Pourquoi faire partie d’un réseau scientifique vétérinaire ? - La Semaine Vétérinaire n° 1685 du 31/08/2016
La Semaine Vétérinaire n° 1685 du 31/08/2016

Pourquoi faire partie d’un réseau scientifique vétérinaire ?

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Auteur(s) : PROPOS RECUEILLIS PAR  SÉGOLÈNE MINSTER 

CHACUN APPORTE SES COMPÉTENCES

La médecine des nouveaux animaux de compagnie (NAC) étant une médecine très jeune, qui avance tout le temps, il m’a semblé, dès le départ, pertinent de rejoindre le Réseau des vétérinaires d’exercice libéral en nouveaux animaux de compagnie (RevelNAC), dont je suis membre fondateur. Ce groupe de travail permet d’avancer, en uniformisant nos pratiques de soins, et de faire progresser la médecine et la chirurgie des NAC, en réalisant des études et par la publication de consensus. Le partage de connaissances, de données, permet de progresser plus vite. À travers des séminaires, un forum sur Internet et des réunions mensuelles, nous échangeons sur nos cas cliniques, sur des astuces, sur les actualités liées à la sortie d’un nouveau médicament. Par ailleurs, chaque membre est responsable d’une revue scientifique et nous recensons les articles relatifs aux NAC. Nous mutualisons aussi les outils que nous développons et que nous n’aurions pas le temps de tous faire individuellement (outils de calcul des doses de molécules d’urgence pour les NAC ou de calcul de ration pour le furet, notamment), et avons adopté des fiches d’information pour les clients communes à tout le réseau. Chaque membre apporte ses compétences particulières. Ceci nous permet de garantir une grande qualité de soins, dans tous les domaines.
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 Véronique Mentré (A 01)

UNE DÉMARCHE QUALITÉ

J’ai rejoint le Réseau européen en ophtalmologie vétérinaire et vision animale (Reovva) par attrait pour la discipline et parce qu’il était un tremplin pour faire de la recherche et produire des publications, prérequis à l’obtention du diplôme d’études spécialisées en ophtalmologie. Ce groupe de travail est, en effet, un centre d’investigation clinique, initiant, avec des centres de recherche académique (Institut de la vision, Institut des neurosciences de Montpellier, etc.), des études multicentriques. En tant que praticien, le réseau présente un grand intérêt scientifique ; les échanges entre membres débouchent sur des procédures standardisées, des conduites à tenir, par exemple pour la prise en charge du glaucome. Cela va dans le sens d’une démarche qualité. Nos connaissances sont mises à jour et valorisées. Les contacts avec des confrères français et étrangers nous informent sur les techniques innovantes, par exemple, de greffe de membrane amniotique ou utilisant des cellules souches, même si nous n’y avons pas encore accès. Le Reovva s’appuie sur un plateau technique et un niveau de compétences, ce qui rassure les confrères qui réfèrent des cas et les clients. Les rencontres humaines sont aussi très riches et le réseau permet l’acquisition de matériel dans de meilleures conditions financières.
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 Thomas Boillot (N 93)

CAP DOULEUR RÉPOND À UN BESOIN QUOTIDIEN

Plusieurs composantes m’ont conduit à rejoindre CAP douleur. D’abord par intérêt pour l’anesthésie et l’analgésie. Également par éthique, car des outils très pratiques au quotidien (grilles d’évaluation, référentiel analgésique, procédures téléchargeables) sont proposés. Ils permettent d’harmoniser la gestion de la douleur au sein de la clinique et répondent à un vrai besoin quotidien, celui d’améliorer le bien-être de nos patients. CAP douleur rassemble aussi des spécialistes de chaque domaine, qui feront le lien entre la douleur et leur discipline. Un forum est ouvert pour échanger sur les cas difficiles. Une veille scientifique pertinente aide à mettre à jour ses connaissances. J’ai très vite mis en place les principes promus : importance de l’antalgie péri- et postopératoire, avec notamment l’évaluation du palier de douleur d’une chirurgie, consultation dédiée, alliance thérapeutique. La communication sur l’appartenance à ce réseau est débutante. Elle est mentionnée sur notre site internet, et j’en afficherai bientôt la vitrophanie et la charte. Une présentation de la consultation douleur est disponible en salle d’attente. Une auxiliaire spécialisée vétérinaire est responsable d’une enquête auprès des propriétaires sur leur ressenti. Les retours sont encourageants.
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 Cyrille Hays-Narbonne (L 01) (L 02)
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