Quels liens avez-vous gardés avec votre école vétérinaire ? - La Semaine Vétérinaire n° 1728 du 15/07/2017

La Semaine Vétérinaire n° 1728 du 15/07/2017

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Auteur(s) : CHANTAL BÉRAUD

UN ATTACHEMENT SOUS DIVERSES FORMES

C’est seulement après un an de clientèle que je suis devenu enseignant à l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA). Je ne me suis donc pas trop posé la question de savoir quels liens conserver avec mon école vétérinaire ! Globalement, je pense qu’il y a un attachement assez net des anciens élèves à leur école. De plus, cet attachement est très variable d’une promotion à l’autre ! Certaines d’entre elles se réunissent, par exemple, tous les cinq ans, alors que d’autres ne l’ont quasiment jamais fait… Pour promouvoir ces liens, l’AAEAEA édite une lettre trimestrielle qui contient des informations sur les carrières des uns et des autres, les nominations des enseignants, l’évolution de l’établissement, etc. Mais des contacts sont aussi maintenus hors de l’association, à l’occasion, par exemple, du suivi d’une formation continue. Il arrive également que des affinités se soient créées entre des enseignants et de futurs vétérinaires. Enfin, je sais que certains anciens aiment bien revenir à l’ENVA, afin d’en observer l’évolution. Cependant, il est vrai qu’il n’existe pas un fonctionnement en réseau similaire à certaines autres grandes écoles : c’est, selon moi, simplement dû au fait que, la profession étant majoritairement libérale, les vétérinaires ressentent moins le besoin de se transmettre entre eux des propositions de places.
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Jean-Paul Mialot

DES LIENS À VIE AVEC DES PROCHES

Pendant quelque temps après ma sortie d’Alfort, je me réveillais en me demandant s’il ne me restait pas un travail scolaire quelconque à rendre ! Je me souviens de l’école comme d’une sorte de cocon, une période un peu protégée, où nous vivions entre nous, surtout quand j’étais interne en cité universitaire. À notre sortie, en revanche, les gens sont partis travailler partout en France, voire à l’étranger. J’ai gardé des liens forts avec plusieurs personnes qui m’étaient proches : même si l’on ne se voit que rarement, on est alors ravis de parler de notre évolution, des formations que nous avons suivies, on se donne des nouvelles des amis, etc. Pour le reste, j’avoue participer peu aux repas de promotion et je ne vais jamais sur les réseaux sociaux ! J’ai cependant adhéré à l’AAEAEA, qui donne des nouvelles intéressantes sur l’évolution de l’école. En fait, habitant à cinq heures de route de Maisons-Alfort, je n’y suis encore jamais retournée. Pourtant, j’aimerais de nouveau m’y rendre ! Et voir, par exemple, les impressionnants écorchés du musée Fragonard, ou observer comment ont évolué les vieux bâtiments. J’ai adoré vivre dans cette sorte d’“old school”, qui baigne dans une ambiance si particulière, si chargée d’histoire…
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Estelle Charlier-Elmlinger

JE N’AI QUE DE BONS SOUVENIRS

Durant mes dix premières années de vie professionnelle, j’ai passé régulièrement des coups de fil auprès des chaires d’alimentation, de zootechnie, de maladies infectieuses, de pathologie du bétail, etc. J’ai ainsi été aidée dans mon travail quotidien. Aujourd’hui, l’échange se produit dans les deux sens, puisque VetAgro Sup me demande ponctuellement d’intervenir. Par exemple, je retourne là-bas pour dispenser des travaux pratiques en ostéopathie. En décembre, je participerai au Forum des métiers. 1 h 30 de trajet, ce n’est rien du tout pour moi qui fais du conseil d’élevage sur dix départements ! Car, outre les coups de fil, je trouve qu’il est important de revenir régulièrement physiquement sur les lieux… Par ailleurs, j’ai la chance de faire partie d’une chouette promotion, très soudée. Avec quelques meneurs qui nous organisent tous les cinq ans un week-end de retrouvailles ! Nous avons notamment fêté nos 30 ans de sortie d’école. Notre génération partageait vraiment un esprit carabin. Je me souviens que nous avons même organisé des sorties de ski avec certains enseignants proches. Du coup, débarrassés de leur étiquette de professeur, ils redevenaient de vrais confrères… L’ambiance était spéciale, mais je l’ai adorée. Je crois même que j’ai eu du mal à couper le cordon !
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Christine Filliat

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