REVUE DE PRESSE

Pratique mixte

FORMATION

C’est la question à laquelle tente de répondre le calculateur Jonkos mis au point par le groupe d’économie d’entreprise de l’université de Wageningue et la faculté vétérinaire d’Utrecht (Pays-Bas). Les éleveurs néerlandais n’achètent généralement pas de génisses, préférant élever toutes leurs femelles pour ensuite décider lesquelles seront intégrées au troupeau.

Une étude menée auprès d’éleveurs s’est intéressée à leur perception du coût de l’élevage de leurs génisses, cette estimation ayant ensuite été comparée à celle du calculateur. Entre autres coûts pris en compte par ce dernier figurent le bâtiment, la location des terres, l’alimentation, l’achat et la vente des génisses, et le prix de carcasse des réformes.

Les données de 75 élevages ont pu être analysées. Chaque exploitation compte en moyenne 100 vaches en lactation (de 40 à 220) et 69 génisses (de 19 à 152), pour une production moyenne de 811 463 kg par an, avec un premier vêlage à 25,5 mois.

Le coût total annuel net évalué par le calculateur est en moyenne de 54 034 ⇔ (de 8 852 à 137 724 ⇔), soit 1 790 ⇔ par génisse (de 919 à 3 307 ⇔). Il varie beaucoup en fonction de la valeur que l’éleveur attribue à son propre travail (de 5 à 50 ⇔ de l’heure). Le coût perçu par les éleveurs est inférieur à celui déterminé par le calculateur. Il varie de 400 à 1 800 ⇔ par génisse, avec une moyenne de 1 015 ⇔, ce qui correspond au prix d’achat d’une génisse en 2014. Il apparaît important de tenir compte de la sous-estimation par les éleveurs des frais liés à l’élevage des génisses dans les stratégies qui leur sont proposées, afin notamment de les encourager à sélectionner les animaux destinés au renouvellement.