Les vétérinaires européens en ordre de marche

La Fédération des vétérinaires d’Europe (FVE) interpelle les négociateurs du Brexit sur plusieurs enjeux liés à la santé et au bien-être animal, à la santé publique et à la protection de l’environnement en Europe. Dans une note de position¹ publiée début novembre, la fédération européenne demande aux instances décisionnaires de garder à l’esprit que la profession vétérinaire joue un rôle essentiel dans la gestion de ces problématiques et particulièrement en ce qui concerne l’antibiorésistance et la sécurité alimentaire.

Maintenir les niveaux actuels de santé animale

La FVE plaide pour un maintien de la reconnaissance mutuelle des diplômes vétérinaires délivrés par les écoles vétérinaires accréditées AEEEV (Association européenne des établissements d’enseignement vétérinaire), compte tenu de la mobilité de la profession à travers l’Europe. Elle insiste également sur la nécessité de ne pas réduire la disponibilité des médicaments vétérinaires, d’éviter les difficultés d’approvisionnement et de garantir la protection de la santé animale et publique. Autre point contenu dans son plaidoyer : le maintien des niveaux actuels de santé animale, de bien-être des animaux et de normes de sécurité alimentaire, qui comprennent une norme unique pour les marchés d’importation et d’exportation, étayée par des certifications et des contrôles vétérinaires. « Les maladies infectieuses ne respectent pas les frontières. Assurer la santé animale, la santé publique, la sécurité alimentaire et le bien-être des animaux exige une approche internationale, qui ne peut être résolue uniquement au niveau national. La profession vétérinaire européenne et les parties prenantes internationales sont essentielles pour garantir les intérêts des animaux et des populations partout dans le monde et, à mesure que nous avançons, nous devons veiller à préserver les acquis importants obtenus au cours des dernières décennies », déclare Rafael Laguens, président de la FVE.
•

¹ bit.ly/2jspPIY.