Quota bientôt réduit de 10 % pour les non-résidents

Voici déjà plusieurs semaines que les facultés vétérinaires belges tirent la sonnette d’alarme face à la surpopulation estudiantine, en partie due aux étudiants non résidents, notamment francophones et essentiellement français.

Face à ces constats et aux revendications des divers intéressés (principalement les étudiants et les enseignants de la faculté vétérinaire de Liège, seule université à organiser le master en sciences vétérinaires en Fédération Wallonie), le quota maximal d’étudiants non résidents admis en filière vétérinaire devrait passer de 30 % aujourd’hui à 20 % à l’avenir.

Le ministre belge de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, n’exclut pas que « d’autres mesures limitatives pourraient suivre dans les mois prochains, qui n’entreraient toutefois en vigueur que pour l’année académique 2016-2017 ».

Une double sélection ?

Ces « autres mesures » pourraient être l’instauration d’un concours en fin de première année (BAC 1) ou en début de celle-ci, ou encore en fin de BAC 3, avant les années Master.

À noter que Jean-Claude Marcourt déplore l’incapacité des recteurs et des doyens des universités concernées à se mettre d’accord sur un moyen commun pour limiter l’afflux d’étudiants en médecine vétérinaire, et notamment l’instauration d’un concours.

Ainsi, dans les colonnes de La Libre Belgique le 10 juin dernier, Yves Poullet, recteur de l’université de Namur, émet une réserve sur un “filtre” en fin de BAC 1 : « Les cours dispensés lors de cette année étant théoriques, on risque de privilégier les forts en thème qui ne feront pas forcément de bons praticiens. J’aimerais plutôt qu’on mette la sélection après que l’étudiant a suivi des cours plus pratiques et pourquoi pas un stage. »