Rien qu’entre chats…

Installées depuis l’été 2016 en plein centre-ville de Lyon (Rhône), Amélie Fayeulle (L 06) et Emmanuelle Gerber (L 07) ont fait le choix de se concentrer exclusivement sur les chats. Dix années d’expérience professionnelle en canine dans l’agglomération lyonnaise leur ont permis de construire leur propre projet professionnel : « Nous souhaitions nous différencier, avoir une identité forte », résument les deux vétérinaires, diplômées de l’école de Lyon. Ajoutez à ce souhait une passion pour les félins et voilà le projet incarné à travers Entrechats. À deux pas de la mairie de Lyon, la structure a été conçue sur mesure pour les félins, ses uniques patients. « Nous avons aménagé nos 90 m ² dans l’objectif d’apporter des soins et du bien-être aux chats et à leurs maîtres que nous recevons dans des salles de consultation volontairement dépourvues de tables de consultation classiques. Les chats et leurs maîtres sont installés en face de nous, cela facilite le dialogue et la prise en charge de l’animal », expliquent les associées. Si les espaces de consultation et de soin, directement ouverts sur l’accueil, ont été optimisés au plus juste, celui-ci est spacieux et décoré avec attention. « Nous avons souhaité une ambiance qui mise sur le cocooning, c’est aussi ce qui fait notre identité », estiment Amélie Fayeulle et Emmanuelle Gerber. À l’arrière du local, l’hospitalisation a été aménagée de façon singulière. « Nos cages sont plus grandes que la moyenne et chacune est équipée d’un perchoir », précisent les associées. Quant aux salles de chirurgie et de radiologie ouvertes sur l’hospitalisation, elles laissent la possibilité d’avoir toujours un œil sur les animaux qui y séjournent.

La diversité des cas est au rendez-vous

Même avec peu de recul, les vétérinaires sont convaincues de disposer d’un outil de travail parfaitement adapté à leur pratique, laquelle se révèle plus diverse qu’elles ne l’avaient imaginé. « Nous touchons essentiellement une clientèle de proximité avec des pathologies assez classiques, mais nous avons de plus en plus de clients qui nous sollicitent pour un second avis. Cela nous permet de prendre en charge des cas assez rares. C’est une bonne surprise, car nous n’avions pas vraiment anticipé cela. D’ailleurs, pour éviter de tomber dans une routine, nous nous étions rapprochées d’une association de protection animale. Celle-ci nous confie des chats qu’elle recueille et qui présentent d’autres modes de vie, donc demandent des soins différents des animaux vivant en appartement », développent les fondatrices d’Entrechats, bien décidées à trouver leur vitesse de croisière sur ce modèle. « Peut-être avec un peu plus de seconds avis », précisent-elles. L’objectif est que cette organisation leur permette rapidement d’embaucher un auxiliaire spécialisé vétérinaire et d’atteindre les 400 000 € de chiffre d’affaires, correspondant à ce rythme de croisière.
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