l’épizootie 2016-2017 (due au virus IAHP3 H5N8), ainsi que sociétaux, concernant par exemple les mesures prises relatives aux bouquetins du massif du Bargy (Haute-Savoie). « Il a fallu du temps et beaucoup de données pour étudier, évaluer les risques et caractériser l’exposition à la faune sauvage et domestique, de façon spatiale, compte tenu aussi de l’aspect temporalité », a-t-elle expliqué.

1 Encéphalopathie spongiforme bovine.
2 Syndrome respiratoire aigu sévère.
3 Influenza aviaire hautement pathogène.

L’ENVA ET L’INSERM, PORTEURS DU PROJET ONE HEALTHEN ÎLE-DE-FRANCE

La thématique One Health figure parmi les nouveaux domaines d’intérêt majeur (Dim) labellisés par la région Île-de-France en décembre 2016, pour la période 2017-2020. Elle concerne les problématiques d’infectiologie et de vaccinologie, avec la vocation de faire émerger un réseau unique en France en la matière, et de dimension européenne. Porté par l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et coordonné par Pascal Boireau, directeur du laboratoire de santé animale de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à Maisons-Alfort, le projet réunit plus d’une centaine de scientifiques et de techniciens issus de l’ensemble des institutions travaillant en infectiologie en Île-de-France (universités, instituts de recherche, partenaires industriels, etc.).
« L’objectif de ce consortium est d’unir des dynamiques allant d’enjeux très agronomiques (Inra) jusqu’à des enjeux purement biomédicaux (Inserm). Nous avons souhaité porter un message plus transversal que ce n’était le cas auparavant, où la santé animale, par exemple, n’est plus seulement appréhendée au titre des zoonoses. Que le virus de Schmallenberg ne présente pas de risques zoonotiques ne doit pas nous empêcher de nous y intéresser. Aussi ce projet scientifique d’envergure se fonde-t-il sur la triade santé environnementale-santé animale-santé humaine », explique Renaud Tissier (A 99), directeur scientifique de l’ENVA.


DE L’AGRONOMIE À LA MÉDECINE HUMAINE

L’enveloppe financière de la région Île-de-France, pour cette thématique est substantielle : entre 2 et 3 millions d’euros annuellement pour financer la structure pilote et les projets retenus. Ainsi l’ENVA a-t-elle bénéficié en 2017 d’une subvention qui lui permettra d’investir dans une plateforme de vaccinologie et d’infectiologie humaine (à hauteur de 300 000 €), afin de travailler aussi bien sur des effets vaccinaux chez des gros animaux (veaux, porcs, brebis) que sur des infections zoonotiques ou humaines, par exemple sur les souris humanisées pour étudier le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
« Ce portage avec l’Inserm, avec lequel nous partageons également une unité de recherche (Institut Mondor de recherche biomédicale,IMRB), est révélateur d’un double ancrage de notre école, conjointement avec l’Anses, à la fois ruralité-agronomie avec l’Inra, et très médical et à orientation de médecine comparée, y compris de médecine humaine, avec l’Inserm. Dans cette démarche One Health, c’est un signal fort », se félicite Renaud Tissier.


INSTITUT PASTEUR : « VÉTÉRINAIRES, VENEZ NOUS REJOINDRE »

Le concept One Health est inséparable de la création de l’Institut Pasteur puisque son fondateur éponyme, Louis Pasteur (1822-1895), a travaillé sur les maladies à la fois animales et humaines. « De plus, ajoute Jean-Claude Manuguerra, chef de la cellule d’intervention biologique d’urgence (Cibu1), en ce qui concerne la virologie, depuis Pasteur, on sait que la génération spontanée n’existe pas ; et donc tout nouveau virus apparaissant chez l’homme vient forcément de l’animal, vertébré ou non (moustique, par exemple). Plus de 60 % des maladies infectieuses de l’homme sont d’origine animale ou communes avec les animaux. C’est donc un concept qui nous est familier depuis toujours. » Charles Nicolle, directeur de l’Institut Pasteur de Tunis (1903-1936), prix Nobel de physiologie ou médecine (1928), ne disait-il pas, dans son ouvrage Destin des maladies infectieuses (1933), que nous sommes solidaires avec les animaux parce que ce sont les mêmes germes qui nous touchent ?
Sans oublier que l’Institut Pasteur, centre de recherche biomédicale de notoriété internationale (10 prix Nobel), a accueilli des vétérinaires de renom, dont Edmond Nocard (A 1873), ayant découvert une espèce de bactéries appelée en son honneur Nocardia, Camille Guérin (A 1896), inventeur avec Albert Calmette du BCG, Gaston Ramon (A 1910), parvenu à rendre efficace le vaccin antidiphtérique, et plus récemment, Gérard Orth (A 59), membre de l’Académie des sciences et de l’Académie vétérinaire de France, qui a découvert un grand nombre de papillomavirus, et travaillé sur leur association à des tumeurs bénignes et à des cancers de la peau et du col de l’utérus.
Pour autant, Jean-Claude Manuguerra regrette aujourd’hui une diminution des étudiants vétérinaires dans les cours de l’institut : « Travaillant moi-même sur des virus humains parce qu’ils sont communs à l’homme et à l’animal, je me sens complètement à ma place ici, en tant que vétérinaire. J’invite mes jeunes confrères à venir chez nous pour apprendre, et nous apporter toute leur motivation, leur énergie, pour lutter contre les maladies infectieuses. »


1 Cellule créée en 2002 afin de répondre aux “urgences biologiques spécialisées”, qui peuvent être des épidémies, des accidents ou une utilisation potentielle d’armes d’origine biologique, toutes mettant en péril la santé publique.
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