Elle ne plaît pas, ma petite annonce ?

Urgent ! Vétérinaire cherche (désespérément) un ALD (négociable), à temps partiel (négociable), expérience souhaitée (négociable), convention collective (négociable)… » Est-il possible d’être tenté par cette annonce ? Plus sérieusement, malgré les réels efforts de la profession, un nombre croissant de praticiens se retrouvent confrontés à des difficultés de recrutement. Désert de candidats et désertion des jeunes suffisent-ils à les expliquer ? Il semblerait que non. En discutant avec des jeunes diplômés, un décalage apparaît rapidement entre leurs critères de lecture de l’offre d’emploi et les critères de rédaction de cette dernière. Ils aimeraient connaître l’adresse de la structure ? C’est la région qui est indiquée. Les effectifs ? L’annonce n’en dit rien, ou si peu. La rémunération proposée ? Ah non, cette donnée n’est pas aussi primordiale que certains voudraient le laisser entendre… Vous l’avez compris, leur premier critère de lecture est la précision, qui les aidera à sélectionner les opportunités les plus adaptées à leurs attentes. Choix éclairé. Une petite annonce bien rédigée permet de se différencier de la concurrence. La diffuser ensuite largement, et notamment via le Web prisé par les plus jeunes, augmente sa visibilité. Mais il faut encore aller plus loin. Car si une petite annonce adaptée à sa cible est un principe de base du recrutement, une structure dynamique et bienveillante reste le meilleur atout, et de loin, pour attirer le jeune actif. Et le garder ! ●