Dispositif de surveillance de la fièvre Q : c’est fini !

Il avait été mis en place dans dix départements pilotes dans un contexte d’évolution des protocoles de surveillance de la brucellose. Les objectifs affichés du dispositif de surveillance de la fièvre Q étaient d’évaluer la proportion d’élevages cliniquement atteints de coxiellose parmi ceux ayant subi des avortements répétés et d’étudier la charge bactérienne dans les prélèvements, afin, le cas échéant, de modifier les grilles d’interprétation des résultats d’analyse. Mais il s’agissait surtout de favoriser la surveillance des avortements et de stimuler les déclarations afin d’améliorer le potentiel de détection précoce d’une éventuelle infection par la brucellose. Les résultats provisoires présentés au cours de la journée annuelle de la plateforme nationale d’épidémiosurveillance ESA indiquent que 15 % des ateliers caprins, 3 % des bovins et 5 % des ovins inclus dans l’étude sont considérés « cliniquement atteints ». Le bilan définitif de cette phase pilote, qui s’est achevée le 13 août 2015, sera diffusé en décembre. Il comportera notamment les résultats des enquêtes sérologiques réalisées dans les dix départements concernés : Hautes-Alpes, Aveyron, Finistère, Indre-et-Loire, Loire, Mayenne, Nièvre, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire et Deux-Sèvres. Même après l’arrêt du dispositif, les données sur la fièvre Q sont collectées grâce aux protocoles de diagnostic différentiel des avortements.