« Notre réseau de contacts vétérinaires particulièrement apprécié »

ALEXANDRA MAILLES (A 96), épidémiologiste dans le département des maladies infectieuses de l’Institut de veille sanitaire.

Après mon cursus à l’école vétérinaire d’Alfort, j’ai eu l’opportunité de faire des vacations au sein d’un département de maladies contagieuses. Puis j’ai fait un master de santé publique à la faculté de médecine de Bordeaux et j’ai eu la chance de faire un stage à l’Institut de veille sanitaire (InVS). Peu de temps après, un poste a été créé dans l’unité dédiée aux zoonoses et aux maladies tropicales, vectorielles et entériques, où je travaille depuis. La brucellose, la fièvre Q, la rage, la tularémie ou encore le virus Ebola font partie des maladies humaines sur lesquelles nous travaillons. Bien que je me définisse avant tout comme une épidémiologiste, je dirais que ma formation vétérinaire me sert au quotidien, dans le sens où cette dernière, de nature scientifique, m’a apporté, entre autres, de bonnes bases biologiques multi-espèces et méthodologiques. C’est aussi une volonté de l’InVS d’avoir un vétérinaire dans un environnement multidisciplinaire, non seulement pour les raisons évoquées ci-dessus, mais aussi pour notre réseau de contacts vétérinaires, qu’ils soient institutionnels ou non (Direction générale de l’alimentation, Agence nationale de sécurité sanitaire, groupements techniques vétérinaires, etc.), un plus pour la surveillance des zoonoses chez l’homme.

Je tiens à ajouter, notamment pour les “vétérinaires en herbe”, que les stages lors de la formation vétérinaire sont de réelles opportunités à saisir. Ils aboutissent souvent à de très belles rencontres et permettent de connaître des secteurs d’activité dans lesquels nous pouvons exercer !