Les comportements indésirables du chien mâle dans la ligne de mire de Virbac

Deux propriétaires sur trois rencontrent au moins un comportement indésirable chez leur chien mâle (compétition entre mâles dans 49 % des cas, marquage urinaire dans 33 %, fugues et chevauchements). Ces comportements sont souvent dérangeants et pourtant peu de vétérinaires (27 %) les évoquent lors des premières consultations. Telles sont les conclusions d’une étude diligentée par Virbac, qui lance au mois d’octobre une communication sur le sujet sur Internet (Virbac.com, YouTube et Facebook) et auprès de la presse animalière et grand public¹. « Les visites vaccinales de la première année semblent des moments clés pour aborder ces sujets avec des propriétaires qui sont réticents à en parler eux-mêmes, considérant souvent qu’il s’agit de comportements inévitables », souligne le laboratoire.

La desloréline, un test avant une chirurgie, voire une alternative

Peu d’études traitent de l’influence de la castration sur les comportements indésirables. Elles sont souvent anciennes, avec des résultats parfois contradictoires, indique Virbac. Au final, ces comportements diminuent dans seulement 60 % des cas après castration chirurgicale². Par ailleurs, le taux de castration de chiens mâles est traditionnellement bas en France (25 %) comparé à d’autres pays européens (35 % en Allemagne, 66 % au Royaume-Uni). « Cette réticence devant un acte chirurgical irréversible montre l’intérêt d’un test avant la prise de décision. » Par ailleurs, « dans une étude comparative ³ entre des animaux castrés chirurgicalement ou médicalement avec 4,7 mg de desloréline, des changements similaires pour ces comportements sont obtenus, rapporte Virbac. Ainsi, les implants prédisent les changements comportementaux attendus après une castration chirurgicale, et l’implantation de 4,7 mg de desloréline (Suprelorin ^® ) est une solution éthique pour le vétérinaire qui peut castrer à bon escient ». Cela peut ainsi éviter la déception des clients (40 % d’absence d’amélioration) et apporter une aide à la prise de décision. La castration est possible dès l’amélioration des comportements et pendant la durée d’action de l’implant (6 mois).
•

¹ Des outils seront distribués dans les cliniques (leaflets, totems). Un accompagnement grâce à un kit digital à incorporer aux sites des cliniques vétérinaires est également disponible.

² Maarschalkerweerd et coll., 1997.

³ De Gier et coll., 2012.