Virbac lance Canigen ® L4 contre la leptospirose - La Semaine Vétérinaire n° 1742 du 30/11/2017
La Semaine Vétérinaire n° 1742 du 30/11/2017

VACCINATION

PRATIQUE CANINE

L'ACTU

Auteur(s) : MARINE NEVEUX  

En laissant au praticien le choix du nombre de sérogroupes (deux ou quatre) souhaité pour protéger le chien, Virbac offre la possibilité d’une vaccination personnalisée, en réponse aux recommandations de la WSAVA et aux attentes sociétales.

Canigen® L41, disponible à partir de janvier, offre une protection à large spectre contre quatre sérogroupes de Leptospira interrogans (Canicola, Icterohaemorrhagiae, Australis, Grippotyphosa). Pour autant, Canigen® L, qui assure une protection contre deux sérogroupes (Canicola et Icterohaemorrhagiae), reste toujours disponible. Les praticiens peuvent ainsi faire le choix d’une vaccination personnalisée en fonction de chaque animal, avec les sérovars adaptés en fonction de l’épidémiologie, du mode de vie du chien, du risque d’effets secondaires de la vaccination, etc. Canigen® L4 s’utilise à partir de l’âge de 6 semaines. Deux injections sont effectuées à quatre semaines d’intervalle, et le rappel est annuel.

Chaque année, la leptospirose est une zoonose responsable, en France, de 300 à 500 cas chez le chien, et 300 cas chez l’homme, dus surtout au sérogroupe Icterohaemorrhagiae. Dans l’Hexagone, circulent trois sérogroupes impliqués dans les leptospiroses cliniques chez le chien : Canicola, Icterohaemorrhagiae, Australis.

Trois autres nouveautés

Canigen® L4 complète donc la gamme des vaccins Virbac aux côtés de trois autres nouveautés : Canigen® CHPPi/L (CHP avec une durée d’immunité de trois ans), Canigen® Pi/L et Feligen® CR. Ces nouveautés permettent au praticien de personnaliser ses protocoles vaccinaux selon les recommandations de la World Small Animal Veterinary Association (WSAVA)2. Cela répond aussi à une attente sociétale, les propriétaires souhaitant une approche vaccinale plus personnalisée.

Pour prêter main-forte aux confrères, Virbac dispense des formations en vaccinologie sur le terrain via les responsables techniques régionaux. Un enjeu est de passer d’une consultation vaccinale à une consultation de prévention, de santé. « Il convient de réexpliquer que la vaccination est un acte médical réfléchi », expliquent Tiaré Petit, chef de marché vaccins et médecine préventive chez Virbac, et Laure Poincelot, responsable technique vaccins et médecine préventive. Au vétérinaire de se réapproprier le sujet de la vaccination, d’y donner de la valeur et de réfléchir à développer des services à forte valeur ajoutée.

L’enjeu de la médecine préventive

La prévention est un enjeu pour la profession vétérinaire, en matière d’image, de business, ainsi que sur les plans médical et sociétal. Pour relever ce défi, Virbac aide les vétérinaires à développer l’offre proposée aux propriétaires en médecine préventive.

Ainsi, le laboratoire a élaboré le programme Cap prévention, qui comprend deux services : la formation médecine préventive et l’accompagnement plans de prévention. Cinq personnes y sont dédiées à travers la France, accompagnant les cliniques vétérinaires sur la relation client, le merchandising et la communication.

La formation médecine préventive vise à ce que le vétérinaire soit en capacité de définir ses protocoles pour chaque type de consultation. Six modules pratiques abordent les consultations pédiatriques, pubertaires, la stérilisation et les examens annuels de santé senior. Un pack d’outils est aussi à disposition : fiches protocoles, outils de communication avec les propriétaires, etc.

Accompagnement plans de prévention est le second volet qui vient de démarrer : Virbac propose d’assister les cliniques dans la mise en place de leur offre de plans.

Le chat à l’honneur

Alors que le chat représente un poids démographique croissant, la possession a aussi évolué : les propriétaires sont aujourd’hui plus jeunes, plus urbains, plus aisés. Le chat n’est plus acquis par hasard, mais davantage choisi, et c’est un animal de compagnie à part entière. Face à ce constat, la médicalisation reste à développer, car elle est encore bien inférieure à celle du chien. Pour mieux comprendre les attentes de la clientèle féline, et proposer dans les cliniques une approche adaptée, Virbac vient de lancer la constitution d’une communauté de vétérinaires intéressés par cette initiative. Des cycles d’ateliers thématiques seront déclinés sur le Web. Débutée au dernier congrès de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), la présentation se poursuivra avec les conclusions et des recommandations lors de l’édition 2018.

1 L : leptospirose ; CR : calicivirus et herpèsvirus ; H : hépatite de Rubarth ; P : parvovirose ; Pi : virus parainfluenza canin.

2 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1657 du 15/1/2016, page 18, et n° 1661 du 12/2/2016, pages 44 à 45.

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