COURRIER

Lepointveterinaire.fr du 15 mars 2016 et La Semaine Vétérinaire n° 1666 du 18/3/2016, page 22, reprennent, dans un article signé Charlotte Devaux, les conclusions d’une enquête diligentée en 2014 par les services décentralisés de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur l’étiquetage des aliments préparés destinés aux chiens et aux chats (pet food).

Cette information suit la publication sur le site officiel de la DGCCRF d’une synthèse de l’enquête et son titre, « La DGCCRF épingle l’étiquetage du pet food », peut laisser accroire que l’ensemble de la profession ne respecte pas la réglementation. Soumise aux règles d’information du consommateur définies par le règlement 767/2009, notre profession a toujours fait preuve de proactivité et a élaboré un Code européen de bonnes pratiques d’étiquetage, validé officiellement par la Commission en décembre 2011 et en cours de révision. L’engagement formel des membres de la Facco porte avant tout sur le respect des règles officielles et volontaires.

Il ne nous appartient pas de porter un jugement sur les causes de non-conformité des étiquetages contrôlés. Nous nous étonnons cependant que des motifs tels que “indication de l’absence d’ingrédient à risque allergène malgré la présence de blé” soient considérés comme des infractions (le pet food n’est soumis à aucune obligation réglementaire sur les allergènes, et, selon les études scientifiques récentes, le blé n’est pas considéré comme un des allergènes majeurs chez le chien et le chat), ou encore qu’une allégation “aux légumes du jardin” soit estimée trompeuse pour le consommateur, les ingrédients en question provenant de cultures maraîchères.

Nous poursuivons activement notre collaboration avec la DGCCRF, afin d’éviter que des pratiques contestables viennent entacher les valeurs d’éthique et de respect des règles de notre profession, que nombre d’opérateurs non membres de la Facco semblent ignorer. Nous sommes cependant satisfaits de constater, ainsi que le déclare la DGCCRF dans son communiqué, que l’« enquête menée par la DGCCRF n’a mis en évidence aucun problème général de sécurité pour les chiens et les chats, ni aucune fraude caractérisée », mais des « anomalies de présentation ou d’allégations erronées ».

La Facco poursuivra, auprès de ses adhérents comme des non-adhérents, sa mission d’information pour éviter ces anomalies ou erreurs, afin de garantir aux 63 millions d’animaux familiers – chiens, chats, oiseaux, poissons et petits mammifères, qui partagent la vie de 48,4  % des foyers français – une alimentation saine, sûre et équilibrée répondant à leurs besoins quotidiens et leur assurant bien-être et santé.