La qualité de vie au travail, meilleure dans le secteur de la santé et dans les TPE - La Semaine Vétérinaire n° 1741 du 23/11/2017
La Semaine Vétérinaire n° 1741 du 23/11/2017

ENQUÊTE OMPL

ACTU

Auteur(s) : CLARISSE BURGER  

Selon l’Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL), une meilleure qualité de vie au travail serait perçue par les salariés du secteur de la santé, incluant les cliniques vétérinaires.

Il fait bon travailler dans le secteur de la santé. À en croire la dernière étude de l’Observatoire des métiers dans les professions libérales (OMPL), qui évalue pour la deuxième fois la qualité de vie au travail. Cette enquête, réalisée en septembre auprès de 4 000 actifs issus de trois secteurs d’activité (santé, cadre de vie-technique, juridique) nous permet-elle d’être un peu plus optimistes pour les années à venir ? La qualité de vie au travail est mieux notée cette année par les répondants salariés, qui donnent une note globale de 13,26 sur 20 (versus 11,87 en 2014).

Et ce sont les cabinets médicaux et dentaires et les cliniques vétérinaires qui obtiennent les meilleurs notes (respectivement 14,3 ; 13,9 et 13,7). Et les pharmacies d’officine restent dans la moyenne (13,2). Les salariés identifient les mêmes facteurs de stabilité. Le fait d’avoir un seul supérieur hiérarchique et d’exercer dans une très petite structure du secteur de la santé serait perçu comme un facteur de protection, tout comme le fait d’occuper un poste de cadre supérieur ou de manager. Toujours dans le monde de la santé, le fait d’être une femme contribuerait aussi à la qualité de vie au travail, selon l’OMPL. Mais à l’inverse, les répondants identifient une dizaine de facteurs contribuant au stress professionnel (soit un de plus qu’en 2014).

Pour les autres professions libérales, les avocats et les architectes sont sous la moyenne en 2017, alors qu’ils étaient parmi les mieux placés il y a trois ans. Les études d’huissiers sont à la dernière place.

Quatre indicateurs pour un indice

Quatre indicateurs ont ainsi été mesurés (implication des salariés, bien-être au travail, exposition aux “stresseurs” professionnels, climat social) pour établir un indice global de la qualité de vie. Les résultats varient selon les branches professionnelles. C’est au sein des professions libérales liées à la santé (vétérinaires inclus) que le climat social serait le plus encourageant. Dans les structures vétérinaires, l’implication au travail (13,7) et le bien-être en entreprise (15,11) récoltent des bonnes notes de la part des salariés. Et la note globale (pour tous les secteurs) gagne deux points, passant à 14,3 cette année (versus 12,3 en 2014).

Selon l’expert en management de la performance sociale et de la prévention des risques sociaux, Mars-Lab, tous les indicateurs sont en hausse en 2017. Les salariés se déclarent plus impliqués en 2017 qu’en 2014. Le climat social y est meilleur, selon eux (12,9 versus 10,9 en 2014), il y aurait aussi moins de stress professionnel ressenti (12,3 en 2017 versus 11,2 en 2014). Enfin, la note donnée au bien-être au travail est en hausse (14,3 en 2017 versus 12,7 en 2014).

Des employeurs plus optimistes que leurs salariés

Les employeurs interrogés pour la première fois par l’observatoire (2 000 sondés) ont une perception de la vie en entreprise globalement plus optimiste que celle des salariés : le climat social est bien mieux évalué (14), comme la qualité de vie au travail de leurs salariés (14,5). Exercer dans une très petite entreprise aurait, selon l’OMPL, un effet déterminant sur la qualité de vie au travail.

Concernant l’impact du numérique sur les entreprises libérales et le travail, les salariés sondés déclarent ne pas avoir de difficultés à séparer la vie professionnelle et la vie privée, perçoivent la transition digitale positivement, voyant leurs compétences enrichies et leurs tâches diversifiées.

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