Phileo encourage la réduction de l’usage des antibiotiques - La Semaine Vétérinaire n° 1743 du 07/12/2017
La Semaine Vétérinaire n° 1743 du 07/12/2017

ÉLEVAGES

PRATIQUE MIXTE

L'ACTU

Auteur(s) : TANIT HALFON  

Phileo Lesaffre Animal Care a organisé son deuxième symposium les 24 et 25 octobre à Rome. L’occasion pour la filiale de donner aux professionnels, au travers des conférences, des outils pour réduire la consommation d’antibiotiques en élevages porcin et aviaire.

Un an après le symposium volailles de São Paulo (Brésil), la filiale santé animale de Lesaffre, Phileo, a décidé de remettre ça, cette fois-ci à Rome (Italie). Alain Riggi, responsable volailles chez Phileo, explique :« Le message principal que nous voulions faire passer auprès des professionnels est qu’il est possible de produire autrement. L’idée était alors de pouvoir mettre à disposition du public des outils pour faciliter la réduction de l’utilisation des antibiotiques en élevage . »Les conférences se sont déroulées les 24 et 25 octobre et étaient orientées sur l’élevage des porcs et des volailles. Elles ont notamment mis en lumière l’importance d’une bonne santé intestinale pour réduire l’usage des antibiotiques. Par exemple, une des présentations a montré qu’un abreuvement et une alimentation précoce, dès l’éclosion du poussin, amélioraient son système immunitaire et son développement intestinal. Une autre a listé plusieurs biomarqueurs d’évaluation de la santé intestinale des volailles, que l’on pourrait rechercher dans les fèces ou le sang. « Par exemple, les molécules comme le lactulose ou le mannitol ne devraient pas être détectées dans un prélèvement sanguin, leur présence étant un signe d’une barrière intestinale altérée » ,souligne Alain Riggi.

Une vaccination efficace

Réduire l’usage des antibiotiques passe aussi par une vaccination efficace. Alain Riggi en rappelle les principales conditions : « Il faut d’abord que les animaux soumis aux protocoles vaccinaux soient sains. De plus, il faut aussi être pertinent dans le choix de la souche vaccinale. Une conservation adéquate des produits, une administration réussie, mais aussi assurer le confort des animaux après la vaccination sont autant de facteurs clés pour garantir une bonne réponse vaccinale. »

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