Belgique : un concours sera bien instauré en fin de 1re année - La Semaine Vétérinaire n° 1675 du 17/05/2016
La Semaine Vétérinaire n° 1675 du 17/05/2016

ENSEIGNEMENT VÉTÉRINAIRE

ACTU

Auteur(s) : Nathalie Devos

Cette solution avait déjà été évoquée l’année dernière à la même époque pour faire face à la surpopulation estudiantine.

C’est désormais acté : le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles&threePerEmSpace;a&threePerEmSpace;pris une décision radicale, face à la surpopulation d’étudiants, notamment francophones non résidents, à laquelle fait face en particulier la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Liège (ULg). Dès la rentrée de septembre 2016, un concours sera donc organisé à la fin de la 1re année (nommée Bac 1) du premier cycle d’études1.

À la fin de ce cycle de trois ans, nommé bachelor, l’ULg est en effet la seule faculté francophone à organiser les masters et reçoit donc les bacheliers des autres universités. Ce concours permettra d’éviter qu’un trop grand nombre de futurs vétérinaires se retrouvent autour d’un même animal lors des travaux pratiques.

Des alternatives seraient à l’étude

Cette décision de mise en place d’un concours, prise par Jean-Claude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur, lui semble être la seule initiative possible à l’heure actuelle : « Cette faculté a été conçue pour former près de 250 vétérinaires par an. Nous en sommes aujourd’hui à un effectif de 350 à 400. Il y a donc des problèmes de ca pacité et de sécurité. Si nous voulons conserver une formation adéquate, il est impératif de restreindre ce nombre. Cette mesure en urgence n’est pas limitée, mais nous travaillons sur des alternatives. »

Le concours devrait porter sur les disciplines enseignées lors du second semestre de la 1re année (biochimie, physiologie, anatomie et histologie).

Cette mesure s’inscrit aussi dans le contexte de la prochaine visite de l’Association européenne des établissements d’enseignement vétérinaire (AEEEV) à Liège, prévue en 2017. Or l’ULg risque, face à cette surpopulation estudiantine qui impacte la qualité de l’enseignement – notamment pratique – pour les étudiants, de perdre son accréditation.

1 Un cycle de “bachelier” de trois ans, nommé bachelor, est suivi de trois années de master aboutissant au titre de docteur en médecine vétérinaire.

Voir également le dossier de La Semaine Vétérinaire n° 1666, pages 40 à 45.

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